7 octobre 2021
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Chères amies, chers amis,
Après avoir subi un déploiement de la 5G à marche forcée, sans débat ni évaluations sérieuses, quelques milliardaires de la Silicon Valley nous annoncent l’arrivée imminente de l’internet par satellite.
Après avoir pollué l’eau, la terre, l’air, l’alimentation, après avoir déréglé le climat ou participé à l’effondrement des écosystèmes, les voilà en passe de polluer l’espace. Le seul réseau satellitaire Starlink, soutenu par Elon Musk, devrait à terme compter plus de 40 000 satellites. Avant ce nouveau FarWeb, l’espace comptait déjà 2063 satellites.
Si rien n’est entrepris pour réglementer la privatisation de l’espace, le ciel deviendra une immense poubelle emplie de débris spatiaux. De surcroît, personne n’est en mesure d’évaluer sérieusement l’impact de ces mises sur orbite en matière d’exposition aux champs électromagnétiques et d'émissions de gaz à effet de serre.
Malgré toutes ces interrogations, l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques a accordé à la société Starlink une autorisation d’exploiter une partie du spectre électromagnétique hexagonal pour développer un réseau ouvert au public de service fixe par satellite ! Agir pour l'Environnement et PRIARTEM ont décidé d'attaquer cette décision devant le Conseil d'Etat.
- Nous refusons d’être des rats de laboratoire, exposés, partout tout le temps, à des champs électromagnétiques non évalués.
- Nous refusons d’être surveillés par quelques milliardaires de la Silicon Valley qui n’ont de cesse de nous inviter à franchir le mur climatique.
- Nous refusons de voir ce patrimoine commun de l’Humanité qu’est le ciel étoilé, pollué par les striures de lumières émises par ces constellations de satellites.
- Nous demandons qu’un débat public soit organisé, qu’un moratoire soit prononcé par les autorités hexagonales et européennes et qu’une interdiction du survol de l’espace aérien français soit signifiée à ces petits soldats du libéralisme triomphant.
Le ciel n’est pas à vendre. Mobilisons-nous !
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