Rédaction 15/06/2012 12:31:00
À l'occasion d'une journée mondiale d'action convoquée par le Sommet des peuples, 24 collectifs appellent à réaliser une chaîne humaine ce mercredi 20 juin à 19h00 à Biarritz (sur la grande plage).
Un appel unitaire à réaliser une grande chaine humaine pour la justice sociale et écologique le mercredi 20 juin à 19h00 à Biarritz (sur la grande plage) a été présenté publiquement ce vendredi à Bayonne, au nom de 24 associations, collectifs et organisations différentes.
L'action s'inscrit dans le cadre du "Sommet des peuples pour la justice sociale et écologique, contre la marchandisation de la vie et pour la défense des biens communs", qui débute ce vendredi et se déroule jusqu'au 23 juin à Rio de Janeiro, en parallèle de la Conférence officielle de l'ONU intitulée RIO+20.
La chaîne humaine à Biarritz se produira à l'occasion d'une journée mondiale d'action convoquée par ce Sommet des peuples, pour alerter sur les enjeux de la Conférence et montrer comment un autre futur est possible, a expliqué Claire Deruy (Attac Pays Basque).
Pour Victor Pachon, porte-parole du CADE, il s'agit de "refuser la nouvelle étape dans la marchandisation de la nature et du vivant que constitue l'Economie verte telle qu'elle est proposée par la Conférence officielle du Rio+20 : marchés du carbone, mécanismes de compensation et spéculation, agrocarburants, brevetage de la nature et du vivant, privatisation des sols et des forêts etc., au détriment des communautés locales et de l'environnement".
La chaîne humaine de Biarritz et les centaines d'actions et de mobilisations qui auront lieu le même jour à travers toute la planète auront pour objectif de "réaffirmer haut et fort que les biens naturels, tels que l'eau, les sols, ou l'air, ne sont ni des marchandises ni des actifs financiers. Ce sont des biens communs !," a souligné Txetx Etcheverry du collectif Bizi.
Cette chaîne humaine revendiquera la justice sociale et écologique, remplaçant la course effrénée à la croissance par le bien vivre et la sobriété, la souveraineté alimentaire, la réappropriation collective des biens communs, la transition énergétique, la relocalisation de l'économie etc.
"Les vraies solutions et alternatives ne manquent pas, notamment au plan local," ont précisé les collectifs dans un communiqué, en citant les "transports collectifs de proximité plus sobres, les transports doux et l'opposition à la LGV destructrice, inutile et ruineuse ; les luttes pour reconquérir la qualité des eaux de rivières et des mers tout en protégeant les ressources, les monnaies locales, le maintien d'une agriculture paysanne de proximité, la multiplication des AMAP, les circuits courts de distribution, les luttes pour le tri des déchets à la source et contre l'apparition d'un marché spéculatif du gaz (gazoducs divers)..."
Les associations et collectifs qui appellent à participer à la chaîne humaine sont les suivants : Amis de la Terre, ATTAC Pays Basque, ATTAC Landes Côte Sud, ATTAC Marsan, Avenir Garazi-Baigorri, Bizi !, CADE, CCFD, Cimade, CGT Education 64, Collectif Féministe contre les Violences Sexistes, Coordination anti-LGV, EHLG, ELB, Inter-AMAP, LAB, Ligue des Droits de l'Homme, Mouguerre Cadre de Vie, PAF, Terre et Humanisme-Colibris, Surfrider Foundation Antenne Côte Basque , Txirrind'ola, UDE Ustaritz Defendre l'Environnement, Vegan Pays Basque.