Pierre LE RUZ a présenté les conclusions de ses recherches lors d’un symposium international (URSI-CNFRS, « Electromagnetic Waves and Biology) à Jouy-en- Josas, en juillet 1980, organisé par l’Union Scientifique Internationale (URSI) , le Centre National de Recherche Scientifique (CNRS), l’International Radiation Protection Association (IRPA), la Bioéletromagntic Sociéty (BEMS-USA) et l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Les résultats obtenus ont été considérés comme alarmants.
En effet, des rats blancs de laboratoire exposés dès leur naissance pendant 15 jours (période néonatale) à des rayonnements d’hyperfréquences (3,5GHz) pulsés (500Hz) avec une densité de puissance de 5 milliWatts par centimètre carré (5mW/cm²) soit 11,5 V/m en champ électrique hyperfréquence, présentaient à l’âge adulte les troubles irréversibles suivants :
Une réduction significative du poids du corps , des glandes surrénales, des testicules (mâles) et des ovaires (femelles).
Un dysfonctionnement de la spermatogénèse caractérisée par des anomalies dans la structure cellulaire des testicules et par l’apparition de nombreux spermatozoïdes anormaux.
Une modification significativement élevée des hormones de la reproduction dans le plasma sanguin, qui indiquait que le fonctionnement physiologique de cette fonction était perturbée.
L’étude concluait que l’exposition néonatale du rat blanc de laboratoire aux hyperfréquences perturbait définitivement chez l’animal devenu adulte la physiologie de la reproduction (fonction gonadotrope), la physiologie de l’adaptation au stress (fonction corticotrope) et portait aussi atteinte au système neurovégétatif hypothalamique.
Finalement la question primordiale qui reste encore posée aujourd’hui est la suivante : les études scientifiques sur l’animal de laboratoire sont elles transposables à l’espèce humaine ?
Dès 1980, Pierre LE RUZ avait jugé que les résultats expérimentaux qu’il avait obtenus devaient être interprétés dans le cadre de la gestion des risques et que l’utilisation intensive des nouvelles technologies émettrices d’hyperfréquences devrait être déconseillée pour les jeunes enfants, voire les adolescents.
Cellules de testicules de rats mâles non exposés (à gauche) comparées à celles de rats mâles exposés (à droites
Exposition du même type que la technologie 5G proposée aujourd’hui.
Source: thèse de doctorat 3ème cycle de Pierre LE RUZ soutenue le 6 Novembre 1980 à l’Université de Rennes 1.
Les données expérimentales ont ensuite été analysées par informatique par la technique de » l’analyse factorielle des correspondances multiples » , dite méthode BENZECRI.
Cette analyse a permis d’établir les relations étroites entre les effets biologiques spécifiques, non thermiques, observés et le rayonnement électromagnétique des hyperfréquences.
L’étude complète de Pierre LE RUZ a été transmise à l’ANSES en ce mois de novembre afin de compléter la liste des études qui seront prises en compte lors de l’élaboration du prochain rapport de l’ANSES sur l’impact sanitaire potentiel de la technologie 5G sur la population.
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Source: https://www.criirem.org/antennes-relais/frequences-5g-alerte-chez-les-rats