05/02/2013 Antton ROUGET
2016… 2017… 2018. Les années s’égrainent les unes après les autres. Et la date de la mise en service de l’“Y basque” recule au fil des semaines.
Dans un entretien accordé au quotidien El Correo, c’est Ana Oregi qui a porté une nouvelle estocade à ceux qui voyaient le train à grande vitesse dès 2016 ou 2017 au Pays Basque Sud.
La nouvelle conseillère à l’Environnement du gouvernement de la Communauté autonome basque (CAB) a jugé qu’il est “difficile de calculer” la date de mise en service de la ligne à grande vitesse et qu’il y a “beaucoup d’inconnues” pour que cela se fasse en 2018. “Électrification des lignes, voies d’accès, essais…” : Ana Oregi considère qu’il faut “une paire d’années supplémentaires [par rapport à 2016, ndlr]” pour terminer les travaux, “et même dans ce cas-là, il y a beaucoup d’inconnues pour arriver à cette date”.
La conseillère a par ailleurs réitéré la nécessité de “redéfinir” et “établir un calendrier des priorités” des projets d’infrastructures financés par le gouvernement de Gasteiz. “Cette année et l’année prochaine, les investissements en la matière seront vraiment faibles, c’est du pur réalisme”, a rappelé Ana Oregi.
Après avoir martelé que “l’Y basque serait prêt dès 2017”, le président du conseil régional, Alain Rousset, a lâché à l’occasion de ses vœux à Bayonne, le 21 janvier, que le projet “pourrait avoir un peu de retard”.