19 décembre 2019 par Michèle Rivasi
Où sont les études permettant d’évaluer l’impact sanitaire et environnemental de la 5G ? Quelle infrastructure doit-on privilégier pour limiter les rayonnements de la 5G à un niveau le plus bas possible ? demande l’eurodéputée française Michèle Rivasi (Verts/ALE). Deux rapports officiels parus en Suisse et en Grande-Bretagne, présentés par Michèle Rivasi à l’occasion des tables rondes sur la 5G organisées la semaine passée et cette semaine au Parlement Européen, apportent des éléments de réponse.
L’arrivée annoncée de la 5G est au centre de grandes manœuvres industrielles, financières et technologiques et s’accompagne de promesses mirobolantes, de milliers d’emplois et de nouvelles sources de profit pour les entreprises. Mais le déploiement de la 5G s’accompagne aussi d’un certain nombre de questions encore sans réponses.
QUE SAIT-ON DE L’IMPACT DE LA 5G SUR LE VIVANT ?
Au-delà des seuls bénéfices économiques, nous sommes confrontés à l’inconnue des effets sur l’environnement et la santé. Lorsque j’ai posé la première question écrite sur ce que l’on sait des possibles effets des bandes de fréquences de la 5G sur la santé (1), la Commission m’a répondu qu’une telle étude d’impact n’était « pas considérée comme nécessaire », les avis scientifiques précédents sur la 2G, la 3G ou la 4G n’ayant pas conclu à des risques sanitaires justifiant de réviser les limites d’exposition fixées en 1999. Autrement dit, les nouvelles fréquences de la 5G se développent actuellement sans étude d’impact environnemental ou sanitaire dédié. Sans ces études et sans évaluation de l’impact de la 5G sur le vivant, nous, les politiques, avons le devoir d’appliquer le principe de précaution.
LES SCENARIOS SUISSES POUR LIMITER L’EXPOSITION AUX RAYONNEMENTS 5G
Deux rapports officiels sur la 5G nous donnent pourtant des perspectives de cet impact. Le premier a été réalisé à la demande des autorités suisses, par un groupe de travail réunissant des médecins, des ingénieurs, des scientifiques pour évaluer l’impact du déploiement de la 5G, en particulier sur l’exposition des populations aux champs électromagnétiques. (2)
La Suisse a ceci d’intéressant qu’elle applique deux limites d’exposition des personnes aux rayonnements électromagnétiques. Vous avez tout d’abord des limites d’immissions, similaires aux recommandations européennes, qui vont de 36 V/m à 61 V/m. Et des limites d’installation de 4 V/m et 6 V/m, pour les populations les plus fragiles, les hôpitaux, les écoles, etc. et qui se fondent sur le principe de précaution. Toute la question est donc de savoir si la 5G est compatible avec les normes suisses les plus exigeantes actuellement.
Le rapport suisse y répond en élaborant plusieurs scénarios. Trois grands scenarios se dessinent pour respecter les normes de 4 V/m et 6 V/m. Il faut investir dans le premier scénario le plus exigeant la somme de 12 milliards € et déployer 46 500 antennes contre 12 000 actuellement en Suisse. Le deuxième scénario du « statu quo » prévoit d’investir 7 milliards € et installer 24 500 antennes supplémentaires, avec 5000 aménagements. Les opérateurs privilégient eux deux scénarios plus rapides et moins couteux, où les normes limites seraient augmentées, passant à 11,5 V/m ou jusqu’à 20 V/m. L’investissement avoisinerait alors les 900 millions €, c’est à dire 13 fois moins que dans l’option garantissant le respect des limites d’exposition les plus protectrices du public.
