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26 juillet 2018 4 26 /07 /juillet /2018 09:54

 

 

 

Pour rappel : 733 communes recensées à ce jour ont dit NON au Linky et à son « monde »

 

Eure, des maires à l’assaut du compteur Linky

 By José Alcala ,  12 juillet 2018

Linky : des maires se rebellent…… ET votre maire que fait-il?!!

C’est une lutte que mène Arnaud Levître, le maire d’Alizay, depuis longtemps, contre les compteurs Linky, dernière création technologique du groupe ENEDIS filiale d’EDF. Il s’agirait d’un compteur dit « intelligent » capable de contrôler et capter à distance la consommation d’énergie électrique de chaque abonné. Derrière la performance technique se cacherait un système d’espionnage qui mettrait à mal la vie privée des français, sans compter la dangerosité, pour la santé, d’ondes néfastes. Plusieurs maires du département créent un collectif pour une alternative au Linky. Interviews vidéo:

Le maire d’Alizay n’est pas le seul élu, en France, à s’insurger contre le nouveau dispositif d’ENEDIS. Presse et télévisions nationales évoquent le sujet depuis près d’un an. Des associations de consommateurs s’y sont mises également. Les abonnés, eux, sont partagés. Certains redoutent la nouveauté et d’autres adhèrent à la nouvelle technique.

Linky : des maires se rebellent…… ET votre maire que fait-il?!!

Les opposants au projet sont de plus en plus nombreux

Arnaud Levître, lui, n’en démord pas. Il vient de créer un collectif d’élus et appelle des maires du département à le rejoindre pour guerroyer contre Linky. Ils sont huit, à ce jour, et d’autres devraient arriver prochainement. Il y a un an, précise Arnaud Levître, il y avait 300 regroupements de maires en France et aujourd’hui ils sont 630 regroupant plus de 5 000 plaignants. Un travail de communication, intense, va se développer  à l’adresse des consommateurs pour leur livrer ce que recouvre, en réalité, Linky.

Les raisons de la colère

Elles sont de plusieurs ordres: « Des dérives liberticides et financières de ce nouveau système de surveillance à distance, dénoncées par la CNIL et la Cour des Comptes ». INEDIS affirme que les compteurs sont gratuits et en réalité seront facturés, subrepticement, autour de 200€ à l’abonné » . Également, au nom du principe de précaution de santé. Les appareils émettraient des ondes dangereuses, ainsi que des risques sérieux d’incendie auxquels les compteurs seraient exposés. Et puis, ajoute Arnaud Levître, le simple respect du consentement mutuel », ce qui pose la question sur le forcing d’une filiale privée envers les consommateurs. Le collectif de maires dénoncent, en plus, « un dispositif coûteux pour le consommateur mais très avantageux pour ENEDIS. Ce qui est une aberration économique et écologique. ENEDIS va remplacer des compteurs dont la longévité est de 30 ans par des Linky dont la durée est estimée à 10 ans ».

 

La marge de manœuvre des élus

L’affaire ne sera pas simple. Le principe du compteur moderne a été adopté au niveau européen. Arnaud Levître s’appuie sur la légitimité des élus locaux en s’opposant par arrêté municipal à l’installation de LINKY dans les communes, « ce texte aura force de loi et ENEDIS ne pourra y contrevenir », précise-t-il.

 

Bras de fer et de bras d’honneur

Le préfet de l’Eure exige des maires l’annulation des arrêtés municipaux et leur donne deux mois pour exécution, faute de quoi il les fera annuler et autorisera ENEDIS à poser les compteurs. C’est un bras de fer qui s’engage, dans l’Eure, les élus concernés pourraient riposter par un bras d’honneur.

Les Premiers maires du collectif

Ils sont au nombres de huit: Arnaud Levître maire d’Alizay, Philippe Halot maire de Bourg-Beaudouin, Jean-Luc Etur maire de Letteguives, Jean-Louis Chausson adjoint au maire de Val d’Hazay, Marie-Claude Marien adjointe au maire de Gaillon, Jean-Claude Duplouis maire de Fontaine-Bellenger, Jean-Pierre De Witski adjoint au maire de Fontaine-Bellenger, Yves Lanic maire d’Amfreville-sous-les-Monts. D’autres maires sont membres du collectif mais n’ont pu faire le déplacement ce matin, tel Gérard Volpatti maire de Saint-Marcel.

 

 

 

Source : http://cameradiagonale.fr/eure-des-maires-a-lassaut-du-compteur-linky/

 

Compteurs Linky : dans cette commune de la Manche, le bras de fer entre élus et préfet est engagé

Le 23 juillet 2018 à 18:21

Les élus de Saint Amand Villages (Manche) ne veulent pas du compteur Linky. - Didier Raoult

Les élus de Saint Amand Villages (Manche) ne veulent pas du compteur Linky. - Didier Raoult

Dans la commune nouvelle de Saint-Amand Villages (Manche), près de Saint-Lô, les élus ont voté contre la pose de compteurs Linky. Bien que désavoués par le préfet, ils campent sur leur position. Le bras de fer est engagé.

Lancé en 2015, le déploiement du nouveau compteur communicant Linky dans les 35 millions de foyers de l'Hexagone suscite une vive polémique. A Saint-Amand Villages (Manche), près de Saint-Lô, une fronde s'est constituée pour empêcher la pose de ces compteurs.

 

Le préfet intervient

Lors de la réunion du conseil municipal du mardi 29 mai 2018 à Saint-Amand Villages, la majorité des élus avait émis un avis défavorable quant à la pose de ces compteurs.. Cette décision a été retoquée par le préfet de la Manche Jean-Marc Sabathé, qui a envoyé un courrier en date du vendredi 8 juin 2018, concernant la délibération des élus de Saint-Amand Villages.

