A l’heure ou chaque pays rivalise d’imagination pour sortir du dangereux nucléaire, de nouvelles technologies propres voient le jour régulièrement, sans émouvoir grand monde. Il y a déjà 72 ans, un certain docteur, Nicolas Tesla, avait mis au point une berline Pierce Arrow propulsée par un moteur électrique à courant alternatif, tournant à 1800 tours minutes, alimenté par une installation permettant de récupérer l’énergie présente partout dans l’éther environnant. lien
La voiture se déplaçait sans difficultés à la vitesse de 145 km à l’heure. Cette voiture, en goguette dans les rues de Buffalo avait surpris un piéton, puisqu’elle n’émettait pas de gaz d’échappement : s’approchant du conducteur, Petar Savo, neveu du savant, il lui en demanda la raison, lequel lui répondit de façon sibylline que c’était normal, la voiture ne possédant pas de moteur…ce qui n’était pas si éloigné de la vérité.
Il s’agissait de la voiture de Nicolas Tesla. lien
Depuis cette journée mémorable, les voitures à moteur à explosion n’ont pourtant cessé de se multiplier, et si quelques améliorations ont pu être réalisées, le principe de ce moteur est globalement toujours le même depuis 1859. lien
Le carburant enflammé met en route un mécanisme vieillot, avec piston s’activant dans un cylindre, actionnant bielles et vilebrequins, permettant au véhicule d’avancer. La voiture de Tesla ouvrait d’autres horizons.
Il avait découvert la « cavité de Schumann », cette zone comprise entre le sol de notre planète et l’ionosphère, 80 km au dessus de nos têtes. lien
Des ondes électromagnétiques de très basse fréquence, autour de 7,8 Hz, s’y propagent en continu, et Tesla avait réussi à récupérer cette énergie abondante et gratuite afin de faire avancer sa Pierce Arrow. Elle n’était pas une bonne nouvelle pour tous les marchands de pétrole, et les lobbys y allèrent de bon cœur afin de dénigrer le célèbre inventeur, dont le nom disparu petit à petit de ce monde dédié au pétrole tout puissant. Il n’y a pas si longtemps, un autre inventeur génial, Stanley Meyer, mort en 1998 de façon assez mystérieuse, avait démontré la possibilité d’une voiture fonctionnant avec un moteur à eau, en extrayant l’hydrogène de l’eau, longuement décrite dans cet article.
Dans cette courte vidéo, on voit l’inventeur faire fonctionner son moteur.
Certains sont encore persuadés qu’il s’agit d’une supercherie, et pourtant, récemment, utilisant les brevets de l’inventeur, un chercheur a recommencé avec succès l’expérience de Meyer. lien
Il ne s’agit pas du procédé Pentone, lequel permet d’incorporer de l’eau au carburant, permettant une réelle économie de celui-ci. lien
En ces temps ou le prix du carburant dépasse régulièrement des sommets, on peut à juste titre s’étonner qu’aucune entreprise n'ait développé cette invention. Mais revenons au moteur à eau, s’inspirant du procédé Meyer.
Une entreprise japonaise a présenté récemment sa « Génépax », qui fonctionnerait suivant ce procédé, même s’il semble que cette invention ait donné des idées à quelques escrocs, tentant de se faire passer pour les inventeurs. lien
Sur ce lien, le principe et les plans de ce moteur sont décrits en détail, même si quelques uns sont convaincus qu’il s’agit d’un hoax.lien
Pourtant, un brevet européen a bien été déposé en 1982 concernant un générateur d’hydrogène par oxydation d’un fil d’aluminium (lien), sous le nom de générateur Cornish. lien
Plus près de nous, la voiture à pile à hydrogène fait régulièrement parler d’elle. A Berlin, Gérard Feldzer, expert à l’ADEME, nous présente dans cette vidéo, un modèle de ce type de véhicule.
Cette voiture silencieuse, munie d’une pile à combustible, n’émettant que de la vapeur d’eau, fonctionne sur un principe simple : on emmagasine de l’hydrogène dans des bouteilles en fibre de carbone, lequel va alimenter la pile à combustible, qui va fabriquer de l’électricité, afin de faire tourner le moteur électrique, se dirigeant aussi vers la pile à récupération d’énergie. Ce n’est pas la seule solution propre pour faire avancer nos voitures, et personne n’ignore la quantité potentielle de méthane fabriqué qu’il existe dans notre pays (et dans le Monde) qui représenterait théoriquement 54 MTEP/an (millions de tonnes équivalent pétrole), ce qui permettrait de faire tourner la totalité du parc automobile français, poids lourds compris. lien
Ce méthane pourrait être fabriqué grâce aux 868 millions de tonnes de déchets que nous produisons annuellement, aux stations d’épuration, aux 38 millions de porcs dont on sait que les déjections d’un seul correspondent à 1,2 m3 de lisier, soit l’équivalent de 400 millions de m3 de méthane annuels.