Pour ce qui est des effets sanitaires, le rapport suisse constate qu’il n’y a pas assez d’études sur les ondes 5G. L’une de ses recommandations est donc de faire réaliser de toute urgence les études manquantes, notamment sur les effets sanitaires ou environnementaux des ondes millimétriques. Les études manquent et les peu nombreuses qui existent attirent notre attention sur des risques possibles sur les insectes et la biodiversité. Car l’un des impacts de la 5G, dont l’on parle encore peu pour l’instant, concerne les arbres.
LES FEUILLES DES ARBRES ABSORBENT 90 % DES ONDES MILLIMETRIQUES DE LA 5G
Les arbres et la 5G sont l’objet du rapport commandité par le ministère de la culture, des médias et du digital britannique. (3) Ce rapport paru en 2018 passe en revue les effets de la présence de façades d’immeubles, de mobiliers urbains, de la pluie et des arbres sur la diminution et la propagation d’ondes supérieures à 6 GHz (à 26, 32, 39 et 60 GHz en particulier) … Il constate « dans le cas où il y a du feuillage, la perte est systématiquement de 90% sur toute la gamme de fréquences » !
Cela suppose que si l’on veut installer dans les villes une 5G qui fonctionne et avoir une ville « connectée », il va falloir couper les arbres. Cela me paraît insensé de privilégier la technologie et l’accès au numérique en abattant des arbres, alors que l’on promet dans le même temps de reverdir et de végétaliser les villes pour lutter contre les canicules notamment.
Attention de ne pas inverser les priorités ! Je rappelle à la Commission qu’il est hors de question de mettre en avant la 5G au nom des intérêts de l’industrie sans regarder les effets sanitaires ni les effets sur la biodiversité. D’autres questions se posent sur la facture énergétique globale de la 5G, ou encore de son impact écologique ou de l’extractivisme des terres rares qu’elle entraine. Mais ces rapports faits en Suisse et en Grande-Bretagne soulignent eux aussi l’urgence et la nécessité de produire des études d’impact biologiques et environnemental de la 5G avant tout déploiement à grande échelle !
(1) Évaluation de l’impact biologique et sanitaire de la 5G, Question écrite du 27 mars 2019 http://bit.ly/Rivasi_Impact_5G
(2) Téléphonie Mobile et Rayonnement : le rapport du groupe de travail suisse
http://bit.ly/Rivasi_RapportSuisse2019_5G
(3) Arbres et 5G : le rapport britannique de 2018 http://bit.ly/Rivasi_RapportUK2018_Arbres_5G
Rappelons tout de même, puisque l'on parle de seuils admissibles, que les scientifiques mondiaux indépendants s'accordent pour annoncer que les normes européennes (ne tenant compte que des facilement mesurables effets thermiques) sont beaucoup trop élevées parce qu'elle ne veulent pas prendre en compte les effets qu'on pourrait appeler chimiques, ceux qui perturbent les délicats échanges entre cellules par un duo marqueurs chimiques entre cellules nerveuses (neurones) et transport des données le long des axones, le filament principal qui en sort.
Il en était résulté un colloque international les 7 et 8 juin 2000, à Salzbourg (Autriche), par des scientifiques indépendants, qui avait permis par sa Résolution finale aux pays de se positionner vis-à-vis de ces avis.
http://44contre-linky.eklablog.com/choisir-les-ondes-ou-les-humains-a148808594
Compte tenu de tout ce que nous savons sur la 5G et les effets déjà constatés ailleurs, aux États-Unis en particulier ; et aussi de ce qu'endurent déjà les hyper-électrosensibles, le bilan pourrait bien être funeste pour tout le monde, pour tous les êtres vivants, les végétaux, les animaux ('insectes), et bien tendu les humains.
Tuer quelqu'un peut bien durer des années, on a eu l'exemple avec l'amiante. On a encore l'exemple, avec ceux qui ont subi les contrecoups des expériences nucléaires de différents pays dont la France. Les rares appelés du contingent encore vivants qui ont dû y travailler sont en très mauvais état. Nous avons pu en parler avec l'un de ces survivants. L'impact a été bien plus vaste, mais plus diffus donc nié, dans le sud de l'Algérie, et aussi dans de vastes zones de l'archipel des Touamotou. Mais oui, là aussi il s'agissait bien d'ondes électromagnétiques. A la fois plus énergétiques en soi, mais non pulsées et non modulées.
