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19 février 2013 2 19 /02 /février /2013 09:57

 

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Voici un article traduit du site italien notav.info concernant un tronçon de ligne TGV passant sous Florence, un bon exemple de la manière dont la mafia à la main mise sur la construction des lignes à grande vitesse en italie.

 

17/01/2013


Le tunnelier sous scellés. Perquisitions dans toute l'Italie.


Florence : le tunnelier sous scellés. Perquisitions dans toute l'Italie après la découverte de faits d'escroquerie liés au chantier TGV, mêlant entreprises et administrations.

 

Un éclair dans le ciel bleu ? Non, certes non : appels d'offres, entreprises, chantiers dédiés à la construction de LGV sont depuis toujours dans le collimateur des enquêtes judiciaires. On en vient forcément à se demander si ce n'est pas l'occasion de repenser sans plus attendre ce modèle d'investissements publics, et aux intérêts qu'il sert.


Nous parlons en l'occurrence de la nouvelle ligne ferroviaire à grande vitesse qui doit passer sous la ville de Florence. Passage contesté depuis des années par les comités locaux qui en avaient dénoncé la dangerosité et l'inutilité depuis longtemps, mais l'on voit dans les nouvelles d'aujourd'hui qu'ils n'ont été écoutés que trop tard, étant donné que les travaux ont commencé depuis des mois, et que les dommages sont désormais faits. Il y aurait bien des choses à dire aujourd'hui, mais les questions, la perplexité et l'irritation augmentent d'heure en heure. Fallait-il tout ce temps pour comprendre que ces entreprises et ces appels d'offre ne sont qu'un grand vol aux économies des citoyens ? À quoi sert aujourd'hui d'avoir un tunnelier géant de millions d'euros sous séquestre ? Et les dommages faits qui en répondra ? Et encore, alors que les magouilles ont été portées au grand jour, le projet va-t-il être remis en question, ou seront-ce d'autres entreprises qui continueront, pour qu'on découvre encore et toujours des malversations dans dix ans ?

 

Trente mises en examen, le tunnelier géant sous scellés. 

Des contrôles aux premières heures ce matin. L'enquête partie de la Toscane concerne des faits d'escroquerie, de corruption et de gestion abusive des déblais (De La Repubblica Firenze).

 

Des perquisitions dans plusieurs villes italiennes dans le cadre d'une enquête partie du procureur de Florence sur le TAV (LGV). Selon les premières informations, les faits concernent l'escroquerie aux dépends de l'administration publique, la corruption et la gestion abusive des déblais. Il y a une trentaine de perquisitions, et autant de mis en examen. Les carabinieri ont mis sous scellés la foreuse géante (baptisée Monnalisa) du chantier florentin qui creusait le grand tunnel pour le passage des trains qui devaient arriver ensuite à la gare souterraine.


Perquisition au siège de Nodavia, la société qui a remportée l'appel d'offre pour réaliser le noeud florentin. Ce groupe comprend Ergon e Coextra, la société majeure est Coopsette. Justement, Coopsette, à travers Nodavia, est en train de réaliser l'entière partie de l'ouvrage : "un premier lot pour régler le problème de l'interférence avec la ligne historique, et un second lot duquel font partie le passage souterrain, la nouvelle gare TGV et les aires de stockage. Le projet de l'architecte Norman Foster se caractérise par une imposante couverture technologique en arc. La nouvelle gare se construit à quelques centaines de mètres de Santa Maria Novella, la gare historique. Le coût de l'ouvrage dépasse 710 millions d'euros", selon le site de l'entreprise.


Les mesures en cours d'exécution ont été signés du procurreur Giuseppe Quattrocchi et des substituts G. Monferini et G. Tei.


 

Source: http://www.no-tav-savoie.org/2013/02/mafia-et-lignes-grande-vitesse-en-italie.html

 

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