 

Les élus n'en démordent pas

Le préfet évoque une "délibération entachée d'illégalité pour défaut de compétence" et s'appuie sur "le transfert de compétences pour électricité délivré au Syndicat Départemental d'Énergies de la Manche". Lors du dernier conseil municipal du mardi 16 juin 2018, le conseil municipal, après en avoir délibéré, est resté sur sa première décision et a refusé à l'unanimité de ses membres de retirer sa délibération du mardi 29 mai 2018. Un bras de fer est engagé.

 

 

 

Source : https://www.lamanchelibre.fr/actualite-556743-compteurs-linky-dans-cette-commune-de-la-manche-le-bras-de-fer-entre-elus-et-prefet-est-engage

 

Compteur Linky : le maire d’une commune près de Toulouse engage un bras de fer avec l’État

La Ville de Ramonville, près de Toulouse, a pris un arrêté concernant le compteur Linky. Le préfet de Haute-Garonne demande au maire de retirer cet arrêté. Ce que l'édile refuse.

Publié le 22 Juil 18 à 8:05

La petite boîte vert fluo prénommée Linky continue de faire polémique. (©Actu.fr)

La petite boîte vert fluo prénommée Linky continue de faire polémique. (©Actu.fr)

La grogne s’organise parmi les élus locaux. Près de Toulouse, la Ville de Ramonville (Haute-Garonne) a pris un arrêté municipal concernant le déploiement généralisé du compteur Linky sur son territoire.

Dans un communiqué, la municipalité expliquait en juin dernier :

Les messages contradictoires des professionnels et des anti-Linky n’aident pas à y voir plus clair et ont conduit la municipalité à privilégier le principe de précaution. L’objectif premier de cet arrêté est d’affirmer la volonté de la municipalité que soient respectés les droits de ses administrés et entendues leurs inquiétudes légitimes. Aussi, cet arrêté met principalement en avant la nécessité de consentement et d’accord expresse des personnes concernées.

Pour faire simple, le maire de Ramonville laisse le choix à ses habitants de refuser (ou non) la pose de cette petite boîte verte qui fait polémique. 

 

LIRE AUSSI : Une nouvelle commune laisse à ses habitants le choix de refuser les compteurs Linky, près de Toulouse

 

Pas un cas isolé

Cet arrêté n’est pas un cas isolé. À Blagnac, sur le territoire de Toulouse Métropole, Joseph Carles avait lui aussi pris un arrêté municipal, dès le 17 mai 2018, afin de réglementer l’installation des compteurs Linky sur la commune. Une manière, selon l’édile, de répondre « aux préoccupations de nombreux Blagnacais » à ce sujet. 

 

LIRE AUSSI : Près de Toulouse, des habitants peuvent désormais refuser l’installation du compteur Linky

 

S’ajoutent aussi à la liste les communes de Portet-sur-Garonne et de Castanet-Tolosan. De son côté, la Ville de Toulouse dit ne pas avoir l’intention de prendre une telle mesure.    

 

LIRE AUSSI : À Castanet-Tolosan aussi, les habitants peuvent refuser l’installation du compteur Linky

 

Bras de fer avec le préfet

Il faut dire que le sujet est sensible… Un bras de fer s’est d’ailleurs engagé entre le maire de Ramonville et l’État. Le préfet de la Haute-Garonne a écrit au maire afin d’obtenir le retrait de cet arrêté municipal.

 

LIRE AUSSI : Les compteurs intelligents Linky débarquent à Toulouse : ce qui va changer pour vous

 

Contacté par Actu Toulouse, le maire Christophe Lubac prévient déjà qu’il ne retirera pas cet arrêté :

L’État veut mettre la pression sur les communes… Dans son courrier, le préfet estime, d’une part, que la commune n’est pas compétente pour intervenir sur ce domaine ; d’autre part, qu’il n’est pas avéré que le compteur Linky puisse causer des problèmes de santé. 

 

Bientôt une action commune ?

Si l’élu local estime que l’État fait fi du principe de précaution, il juge aussi le courrier du préfet hors-sujet: Notre arrêté était motivé par le fait de donner la liberté de choix aux citoyens. Nous sommes sur un droit constitutionnel. 

Le préfet peut encore déférer l’arrêté devant le juge administratif.

 

LIRE AUSSI : Un avocat de Toulouse part en croisade contre le compteur de consommation électrique Linky

 

Le maire de Ramonville précise aussi avoir écrit à Sandrine Mörch, députée de la circonscription, pour qu’elle s’empare du sujet et porte le débat à l’Assemblée Nationale lors d’une question au gouvernement, voire un amendement. « Nous attendons toujours une réponse de sa part », regrette Christophe Lubac. 

En attendant, l’élu dit déjà réfléchir à une action commune avec d’autres maires mobilisés sur le sujet. 

 

 

 

Source : https://actu.fr/occitanie/ramonville-saint-agne_31446/compteur-linky-maire-dune-commune-pres-toulouse-engage-bras-fer-etat_17864976.html

 

Pour rappel : le Préfet ne peut pas faire retirer une délibération ! Seul le tribunal administratif peut agir. Le préfet peut seulement demander un « déféré préfectoral ».

La délibération municipale contre linky est donc valable jusqu'à la décision du tribunal administratif... par conséquent les poses du linky sont illégales dans ce laps de temps !

Par ailleurs donner le choix aux habitants est une très mauvaise solution puisque le système linky impacte l'ensemble de la population avec le cpl qui sera injecté dans tout le réseau électrique de la commune y compris chez ceux qui n'auront pas le linky !!!

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