L’utilisation militaire cachée de la technologie 5G
Par babLinky dans 5G et le désert le 11 Décembre 2019 à 09:59
Par Manlio Dinucci.
https://reseauinternational.net/lutilisation-militaire-cachee-de-la-technologie-5g/
Au Sommet de Londres les 29 pays de l’OTAN se sont engagés à « garantir la sécurité de nos communications, 5G incluse ». Pourquoi cette technologie de cinquième génération de la transmission mobile de données est-elle si importante pour l’OTAN ?
Alors que les technologies précédentes étaient finalisées pour réaliser des smartphones toujours plus avancés, la 5G est conçue non seulement pour améliorer leurs prestations, mais principalement pour relier des systèmes digitaux qui ont besoin d’énormes quantités de données pour fonctionner de façon automatique. Les plus importantes applications de la 5G seront réalisées non pas dans le domaine civil mais dans le domaine militaire.
Les possibilités offertes par cette nouvelle technologie sont expliquées par le rapport Defense Applications of 5G Network Technology, publié par le Defense Science Board, un comité fédéral qui fournit du conseil scientifique au Pentagone :
« L’émergente technologie 5G, commercialement disponible, offre au Département de la Défense l’opportunité de profiter à coûts mineurs des bénéfices de ce système pour ses propres exigences opérationnelles ».
Autrement dit, le réseau commercial de la 5G, réalisé par des sociétés privées, sera utilisé par les forces armées étasuniennes avec une dépense beaucoup plus basse que celle qui serait nécessaire si le réseau était réalisé uniquement dans un but militaire. Les experts militaires prévoient que la 5G aura un rôle déterminant dans l’utilisation des armes hypersoniques : missiles, y compris armés de têtes nucléaires, qui voyagent à une vitesse supérieure à Mach 5 (5 fois la vitesse du son). Pour les guider sur des trajectoires variables, en changeant de cap en une fraction de seconde pour échapper aux missiles intercepteurs, il faut recueillir, élaborer et transmettre d’énormes quantités de données dans des temps très rapides. La même chose est nécessaire pour activer les défenses en cas d’attaque avec de telles armes : n’ayant pas de temps pour prendre une décision, l’unique possibilité est de se fier à des systèmes automatiques 5G.
La nouvelle technologie aura un rôle clé aussi dans la battle network (réseau de bataille). Étant capable de relier en même temps dans une aire circonscrite des millions d’appareils émetteurs-récepteurs, elle permettra aux militaires -départements et individus- de transmettre les uns aux autres, pratiquement en temps réel, des cartes, photos et autres informations sur l’opération en cours.
Extrêmement importante aussi sera la G5 pour les services secrets et les forces spéciales. Elle rendra possible des systèmes de contrôle et d’espionnage beaucoup plus efficaces que ceux d’aujourd’hui. Elle accroîtra la létalité des drones-tueurs et des robots de guerre, en leur donnant la capacité d’identifier, suivre et frapper des gens sur la base de la reconnaissance faciale et autres caractéristiques. Le réseau 5G, étant un instrument de guerre à haute technologie, deviendra automatiquement aussi la cible de cyberattaques et d’actions guerrières effectuées avec des armes de nouvelle génération.
