L’association écologiste Sustrai nous apprend que la première pierre des travaux du TAV entre Iruñea-Castejónn pourrait être posée alors que la déclaration d’impact environnemental est caduque. Cette licence a été donnée en 2004 et n’est valable que pour 5 ans.
Ce n’est pas la première fois que Sustrai dénonce ce type de subterfuge et rappelle que l’année dernière elle en a fait part au ministère du Développement espagnol ainsi qu’au ministère de l’Environnement.
Ces deux entités administratives ont ignoré l'avertissement de Sustrai et émis des lettres aux municipalités concernées pour tenter d’actualiser la déclaration d'impact environnemental. Le Collectif dénonce le caractère illégal de ces documents et a décidé de faire appel auprès de la Haute Cour. Le tribunal spécial espagnol a accepté d'entendre l'appel déposé par l'association environnementaliste, mais n'a pas encore statué sur la question.
Lorente a également souligné le coût économique et l’impact social que peut avoir ce type d'infrastructure pour les habitants de Navarre. En ce qui concerne la sphère économique, Pablo Lorente a déclaré que ces travaux peuvent coûter une centaine de millions d’euros et résultent être un gaspillage vu la situation présente et la crise économique.
Pour ce qui est du domaine social, le collectif Sustrai pense que le « Couloir Navarrais » ainsi que l’ « Y Basque » représentent un « véritable attentat « en ce qui concerne la législation actuelle en matière environnementale, « Une attaque frontale à la santé des personnes », « un gaspillage économique énorme et un véritable mensonge au niveau de l’opinion ».