La réponse pourrait être simple et ne perturberait aucun esprit en disant qu’il y a des poissons, des pêcheurs et quelques autres broutilles…
Sauf que la pluviométrie exceptionnelle de ces derniers mois, de ces derniers jours a amené dans le lit de l’Adour d’énormes quantités d’eaux douces qui ont joué leur rôle d’éboueur en ramenant des volumes de déchets de toute nature, à commencer par le plus naturel, le bois.
Mais aussi de volumineux autres déchets d’emballages plastiques et autres, des objets de consommation jetés et ce qu’il y a le plus à craindre des produits chimiques et des hydrocarbures venant des inondations et infiltrations.
A l’exemple du sol de l’ancien stockage Raffinerie du Midi au Boucau, véritable éponge à hydrocarbures et créosote, le même type de produits toxiques que le chantier Marinadour à Bayonne et dont des effluents irisaient et odorisaient les bords du fleuve ce dimanche comme à chaque épisode important de pluie. Des militants de l’association IDEAL ont à nouveau alerté la Police de l’eau.
Alerter car il s’agit de ne pas oublier que l’Adour est déjà dramatiquement malade de la pollution chimique par les PCB (pyralène) et dioxines contaminant les poissons rendus non commercialisables et non consommables selon les Préfectures, ce qu’aurait oublié de préciser l’émission Thalassa de vendredi 7 juin 2013. Pas les associations !
Bayonne le 10 06 2013
Commission Eau du CADE : associations IDEAL, ACE Hendaye, SEPANSO, Santé Environnement Pays Basque, ZIP Adour, Attac Pays Basque, Ortzadar, Mouguerre cadre de Vie, Association Comité de soutien aux victimes de Fertiladour.