En plus des États-Unis, cette technologie est développée par la Chine et d’autres pays. Le contentieux international sur la 5G n’est donc pas seulement commercial. Les implications militaires de la 5G sont pratiquement complètement ignorées parce que même les critiques de cette technologie, y compris divers scientifiques, concentrent leur attention sur les effets nocifs pour la santé et l’environnement à cause de l’exposition à des champs électromagnétiques à basse fréquence. Engagement qui est de la plus grande importance, mais qui doit être uni à celui contre l’utilisation militaire de cette technologie, financé indirectement par les utilisateurs ordinaires. Une des plus grandes attractivités, qui favorisera la diffusion des smartphones 5G, sera celle de pouvoir participer, en payant un abonnement, à des war games d’un impressionnant réalisme en direct avec des joueurs du monde entier. De cette façon, sans s’en rendre compte, les joueurs financeront la préparation à la guerre, celle bien réelle.
Édition de il manifesto
https://ilmanifesto.it/luso-militare-nascosto-della-tecnologia-5g/
Très haut débit et contrôle des drones: pourquoi la Chine a-t-elle besoin de la 6G?
Par babLinky dans 5G et le désert le 9 Novembre 2019 à 03:46
CC BY-SA 2.0 / Christoph Scholz / 5G Netzwerk Geschwindigkeit - sw -modern
21:37 08.11.2019URL courte
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https://fr.sputniknews.com/sci_tech/201911081042397064-tres-haut-debit-et-controle-des-drones-pourquoi-la-chine-a-t-elle-besoin-de-la-6g/
La Chine, qui a lancé le 31 octobre les services 5G sur son territoire, a en outre annoncé avoir commencé le développement de la technologie 6G. Pékin a besoin de connexions ultra-rapides pour plusieurs raisons, a expliqué à Sputnik Guo Kunqi, professeur de l’École d’informatique et d’ingénierie des télécommunications de l’Université de Jiangsu.
La mise en place par la Chine des réseaux de données 5G et 6G permettra d’utiliser Internet dans plus de domaines, notamment le contrôle des drones, les services publics ou la télémédecine, et de connecter les régions éloignées, a déclaré à Sputnik Guo Kunqi, professeur de l’École d’informatique et d’ingénierie des télécommunications de l’Université de Jiangsu.
«La 5G permet d’ajuster à temps la direction de vol d’un drone, alors que la 4G a un débit limité. La 5G a déjà dépassé l’Internet des 3e et 4e générations par le nombre des domaines où elle peut être utilisée», a indiqué M.Guo.
La 6G et sa plus grande particularité
Selon lui, le passage à la 6G marquera le début d’une nouvelle époque parce que les régions éloignées actuellement privées d’Internet pourront enfin se connecter au monde entier.
«La particularité de la 6G consiste dans la connexion des réseaux sans fil aux satellites en orbite qui permettra à Internet de couvrir une zone beaucoup plus vaste. Les communications sans fil actuelles dépendent des stations de base et la zone où elles sont accessibles est limitée. Les régions privées d’Internet ne peuvent compter que sur les satellites, dont les plus efficaces évoluent en orbite basse. Ils couvrent des espaces assez vastes et sont très économiques », explique M.Guo.
La chaîne CNBC, qui a récemment essayé de comparer le fonctionnement des smartphones 4G et 5G dans les rues de Londres, a affirmé le 4 novembre que la plupart des utilisateurs ne verront pas beaucoup de différence entre ces deux technologies.
Pour M.Guo, cela paraît naturel, puisque les besoins des utilisateurs ordinaires n’impliquent pas l’utilisation de hautes technologies:
«Les utilisateurs ont surtout besoin d’Internet principalement pour la communication. Dans ce cas, il n'y a pas de différence s’il s’agit de la 5G ou de la 6G, si ce n'est que le débit sera un peu plus élevé, surtout pour les téléchargements: leur vitesse sera incomparablement supérieure à la 4G. C’est la principale différence ».
La Chine lorgne sur la 6G
Le 3 novembre, le ministère chinois des Sciences et Technologies a annoncé avoir mis en place deux équipes en vue d’élaborer la technologie de données cellulaires de 6e génération (6G), qui devrait remplacer la 5G ultrarapide, officiellement lancée le 31 octobre sur le territoire chinois.
