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11 juin 2020 4 11 /06 /juin /2020 09:17

 

 

 

 

10 Juin 2020

Pose de force de Linky à Biganos (33) : Résumé de faits graves dont un usager d’ENEDIS vient d’être victime le 13-5-20

Mercredi 13 mai à 9h30 :

-un technicien sous-traitant Enedis « OK SERVICE » frappe à la porte de la maison d’un habitant de BIGANOS, pour précise-t-il,  installer un compteur Linky à la demande du bailleur HLM-Gironde Habitat.

A ce moment sa femme était seule, elle lui précise clairement qu’ils ne veulent pas de ce compteur, et qu'elle contacte Gironde Habitat car ils n’ont jamais été été prévenu, ni par courrier ou téléphone.

Elle lui demande d'aller œuvrer sur une autre maison, qu’elle va se renseigner, et de revenir après qu'elle ait fait le point.

Il acquiesce. Sa femme ferme la porte, préviens son mari et téléphone à Gironde Habitat.

Précisions : la porte ainsi que le compteur se situe dans un sas d'entrée privatif puisque celui-ci est dans la maison.

Son mari arrive à la maison à 9h40, la porte de la maison est fermée et il y a un homme chez lui accroupi entrain de travailler sur leur compteur. Immédiatement il lui demande de sortir de chez eux, le technicien refuse, prétextant que le changement de compteur est obligatoire et qu'il est mandaté par M. le Maire de Biganos. Il lui redemande de sortir d'autant qu'il ne porte aucune protection sanitaire, pas de gants ni de masque. Il refuse à nouveau et lui hurle dessus de manière très agressive…

Une altercation très vive entre-eux s’ensuit, il arrive enfin de sortir de chez lui.

Le technicien « devient comme fou », son regard inquiète l’usager, à ce moment là il est certain (pour lui) qu'il veut en venir aux mains, il ne recule pas. Il se ravise, et part vers sa voiture en vociférant de plus belle et en hurlant qu'il va appeler les flics. Il a laissé ses outils chez lui. Pour la première fois il a peur du technicien. L’usager surveille sur ce que va faire le technicien. Il rentre chez lui et ferme sa porte à clef.

5 minutes plus tard on frappe à sa porte, un gendarme: « Ou avez vous mis les outils que vous avez volé à l’ouvrier? … A vos pieds ». C’est une diffamation, car rien n’a été volé évidemment. Ils sont là ou ils sont restés.

Pendant ce temps… le PSIG (La « BAC rurale »)… arrive… ?!... Il y a plus d'une demi-douzaine de forces de l’ordre avec 3 voitures devant la maison ???... Rapidement un membre du PSIG coince l’usager dans un angle de la porte du garage. Il est à 30 cm de lui, sa mitraillette sur sa poitrine et le canon de son arme est à 15 cm de son visage pendant 15 minutes environ.

 « Je n'ai jamais vécu une situation aussi violente » dit-il choqué de l’incroyable dispositif policier contre lui.

Depuis quand doit-on mobiliser autant de forces de l’ordre lourdement ARMEE, pour un tel cas ???...

 

Un autre gendarme le fait souffler à l’éthylotest, pas le technicien bizarrement. Il en fait part au gendarme…

 Une autre personne arrive, il le fixe avec un regard haineux, il découvre plus tard que c'est le chef du technicien de la Société de pose.

Les forces de l’ordre s’en vont, en demandant au technicien de venir déposer à la brigade.

L’usager leur emboite le pas pensant qu’il devait déposer aussi, le gendarme lui rétorque que s’il  continuait comme cela, il le mettrait en garde à vue et qu'il l'embarquerait menottes aux poignets.

 

Jeudi 14 mai, vers 10h30 :

-la gendarmerie appelle l’usager et lui signifie que le technicien à porté plainte et qu’il doit venir à la brigade. Il s’y rend de suite avec sa femme. L'audition se passe bien avec lui. Pour sa femme, le gendarme qui l'interroge est nettement plus bourru... vindicatif, il crie que de toute façon ils les obligeront à la pose du Linky.

Depuis quand les forces de l’ordre seraient les exécutants d’ENEDIS ???...

 

Vendredi 15 mai 14h45 :

- la gendarmerie l’appelle pour lui dire que « le procureur a déjà pris sa décision » … et qu’il doit aller à la brigade pour que lui soit notifié le rappel à la loi. Il est effondré, et il y a de quoi !!!

