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14 avril 2012 6 14 /04 /avril /2012 18:04

 

 

 

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Michèle Alliot-Marie charge les hauts fonctionnaires sur le dossier de la LGV
(photo J.-D. C./« SO »)


http://www.sudouest.fr/img/trans.gifPar Arnaud Dejeans


14 avril 2012


L'ex-ministre tire à boulets rouges sur RFF. Alain Rousset contre-attaque.


Après sa sortie médiatique de cette semaine, où Michèle Alliot-Marie critique l'attitude de Réseau ferré de France (RFF) et menace de saisir la justice, l'ex-ministre en remet une couche. Hier, lors d'une conférence de presse organisée au pied levé dans la mairie de Saint-Jean-de-Luz (64), elle a chargé le « lobby des hauts fonctionnaires », « cette classe intermédiaire qui ne respecte pas les institutions républicaines ». Des critiques qui rappellent le discours de Nicolas Sarkozy quelques jours plus tôt.


MAM a trouvé une bonne occasion d'emboîter le pas au président-candidat suite à la validation du tracé de la nouvelle ligne ferroviaire entre Bordeaux et l'Espagne, projet contre lequel elle s'oppose depuis des années : « Le directeur général du ministère des Transports a signé un document validant le tracé de la LGV sans même en informer son ministre ou le Premier ministre », confirme-t-elle en assurant qu'elle a contacté depuis Thierry Mariani et François Fillon : « Ils sont tombés des nues car ils n'étaient pas au courant que ce document avait été signé et envoyé à la direction de RFF. »


« Divergence d'intérêts » 

La mutation d'un membre du cabinet Fillon, en charge du dossier LGV, vers un poste à responsabilité à RFF a également soulevé l'indignation de la députée. Dans les deux cas, l'ex-ministre étudie la possibilité de porter ce dossier devant la justice, même si elle ignore encore « si ces recours sont recevables juridiquement ». La première adjointe à la mairie de Saint-Jean-de-Luz, qui risque un retour de bâton dans ce dossier, se donne un délai de deux mois pour entamer une procédure.


En attendant, le président du Conseil régional d'Aquitaine, Alain Rousset, et le premier vice-président chargé des infrastructures, Bernard Uthurry, ont réagi : « Il est choquant qu'une ancienne ministre d'État conteste ainsi une décision d'intérêt général prise selon des principes démocratiques. Il est plus étonnant encore de lire une mise en cause de la légitimité du travail réalisé par RFF et du directeur général des infrastructures qui a concrétisé l'engagement de l'État français pour ce projet, comme l'ont confirmé le Premier ministre en janvier et la ministre de l'Écologie en février. »

 


Source ; http://www.sudouest.fr/2012/04/14/lgv-michele-alliot-marie-persiste-et-signe-687649-710.php

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