La première équipe comprend des agences gouvernementales, et le deuxième regroupe 37 experts de plusieurs universités, centres de recherches et entreprises, censés donner des conseils aux décideurs politiques, d’après les médias.
Selon le vice-ministre des Sciences et Technologies, Wang Xi, son ministère travaille sur un plan de développement de la 6G puisque les connaissances mondiales sur la technologie 6G en sont toujours à «un stade exploratoire» et qu’il n’est «pas encore clair» de savoir comment il faut procéder pour la mettre en plac
La Chine annonce le lancement du plus grand réseau 5G au monde
Par babLinky dans 5G et le désert le 2 Novembre 2019 à 03:58
La Chine a annoncé ce jeudi 31 octobre le lancement des services 5G. Si Pékin avait prévu son arrivée pour l’année prochaine, elle a décidé de passer à la vitesse supérieure sur fond de guerre commerciale avec les États-Unis.
La Chine a annoncé ce jeudi la commercialisation des services de téléphonie mobile 5G. Par ce lancement, elle entend notamment soutenir le géant chinois Huawei qui fait l’objet de sanctions américaines depuis mai.
Les trois opérateurs publics chinois — China Mobile, China Telecom et China Unicom — avaient annoncé que la 5G serait disponible à compter du 1er novembre, avec des forfaits allant de 128 yuans (soit 16 euros) à 598 yuans (76 euros) par mois. Ils ont toutefois déjà commencé à proposer le service.
Les opérateurs avaient initialement prévu de lancer le réseau l’année prochaine, mais ils ont décidé de passer à la vitesse supérieure après l’introduction de sanctions américaines à l’encontre de Huawei, indique Bloomberg.
«Si d’autres pays ont déjà lancé des services 5G, la Chine disposera du plus grand réseau commercial 5G au monde», ont déclaré des analystes du cabinet Sanford C. Bernstein.
Les services 5G des opérateurs chinois couvrent 50 villes, dont Shanghai, Pékin et Shenzhen.
Selon les analystes de Jefferies, le nombre d’utilisateurs 5G en Chine pourrait s’élever à 110 millions en 2020.
Sanctions américaines
En mai, Washington a décidé de boycotter le géant chinois Huawei qu’elle a placé sur liste noire. Elle accuse la société de représenter une menace pour sa sécurité et d’espionner pour le compte de Pékin.
Malgré les pressions des États-Unis, de nombreux pays européens refusent néanmoins de lui bloquer l’accès à leur marché. En juillet, Huawei a annoncé avoir conclu plus de 60 contrats commerciaux 5G à travers le monde, dont au moins 28 en Europe.
Commentaire :
Saura-t-on quels dégâts en résulteront ? Il suffit de voir l'opacité qui entoure le bilan sur le vivant de Tchernobyl et Fukushima, sans oublier une catastrophe presque aussi violente, celle de Maïak en 1957, qu'on a apprise bien des années plus tard...
D'ailleurs, un commentateur sur Réseau International nous rappelait une émission de France 3 qui aurait pu tomber dans ce qu'on appelle aujourd'hui "les fake News"
Notre site parle du désert que nous procurera la 5G : pas pour rien
Par babLinky dans 5G et le désert le 21 Septembre 2019 à 06:20
Encore une vidéo donne des précisions sur cette 5G que l'on veut imposer partout malgré la répugnance des citoyens, alors que (comme par un fait exprès) là où résident des personnalités, "ces Messieurs" s'arrangent pour qu'elle ne soit pas déployée. Bizarre non ?
C'est une vidéo à diffuser le plus possible, réalisée par nos amis allemands. En France, la censure serait-elle encore plus dure?
Ce sont sept minutes qui comptent !
Source : http://5gdesert.eklablog.com/?fbclid=IwAR0ZmiprpW90ICqSAnW7sDHzeX2mkOPBD_1KLSVxhvE0quEn9nle9_gXKWg