Communiqué de presse
La période de confidentialité imposée par le préfet étant passée, le CADE a enfin pu obtenir le dossier présenté par Sudmine.
On y apprend par exemple que Sudmine pourrait abandonner son projet "suite à l'identification d'un phénomène rédhibitoire", notamment une "levée de boucliers incontournable".
On y apprend aussi que l'entreprise minière prévoit explicitement la possibilité, à la fin des 3 ans de ce premier permis de recherche, de solliciter son renouvellement "afin de se focaliser sur l'or primaire, impliquant l'apport de moyens considérables, tant en termes de technique, que de coûts envisagés". L'or primaire est celui contenu dans la roche-mère, dont une partie a été arraché ou érodé avant de se retrouver "libre", dans les alluvions.
Dans sa communication, Sudmine n'a pourtant parlé que de son intention d'aboutir à l'exploitation d'un "or libre, facilement récupérable à l'aide de moyens mécaniques simples", sans évoquer cette autre perspective : si de l'or libre est trouvé, partir à la recherche du filon enfoui dans la roche-mère dont il provient, avec des moyens d'exploration puis d'exploitation dont les impacts sur l'environnement et les espaces nature ls ou agricoles sont considérables, bien loin des méthodes "artisanales ou semi-industrielles" annoncées.
Pour faire le point sur les données connues du projet Sudmine, sur les procédures, et pour montrer des exemples de mines d'or exploitées en France,
Le CADE, en partenariat avec l'association UDE (Ustaritz Défendre l'Environnement) organise une réunion publique le vendredi 25 septembre à 20h, salle Lapurdi à Ustaritz.