Remise de la Charte d'Hendaye au Parlement Européen (photo ACE)
La remise de la Charte d'Hendaye auprès des parlementaires européens a eu lieu le 18 mai 2010 au
Parlement de Strasbourg. C'est pour nous un événement majeur qui nous permet de commencer à
établir des relations avec les parlementaires européens. L’Europe, de par sa contribution financière,
rend possible la construction de LGV par les états, et il est donc nécessaire de faire connaître aux
députés européens l 'ampleur de la protestation dans les régions impactées, ainsi que l'opacité et les
irrégularités des modes de décision, et la nuisance de ces projets.
Le 18 mai à Strasbourg des délégations signataires de la Charte d'Hendaye de toute le France, mais
également d'Italie et de l'état espagnol étaient présentes. Soit plus de 200 militants.
Une douzaine de députés sont venus nous écouter et assister à la remise de la Charte. Celle-ci a été
symboliquement remise à Madame Isabelle Durant, Vice Présidente du Parlement européen. Les
députés présents étaient :
Députés français :
Catherine Grèze, ALE, co organisatrice de la réunion
José Bové, ALE
Sandrine Bélier, ALE
Malika Benarab- Attou, ALE
Yannick Jadot, ALE
Patrick Le Hyaric, GUE
Jean Luc Bennahmias, ADLE
Députés d'autres pays :
Sonia Alfano, Italie, ADLE, co organisatrice de la réunion
Isabelle Durant, Belgique, ALE, Vice Présidente du Parlement européen.
Luigi de Magistris, Italie, ADLE
Joe Higgins, Irlande, GUE
Michaël Cramer, Allemagne, ALE, siégeant à la Commission Transport
Eva Lichtenberger, Autriche, ALE, Vice Présidente, siégeant à la Commission Transport
ALE : groupe des verts / Alliance Libre Européenne
ADLE : Alliance des Démocrates et des Libéraux pour l'Europe (en France, le Modem)
GUE : Gauche Unitaire Européenne
Suite aux contacts établis avec les députés européens, trois d'entre eux (Catherine Grèze, Sonia
Alfano et Joe Higgins), qui représentent 3 groupes politiques différents, ont co signé une question
écrite au Commissaire aux Transports, demandant comment en ces périodes de crise liée à un
endettement excessif des états la construction d'infrastructures à la rentabilité douteuse pouvait se
faire, et demandant la mise en place d'un véritable débat démocratique autour de ces projets de
LGV.
L'étape européenne suivante sera donc la réponse écrite que doit donner la commission des
transports.
Et en attendant, la lutte locale continue !