Dans son numéro diffusé le 3 mars 2012, la revue « L’Architecture d’aujourd’hui » a posé 6 questions à François Bayrou, François Hollande et Nicolas Sarkozy sur leurs priorités et leurs projets en matière d’urbanisme.
Voici la réponse du candidat Hollande :
« Le PPP était à l’origine réservé à des procédures d’urgence. C’est devenu un outil qui favorise la vie à crédit et le surendettement. A ce titre, c’est déjà un système qui a dérapé.
Cet outil a tendance à limiter la réflexion quant à la nécessité de faire ou de ne pas faire tel ou tel investissement, la contrainte financière immédiate étant réduite. Il est fondamental de réfléchir, en mobilisant le savoir-faire des architectes, à l’option de transformer, réutiliser ou modifier les constructions existantes sans se limiter à la seule option d’imaginer de nouveaux bâtiments. »
Aujourd’hui le Président Hollande déclare :
« Ils sont soit encensés soit décriés, c’est une tradition française, gardons-nous de ces à priori […] Quand une concession de service public permet de le réaliser en trois ans au lieu quinze sans un euro d’argent public, pourquoi nous en priver ? »