Alors que Lakua se félicite du fait que le commissaire européen a «confirmé» que la connexion du « Y basque » avec le réseau français « se fera selon le calendrier établi », la SNCF a commencé une tournée des institutions locales pour les convaincre de baisser leurs exigences sur le Tours-Bordeaux.
Arantxa MANTEROLA | BAIONA
La guerre médiatique quasi quotidienne entre les pro-LGV et les détracteurs du TAV continue d’apporter des informations contradictoires. Hier, le ministre de la Politique territoriale de Lakua, Ana Oregi, "a reçu avec grand intérêt" la réponse du Commissaire européen aux Transports, Violeta Bulc à la question de l’eurodéputée Izaskun Bilbao confirmant que la connexion du « Y basque » avec le réseau français « se réaliserait comme prévu. »
La commissaire slovène a déclaré qu’elle «dispose d’information officielle et d’initiatives concrètes du gouvernement français certifiant qu'il n'y a pas d'hésitations et que le gouvernement français n'a pas changé de position concernant les délais concernant les travaux."
Visite d’Auroux
Le même jour, le président de la SNCF a chargé l'ancien ministre du Travail de François Mitterrand, Jean Auroux, d’une tournée des institutions et des communautés de communes locales afin de leur présenter le plan des stations et des arrêts entre Paris et Bordeaux.
Les prévisions de la compagnie de chemin de fer ne sont pas aussi « rose » qu’initialement prévu. La SNCF reconnaît elle-même que le coût des péages de cette ligne est très élevé (48 euros par train et kilomètre, quand le Paris-Lyon est de 31 euros) et ce dès son lancement en 2017. Cela "nous fera perdre entre 150 et 200 millions d'euros par an juste pour cette ligne ", comme l’a affirmé la responsable des TGV français, Rachel Picard, et ce tout en proposant le même nombre de sièges qu’aujourd'hui, mais avec moins de trains en circulation.
Le travail d’Auroux consiste à convaincre chaque partie de "faire des efforts". Il leur demande de ne pas attendre autant d'arrêts et de services que ceux prévus lors de leur contribution financière à la construction de la ligne. Pour sa part, le concessionnaire Lisea, une filiale de Vinci, se dit prêt à revoir le coût du péage si on lui garantit plus de trains en circulation.
* Lakua = Le Gouvernement Basque
Lakua esperanzada con la conexión del TAV y la SNCF angustiada por los costes
Mientras Lakua se felicita porque la comisaria europea ha «confirmado» que la conexión de «Y vasca» con la red francesa «se hará en el plazo previsto», la SNCF inicia una gira entre las instituciones locales para convencerlas de rebajar sus demandas en la Tours-Burdeos.
Arantxa MANTEROLA|BAIONA
La guerra mediática cuasi cotidiana entre los favorables y los detractores de la alta velocidad sigue deparando noticias contradictorias. Ayer, la consejera de Política Territorial de Lakua, Ana Oregi, «recibía con interés» la respuesta de la comisaria europea de Transportes, Violeta Bulc, a la pregunta de la eurodiputada Izaskun Bilbao ratificando que la conexión de la «Y vasca» con la red francesa se «realizará en el plazo previsto».
La comisaria eslovena aseguró que «dispone de información oficial e iniciativas concretas del Gobierno francés certificando que no existen vacilaciones y que el Gobierno galo no ha cambiado su posición respecto a los plazos para realizar las obras».
Gira de Auroux
El mismo día, el exministro de Trabajo de François Mitterrand Jean Auroux comenzaba por encargo del presidente de la SNCF una gira entre las instituciones y mancomunidades locales para presentarles el plan de estaciones y paradas entre París y Burdeos.
Las previsiones de la compañía ferroviaria no son tan halagüeñas como las vendieron en un principio. La propia SNCF reconoce que el coste de los peajes de esa línea será muy elevado (48 euros por tren y kilómetro, cuando en el París-Lyon es de 31 euros), lo que desde su puesta en marcha en 2017 «nos hará perder entre 150 y 200 millones de euros al año solamente en dicha línea», como ha afirmado la patrona de los TGV franceses, Rachel Picard, y ello proponiendo el mismo número de plazas para viajar que hoy pero con menos trenes en circulación.
La labor de Auroux consiste en convencer a cada parte para que «hagan esfuerzos». En el caso de los enters locales piden que no esperan tantas paradas y servicios como las que condicionan su aportación económica a la construcción de la línea. Por su parte, la empresa concesionaria Lisea, filial de Vinci, se dice dispuesta a revisar el coste del peaje si se le garantizan más trenes en circulación.