Qu’elle rapidité de la Justice contre un contestataire qui est dans son droit, mais quand c’est un moins que rien comme dit le Président de la République ça s’explique peut-être)… on reconnait là les méthodes contre les « gilets jaunes,  les syndicalistes et les manifestants »…

 

Lundi 18 mai :

-l’usager signe « 6 ans de mise à l’essai » ???...

Comment en est-on arrivé là ?

Témoignage de l’usager :

« Le refus (précise t’il ) « que nous nous opposions à l'installation de ce compteur n'était pas dogmatique, mais médicale. Ma douce femme vient d'être opérée, j'ai un cancer du rein, et je suis diabétique. Or jusqu'à présent aucune étude scientifique n'a fait la preuve que les ondes électromagnétiques de ce matériel est sans danger pour l'homme.

C'est même le contraire. Et de toute façon c'est notre choix, l'on croyait que nous vivions dans une démocratie et que celui-ci serait respecté !!! 

« Donc, non informé au préalable, malgré notre refus, un homme installe de force un matériel en violant notre domicile, diffamant, déposant plainte de violence, mais surtout en mettant délibérément notre santé en danger en ne respectant pas les mesures sanitaires du Covid 19.

« Depuis, ma santé psychologique s'est détérioré. Ma femme n'est pas au mieux aussi.

Je ne dors plus, à chaque fois que je ferme les yeux, j'ai la mitraillette du gendarme dans la tête. C'est terrifiant.

« Il y a pire, je ne dors plus certes, mais la journée je ne pense qu'à la contamination du virus que ce poseur de compteur m'a peut être inoculé, chez moi, sans y être invité.

« Mais il y a bien pire encore, les gendarmes m'ont précisé que toutes les façons, ils reviendront installer leur matériel. L'angoisse que génère cette projection, nous terrifie ».

De quel droit la gendarmerie a-t’elle d’affirmer cela ???

 

Mercredi 20 mai 9h30 :

-l’entreprise « OK services » continu de poser les compteurs dans le quartier, comme si rien ne s’était passé…

 

On voit bien qu’ENEDIS fait appliquer à ses sous-traitants, sa fiche de consignes n°3 de 2017, qui revient à exercer des violences à exercer contre les usagers pour poser de force le LINKY (En copie pour rappel).

 

Source : Collectif de CENON (33)

Pose de force de Linky à Biganos (33) : Résumé de faits graves dont un usager d’ENEDIS vient d’être victime le 13-5-20

Le 26/05/20 à 12h00

 

Bonjour,

Le 13 mai dernier, lors d'une pose de compteur linky illégale (non averti, violation de domicile...) par un sous-traitant missionné par Enédis, nous nous sommes immédiatement aperçus que les techniciens ne portaient pas de protections sanitaires malgré la pandémie et l'état d'urgence sanitaire qui en découle.

Le compteur se trouve dans un sas, sas qui se situe dans la maison. Le compteur est à une distance d'un mètre de la porte d'entrée.

Immédiatement j'en ai fait part aux gendarmes présents sur place, sans intérêt pour eux.

Nous avons contacté Enédis par téléphone. A notre écoute, notre interlocutrice nous a présenté ses excuses et nous a assuré qu'elle faisait remonter rapidement l'info.

Désirant agir localement et rapidement afin d'éviter que des habitants ne tombent malade, nous nous sommes adressés au secrétariat de la ville de Biganos qui dépourvu ne savait quoi nous dire.

Je décide donc de contacter, toujours par téléphone, l'ARS. Je me suis fait tancer. Rien, dans le cadre légal ne permet d'agir contre cette intervention.

Les personnes en responsabilité ne sont peut-être que trop peu concerner par la situation, le seraient-ils plus s'ils avaient un cancer comme moi?

A la seconde où j'écris ces mots, deux installateurs sont entrain de poser des compteurs Linky chez mon voisin, toujours sans protections, depuis 13 jours.

Ils passent de maison en maison toute la journée, à raison d'une maison par quart d'heure.

Le non respect des barrières sociales et sanitaires, pourtant imposé par l'état d'urgence sanitaire, ne permettent plus l'installation du matériel Linky. Le process n'offre que des problèmes. Un moratoire sur la pose du compteur Linky sur tout le territoire de la Gironde et pendant la totalité de la pandémie devient urgemment nécessaire.

N'encombrant pas plus les unités médicales, en espérant qu'il ne soit pas trop tard.

Merci pour votre attention.

Au plaisir de vous lire, bien cordialement.

 

Patrice

06 33

 

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