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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 13:20

 

 

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manifestation de Nérac le 6 mars 2010 (photo ACE)

 

 

 

Nous avons obtenu le cahier des charges de la future étude commanditée par le Conseil régional. Il ne s'agit pas d'une étude indépendante, elle est totalement verrouillée à l'avance. Par ailleurs, tout est fait pour diminuer la capacité des voies existantes.

 

 L'audit établissant le futur cahier des charges

 

Notre commentaire sur « l’audit complémentaire et indépendant de prise en compte du développement durable »

 

C’est ce que M Rousset présentait comme une étude indépendante sur les voies existantes.

 

On notera :

 

1- Le paragraphe en page 4, sur les » invariants » (lire : ce que le prestataire ne devra pas remettre en cause)

 

La ligne Bordeaux Espagne doit être prise dans son ensemble, ce qui exclut la possibilité de passer sur les voies existantes au Pays Basque seulement c'est-à-dire la position de nombre d’élus et du Modem.

 

Le référentiel ferroviaire à retenir est celui qui prévaut en France : ce qui exclut d’envisager les performances des nouveaux systèmes de régulation qui permet aux trains de se suivre à moins de 6 mn 30 d’écart (ceci pour éliminer des capacités de la voie existantes alors que dans le même temps RFF a lancé un marché visant à équiper 2200 km de lignes française du ERTMS et qu’au sud de Montparnasse RFF va faire passer un train toutes les 3 mn.

 

On tiendra compte d’une politique volontariste ferroviaire ce qui veut dire : faites comme nous des estimations faramineuses qui s’effondrent mais justifiez les par un « pari sur l’avenir ».

 

Le paragraphe sur la robustesse (c'est-à-dire prévoyez de réduire d’au moins 20% les  capacités obtenues (ce qu’avait pourtant fait la CITEC)

 

Tenir compte des « coups partis » dont l’Y Basque et Tours Bordeaux (lire : « restez dans la logique de la grande vitesse »)

 

2- Deux réunions avant conclusions ou on ne voit pas apparaître les associations.

Cependant, en page 5 on remarquera que « ces réunions seront soigneusement préparées » par une réunion du prestataire avec RFF. Et que la présentation de ces réunions en diaporama sera fournie au Conseil régional 3 jours avant.

 

3- Les hypothèses seront modélisées par RFF, refournies au prestataire pour analyse et fixation d’une date de saturation. Cette analyse fera l’objet d’un rapport puis après validation par RFF les rapports pourront être diffusés aux associations.

 

 

Il est clair qu’il s’agit de bétonner le résultat de cet audit et que cela n’est qu’un coûteux simulacre de démocratie.

 

D’autre part ce simulacre s’accompagne de décisions appliquées d’ores et déjà destinées à affaiblir les capacités de voies existantes :

 

- Deux voies de garage ont été démontées en gare de St Jean de Luz pour préparer une argumentation du type « on aura des difficultés à faire se doubler les trains.

 

- On est passé de 50 TER prévus en 2020 lors du débat public (chiffre déjà surestimé car aujourd’hui il passe 8 TER par sens et par jour transportant un peu plus de 300 pers/jour et par sens) à 80 TER prévus.

 

- On envisage la constitution de trains plus longs non pas à Hendaye comme nous le demandons mais au sud de Dax. Ceci donnera plus de circulations au Pays Basque et au Sud des Landes.

 

- On n’a pas retenu l’option de RFF sur la reconstruction du pont Adour à trois voies au lieu de deux.

 

- On a fourni à la médiatrice des augmentations de capacité dues à la mise en place des BAL entre Bayonne-Dax, minimisées. Ainsi, alors que les études précédentes de la SNCF (pour le rapport Becker) annonçaient un gain de 100 sillons, le récent rap

 

 

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