Ajoutons-y les 2143 laiteries françaises, dont le petit lait pourrait produire chaque année 125 millions de m3 de méthane, sur le modèle de ce que font les moines de l’Abbaye du Tamier, (lien) et les 4 millions de tonnes de fumier produites par les 500 000 chevaux du pays correspondant à 400 millions de m3 de biogaz. lien
On ne peut non plus passer sous silence le méthane qui pourrait être fabriqué à partir des déchets végétaux, ou produit par nos égouts, nos fosses septiques, (il y en a plus de 5 millions dans notre pays) (lien) : ce méthane utilisé comme carburant en Norvège (lien), en Suède et ailleurs, a l’avantage supplémentaire de ne faire quasi pas de pollution. lien
Or aujourd’hui, nous sommes dépendants à 95% des importations en termes de pétrole, et il n’est pas compliqué d’imaginer les répercussions que cela pourrait avoir sur la balance commerciale de la France. Sur la question du prix, le méthane « carburant » couterait 60 cts à la pompe, bien loin des tarifs exorbitants que nous payons aujourd’hui pour l’essence ou le fuel. lien
Cerise sur le gâteau, en Espagne une usine pilote (BFS/ bio fuel system) fabrique du carburant en utilisant des algues. lien
Mais revenons à Tesla : outre sa Pierce Arrow électrique, il a mis aussi au point une turbine à vapeur qui porte son nom, et dont on peut voir le plan ici.
C’est dans une interview au New York Herald Tribune qu’il a décrit son invention un certain 15 octobre 1911, laquelle consiste en 2 éléments de base : un rotor et un stator : la vapeur circulant entre ces disques les entraîne avec elle et les fait participer à son mouvement. Tous les détails du fonctionnement de sa turbine ont été publiés le 4 novembre 1911 par André Troller sur ce lien.
Mais voici venu le moment d’évoquer le moteur à mouvement magnétique et gravitaire, lequel n’est pas une nouveauté puisque son brevet a été déposé en 1823. Sur ce lien on voit clairement une bille soumise à 2 forces : l’une horizontale, celle de l’aimant, et l’autre verticale, celle de son propre poids.
D’autres application plus récentes de ce principe sont à découvrir sur ce lien ou celui là.
Ici, une autre démonstration.
Dans le droit fil de cette technologie, Mike Brady a breveté le « Perendev magnetic motor » lequel fonctionne grâce a la force de répulsion de 32 aimants permanents. vidéo
En 1990, Troy Reed présenta son moteur à aimants permanents. Partie 1 – Partie 2.
Aux USA, le newyorkais Achilles Ligeras propose lui aussi un moteur magnétique qui fonctionne sans le moindre apport énergétique. lien
Les applications de l’énergie magnétique peuvent se décliner sous d’autres formes et Fabrice André, ingénieur en recherche et développement durable présentait dans le 12/13 Alpes, son moteur magnétique et surnuméraire, lequel permet de produire plus d’énergie qu’il en consomme, ainsi que nous pouvons le découvrir sur ce lien (caler à 6’)
Venons-en à la MHD (magnétohydrodynamique), chère à Jean Pierre Petit qui l’explique ainsi : « l’art et la manière d’agir sur un fluide, liquide ou gaz, en faisant agir sur lui des forces électromagnétiques, à condition qu’il soit suffisamment conducteur de l’électricité ». lien
Il s’agit d’un nouveau système de propulsion, consistant à « aspirer » l’air que l’on a devant, ou au dessus de soi, créant ainsi « un vide », et permettant d’atteindre théoriquement une vitesse de 15 000 km/h.
Sur une courte vidéo, Jean Pierre Petit, à décrypté une image concernant le vol d’un B2, prouvant qu’il est plus que probable que cet appareil utilise déjà la MHD. lien
Sur cette autre vidéo, une démonstration sur une maquette (caler à 6’) de l’énergie MHD, et sur celle-ci, une expérimentation dans l’eau. Il semble que Robert Grigoryants, un designer russe ait exploré la même piste, lequel assure que son moteur fonctionne sans aucun bruit, qu’il est inoffensif pour l’environnement, et le plus économique jamais créé. lien
On peut légitimement s’interroger de ne pas entendre parler plus souvent de tous ces inventeurs, mais ce serait oublier qu’une sévère et efficace censure a été mise en place afin de bloquer nombre d’inventions géniales, comme on peut le découvrir sur ce site.
Et comme dit mon vieil ami africain : « n’accuse pas le puits d’être trop profond, c’est ta corde qui est trop courte ».
L’image illustrant l’article est de l’auteur.
Merci aux internautes de leur aide précieuse
Olivier Cabanel
Source: http://www.agoravox.fr/actualites/technologies/article/energie-du-pas-cher-au-gratuit-122977