Mercredi 9 octobre, une couteuse action de lobbying orchestrée par les présidents des régions Aquitaine et Midi Pyrénées organise une réunion à Paris au cours de laquelle on annoncera l'enquête publique Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Dax fragment de Bordeaux-Espagne.
Les opposants s'élèvent contre cette annonce qui fait de Bordeaux-Toulouse la dernière LGV prévue avant 2030 alors que tous les rapports officiels condamnent désormais le modèle de la grande vitesse.
Ils condamnent aussi la tentative d'y accoler un tronçon de la Bordeaux-Espagne que ces présidents de région ont tant de fois considérée comme "insécable".
Ils rappellent que la Bordeaux Espagne est reportée au moins après 2030 et que toute enquête publique prématurée est à leurs yeux illégitime et rencontrera sur le terrain une forte opposition des populations concernées. A quatre reprises, les manifestations contre cette Ligne de Grande Vanité ont réunit entre 10 000 et 15 000 personnes et les référendums locaux ont repoussé ce projet à 90% de non en moyenne dans les villages traversés.
Collectif des Associations de défense de l'Environnement (CADE)
Associations opposées aux LGV Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne