15/06/2012 Benjamin DUINAT
La LGV serait-elle freinée dans son élan par la mairie de Donostia ? C’est, du moins, ce qui transparaît après qu’avant-hier, la sous-délégation du gouvernement espagnol a réuni les propriétaires des terrains se trouvant sur le tracé de la LGV entre Hernani et Astigarraga, afin qu’ils signent les actes d’expropriation devant permettre de procéder aux travaux. La municipalité donostiar, propriétaire de certains terrains sur ledit tracé, était donc également convoquée.
Or, la mairie de la capitale du Gipuzkoa s’est refusée à signer les documents et a demandé à ce que le gouvernement espagnol “éclaircisse sur les parcelles mêmes quels sont les terrains concernés par l’expropriation”. Elle a également sollicité une signature de documents sur la parcelle en question.
La mairie entend ainsi dénoncer le fait qu’elle n’a pas encore eu “l’occasion de connaître le tracé précis” et a ajouté qu’elle a appris le jour même de la réunion qu’il existe des modifications de dernière minute. En outre, elle a tenu a souligné que les cartes envoyées par la sous-délégation “n’ont pas une échelle correcte”. C’est une façon de pointer du doigt l’insuffisante clarté avec laquelle est traitée la délicate question de l’expropriation.
Au reste, une vingtaine de personnes opposées à la LGV se sont réunies avant-hier au moment de la réunion devant la mairie de Donostia afin de manifester et exprimer leur position. Tout au long du rassemblement, de nombreuses invectives contre la LGV se sont fait entendre et des tracts d’information ont été distribués aux passants et curieux.
