Rédaction 24/09/2012
La pollution des eaux de l'estuaire de la Bidasoa par des bactéries fécales est toujours trop élévée. Le gouvernement basque a interdit pour la 5e année consécutive le ramassage de coquillages.
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Le gouvernement basque a interdit pour la 5e année consécutive le ramassage de coquillages dans la baie de Txingudi, selon le quotidien El Diario Vasco.
La pollution des eaux de l'estuaire de la Bidasoa par des bactéries fécales est toujours trop élevée. Les autorités ont tout de même observé une amélioration de la qualité de l'eau ces dernières années à tel point que le gouvernement pourrait lever l'interdiction l'année prochaine.
Pour que l'interdiction soit levée, les concentrations en bactéries fécales (Escherichia coli) doivent se situer dans 90% des dix derniers prélèvements au-dessous du seuil fixé pour que les coquillages soit considérés aptes à la consommation humaine, a précisé Oihana Solaun du Centre technologique Azti-Tecnalia au Diario Vasco.
Les quatre prélèvement réalisés l'an dernier se situaient au-dessous du seuil fixé, mais le dernier a largement dépassé le seuil. L'Azti-Tecnalia et le gouvernement basque disent ne pas connaître l'origine de la pollution fécale.
Fin août, l'association Action Citoyenne Environnementale (ACE) d'Hendaye avait adressé une lettre ouverte au maire d'Hendaye pour l'interpeller sur l'apparition d'une mousse qui avait entouré toute la baie de Txingudi et qui ne pouvait être, selon eux, que "l'émanation d'une pollution chimique".
Dans sa lettre, ACE demande qu'une évaluation des incidences soit effectuée au niveau du port de la Floride, de possibles rejets provenant de la gare et des entreprises situées à Bera.