Une partie des antennes du 20, Place de la République à Hendaye
La controverse enfle, en centre ville, au sujet de la présence d’antennes relais destinées à la téléphonie mobile ainsi qu’aux diverses applications télématiques liées à l’utilisation d’Internet.
Les 10 antennes (*) d’émission-réception actuellement en place sur la toiture du bâtiment du 20, Place de la République (ancien Hôtel Imatz), soulèvent en effet la désapprobation d’une riveraine, Mme Fitterer, qui vit directement sous ces dernières. Cette personne s’insurge d’apprendre, par affichage légal apposé à l'entrée de son immeuble, que Bouygues Telecom a déposé une nouvelle déclaration de travaux en mairie dans le but de modifier une armoire technique et remplacer les antennes existantes.
Mme Fitterer jouit du triste privilège d’avoir son salon et sa chambre à coucher à moins de deux mètres des antennes érigées sur la toiture de son immeuble. Elle est furieuse de constater dans quel esprit d’opacité ce projet est présenté aux riverains. Il lui est en effet impossible d’obtenir de la part du syndic de copropriété des informations fiables concernant les modifications qui vont être apportées aux antennes et auxquelles par principe elle s’oppose, craignant pour sa santé.
Elle a donc demandé l’annulation à l’amiable de ce projet et est résolue, si elle ne pouvait obtenir par ce biais gain de cause, à intenter une action juridique en demande d’annulation du vote de l’assemblée générale des copropriétaires qui avait avalisé ces modifications à la majorité qualifiée en avril dernier. Cette plaignante fait valoir, pour étayer sa défense, que la jurisprudence actuelle reconnaît la nécessité d’obtenir des résolutions à l’unanimité des copropriétaires lorsqu’il s’agit de faire accepter ce type de travaux au sein d’une copropriété, partant de la constatation que ce type d’installation transforme et dénature la destination d’immeubles initialement voués aux seules fins d’habitat. Elle fait par ailleurs valoir que les riverains de telles installations sont, de surcroît, exposés à des risques sanitaires qu’ils subissent contre leur gré.
INTERVIEW DE Mme FITTERER
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