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3 juillet 2013 3 03 /07 /juillet /2013 11:16

 

 

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Le TGV passera-t-il à très grande vitesse en Aquitaine avant 2030 ? (Archives David Le Deodic )


Publié le 02/07/2013 à 15h09 | Mise à jour : 02/07/2013 à 16h23


Par SudOuest.fr avec AFP


Alain Rousset, Alain Juppé, ainsi que plusieurs élus de la région Aquitaine ont été reçus par le ministre des Transports Frédéric Cuvillier


Le ministre des Transports Frédéric Cuvillier a assuré mardi aux élus aquitains que "les procédures continuent" concernant la ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Hendaye, menacée de report après 2030, a rapporté le président de la région Aquitaine Alain Rousset (PS).


C'était la première fois que les grands élus aquitains, dont le maire de Bordeaux Alain Juppé (UMP) ou les présidents des conseils généraux de Gironde et des Pyrénées-Atlantiques, Philippe Madrelle (PS) et Georges Labazée (PS), rencontraient le ministre pour défendre la ligne Bordeaux-Hendaye, qui fait partie des  projets que le rapport Duron sur les transports n'a pas retenus comme prioritaires.


"Les procédures continuent, cela veut dire que les acquisitions foncières au sud de Bordeaux pour constituer un sillon réservé à la LGV continuent", a poursuivi Alain Rousset, qualifiant le ministre de "très prudent".


Pour Alain Juppé, qui s'est fendu d'un communiqué, "le report après 2030 de la réalisation des Grands projets du Sud-Ouest remettrait en question la stratégie de développement urbain et économique de Bordeaux. L’opération d’intérêt national Bordeaux Euratlantique, qui prévoit l’aménagement de près de 800 hectares et une nouvelle centralité d’agglomération, est étroitement liée à la vocation de métropole européenne de Bordeaux (...)".


"Frédéric Cuvillier nous a dit que le rapport Duron définit des priorités, hiérarchise, et qu'il appartient au gouvernement de faire des choix", a déclaré Martine Lignières-Cassou (PS), députée-maire de Pau. "La poursuite des procédures est très importante parce que les deux dossiers qui nous concernent, avec Bordeaux-Toulouse, sont très anciens".


"Le Sud-Ouest est un trou noir en matière de lignes à grande vitesse", a défendu Alain Rousset, également président de l'Association des Régions de France. "Le financement ne paraît pas insurmontable", a-t-il ajouté, rappelant son idée d'une "participation des usagers" et de revenus issus d'une taxe carbone.


Il a aussi mis en avant les risques de contentieux avec des collectivités au sud et à l'est de Bordeaux, vers Hendaye et Toulouse, qui, dans le montage financier, ont participé au financement de Tours-Bordeaux et réclameraient d'être remboursées si la LGV ne desservait pas leurs territoires.


Enfin Alain Rousset a indiqué que le président du gouvernement basque espagnol, Inigo Urkullu Renteria, a rappelé par lettre à Frédéric Cuvillier que côté espagnol, les trains à grande vitesse arriveront à la frontière en 2018. "Il est impossible d'attendre 2030, y compris pour la ligne Bordeaux-Toulouse puisque l'aéroport de cette ville est saturé", a-t-il plaidé.


Jean-Marc Ayrault dévoilera le 9 juillet le grand plan d'investissements du gouvernement, qui comportera un volet transports.

 


 

Source: http://www.sudouest.fr/2013/07/02/la-lgv-est-toujours-d-actualite-entre-bordeaux-et-hendaye-1103399-2780.php

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