Photo prise lors de la manifestation d'Hendaye le 23 janvier 2010
80 sondages de terrains sont annoncés par Réseau Ferré de France du 15 novembre au 15 janvier sur la traversée du Pays Basque. Pour permettre à RFF de faire ces sondages, le préfet a pris un arrêté pour autoriser la pénétration dans les propriétés.
Or, comme la société qui va pénétrer dans les dites propriétés ne va pas se contenter d’humer l’air mais va aussi effectuer des sondages et prélever de la terre, c’est un arrêté d’occupation temporaire qu’aurait du prendre le préfet. Et s’il ne l’a pas fait c’est parce que cet arrêté là est plus contraignant pour RFF.
C’est donc le préfet qui est hors la loi. Mais l’Etat nous envoie également deux escadrons de gendarmes mobiles pour accompagner amicalement ces sondages illégaux. (Sud- Ouest du 29 octobre).
Alors que la convention financière qui vient d’être adoptée par la région pour le financement de Tours-Bordeaux (PS, UMP et MODEM sauf M Lasserre) prévoit un réajustement de 6,7 milliards à 7,8 milliards, que la part du privé (Vinci) que tout le monde pensait être fixée à 50% n’est en fait que de 29%, et que la LGV risque de coûter près de 5000 euros à chaque foyer fiscal, qu’il soit ou non concerné par le tracé, il est intéressant de calculer à combien reviennent ces deux escadrons de gendarmes mobiles.
Deux fois 85 gendarmes avec un salaire moyen de 1800 euros et une indemnité journalière de 120 euros par jour, cela fait : (170 x 1800) + (120 x 170 x 30) : 918 000 euros par mois. Comme ils vont rester deux mois, cela fait 1 836 000 d’euros.
Une paille ! C’est donc le prix pour imposer aux populations un projet dont ils ne veulent pas. Monsieur, le préfet voudra bien tout de même, pour la forme, nous indiquer qui paye ici ?
Quant aux populations, profondément méprisées, elles ont le choix, ou se prosterner devant tant d’arrogance, ou relever la tête.
Et la tête haute nous serons des milliers le samedi 11 décembre à 15h à Lauga à Bayonne à défiler derrière les tracteurs, les associations et les élus.
Victor Pachon porte parole du CADE et des associations.