30 novembre 2020
Communiqué de presse
Jeudi 3 décembre 2020, à 13h30 au TGI de Paris, se tient un procès important à propos des nombreux incendies engageant la responsabilité d'Enedis et de son compteur communicant Linky.
Alors que l'organisme Promotelec (dont fait partie Enedis !) a alerté sur les incendies possibles après la pose du Linky, Enedis n'a rien trouvé de mieux à faire que d'attaquer en justice Stéphane Lhomme, animateur du mouvement anti-Linky depuis son lancement en 2015.
Pendant ce temps, les incendies mettant en cause le compteur Linky, parfois mortels, continuent à se multiplier : voir divers exemples.
En fin de compte, il faut... remercier Enedis d'avoir initié ce procès qui pourra permettre de mettre en exergue le comportement irresponsable de cette filiale d'EDF et les conséquences dramatiques des incendies générés par les compteurs Linky.
Source: http://refus.linky.gazpar.free.fr/incendies-linky.htm
Pour rappel
cf le dossier complet http://refus.linky.gazpar.free.fr/incendies-linky.htm
Compte-rendu du procès par Enedis (incendies causés par les Linky)
Stéphane Lhomme
Ven 04/12/2020 09:01
Bonjour à toutes et tous,
je vous remercie d'abord pour tous les messages d'encouragements et les communiqués de soutien. Il n'est pas très agréable d'être poursuivi en justice, mais la question des incendies (parfois mortels) causés par les compteurs Linky mérite d'être mise en exergue, dans l'espoir de sauver des vies et, accessoirement, des habitations.
Finalement, quelques personnes ont pu assister à l'audience, mais il ne restait aucune place libre car, du fait du déroulement simultané du procès des attentats de 2015 et du procès Sarkozy, nous étions relégués dans une toute petite salle.
Comme prévu depuis la plainte à mon encontre et ma mise en examen, Enedis s'est bien gardé de mettre sur la table la question de fond, à savoir est-ce que le Linky cause ou non des incendies, pour pointer une phrase de mon site web supposée permettre de me faire condamner :
« Hélas, Enedis et les pouvoirs publics se réfugient dans le déni, le distributeur étant même accusé par plusieurs victimes de venir au plus vite dès qu’un incendie de Linky est signalé afin de faire disparaître toutes les preuves et de prétendre, ensuite, que l’incendie provenait d’une autre cause ».
Il s'en est suivi une bataille technique, en particulier sur les dates des éléments que nous avons produits : à nouveau, l'objectif d'Enedis n'est absolument pas (et même : surtout pas) de faire la vérité sur ces incendies, mais juste de me faire condamner et de m'étrangler financièrement : Enedis a demandé à ce que je sois condamné à 4000 euros de pénalité, mais aussi aux frais d'avocats, d'huissiers, etc (je préfère ne pas connaître le total !).
D'autres questions ont été évoquées, comme mes accusations contre les méthodes des poseurs de Linky : il s'agissait de montrer mon « animosité » à l'encontre d'Enedis et de ses salariés. J'ai pu préciser que mes accusations visaient les dirigeants d'Enedis (qui s'apprêtent à privatiser l'entreprise dans le cadre du projet « Hercule » de démantèlement du groupe EDF) et les sociétés privées chargées de la pose des Linky.
Un point amusant : Enedis a cru bon (toujours pour montrer ma supposée « animosité ») de citer les procès qui m'opposent à UFC-QueChoisir, ce qui montre bien la collaboration de ces deux structures dans la promotion du compteur Linky.
Hasard du calendrier, le jugement sera annoncé le jeudi 28 janvier 2021... exactement le jour où se tiendra l'appel du triple procès que me fait UFC-Que Choisir (pour mémoire, j'ai gagné les trois jugements en première instance, UFC-QC a fait appel). Ce nouveau déplacement à Paris sera donc bien « rentabilisé », en espérant que le jugement ne soit pas défavorable...
Merci encore à toutes et tous, et continuons à résister au Linky et ses nombreuses tares, dont bien sûr les incendies.
Stéphane Lhomme