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20 septembre 2014 6 20 /09 /septembre /2014 19:09

 

 

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Les opposants au tracé de la LGV observent que les affiches n'ont pas été installées aux endroits les plus judicieux : bordes de routes ou de chemins, impasses, «mais rien au cœur des villages».

  

Publié le 19/09/2014 à 03:52, Mis à jour le 19/09/2014 à 07:45  St.B.

 

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Depuis une semaine, des panneaux ont été disposés sur le tracé de la ligne à grande vitesse (LGV). Dans l'Albret, les opposants appellent à la mobilisation de la population.

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Ces affiches «ont été placées sur le bord des routes, sur des chemins ou dans des impasses, mais rien au cœur des villages.» Ainsi parle Jacques Doucet, porte-parole de l'association TGV en Albret, et l'une des victimes potentielles, à Vianne, du tracé de la ligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse. «Le simulacre de concertation continue. Ils avancent sournoisement mais sûrement. Les associations ne resteront pas sans rien dire ni rien faire», lâche cet opposant, qui peste contre la mise en place de panneaux d'information réglementaire mais illisibles, sauf à descendre de son véhicule pour lire dans le détail les modalités de cette consultation publique, elle aussi réglementaire.

Ces affiches fleurissent sur les routes du département. Visibles parfois comme le long de la RN 21 à Layrac, souvent invisibles sur les axes de circulation majeurs de l'Albret et de l'Agenais. C'est une obligation légale, justifiait en début de semaine Réseau Ferré de France. «Mais c'est à croire qu'en pratiquant de cette manière, RFF veut le moins de monde possible dans les mairies.»

Réunion

On appelle ça une enquête d'utilité publique. Elle s'ouvre le 14 octobre et le millier de pages qui présente le projet Grand Projet du Sud-Ouest (GPSO) dans ses grandes lignes. Cette consultation du public sera suivie d'une déclaration d'utilité publique (DUP). C'est contesté depuis le début septembre par les opposants à la LGV. Comme le rappelait Claude Semin, tête de pont de la coordination de l'ensemble des associations qui militent contre le projet, «il n'est pas possible de demander l'avis de la population sans qu'elle soit informée des incidences financières et du taux de rentabilité de la ligne Bordeaux-Toulouse. Le volet financement manque au dossier, il n'est donc pas possible de lancer cette enquête publique». Un avocat spécialisé dans ce type de dossiers a été chargé d'écrire à Valls dans ce sens. Et c'est dans cet esprit que l'avocat en question sera présent à une réunion publique à Roquefort (20 h 30, salle des fêtes Espace Arlabosse) le 8 octobre prochain, moins d'une semaine avant le début de l'enquête.

 L'appel au peuple

«Personne ne le sait mais il faut vraiment ne pas hésiter à consigner sur les registres» explique de son côté Catherine Ayme. «La population, qu'elle soit directement impactée ou pas, doit notifier par écrit ses remarques et ses demandes sous peine de ne pas être prise en compte.» Et cette militante du non à la LGV de donner des exemples : «S'il s'avère que la proximité de la ligne vous contraint à vous équiper de double vitrage, vous devez le noter. Sinon, vous passerez à côté d'une éventuelle prise en charge des dépenses». Il en va de même pour toutes les familles «qui ont déjà constaté que le tracé va perturber leur vie quotidienne, transports, temps de trajet, kilomètres. Pas de notification veut dire pas de prise en compte.» l

 


Source : http://www.ladepeche.fr/article/2014/09/19/1954672-lgv-ca-l-affiche-mal.html

 

 

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