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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 11:13

 

 

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10/01/2012 L.B.


Deux bus d’élus se sont rendus hier à Bordeaux pour exprimer au Comité de pilotage du Grand Projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO) leur souhait de voir mettre un terme définitif au projet de LGV en Pays Basque (voir notre édition du 6 janvier dernier).


En effet, le Comité de pilotage, dirigé par le préfet de Région, décidait hier d’un tracé pour les deux lignes nouvelles Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne. Cette décision sera ensuite envoyée pour acceptation au ministère de l’Ecologie en charge des Transports. S’engagera alors la préparation du dossier d’enquête d’utilité publique, prévue pour fin 2013.


Les maires ont été reçus 

“Nous avons pris nos responsabilités, à eux maintenant de prendre les leurs”, a réagi le conseiller général et maire de Saint-Pierre-d’Irube Alain Iriart, depuis Bordeaux.


Parmi les 80 élus qui s’étaient déplacés jusqu’à Bordeaux, les maires seulement (une douzaine) ont pu être reçus quelques minutes pour échanger avec le préfet.


Si Filipe Aramendi, élu d’Urrugne, reste un peu pessimiste (“Je pense qu’ils ont été reçus par politesse [...] mais le projet continue d’avancer”), Alain Hiriart, lui, veut croire que “les choses peuvent avancer petit à petit”.


A noter que si la plupart des maires présents à Bordeaux étaient revêtus de leur écharpe tricolore, d’autres ont choisi de porter celle d’Udalbiltza.


Victor Pachon, porte-parole du Cade (Collectif des associations de défense de l’environnement), maintient fermement son opposition au projet : “Concernant le Pays Basque, les travaux ne pourront commencer que lorsque la saturation sera avérée, c’est-à-dire pour l’instant pas avant 2035. [...] Nous contestons le fait que l’on puisse s’engager sur la voie d’une déclaration d’utilité publique tant que toutes les études ne sont pas terminées”, poursuit-il, en répétant : “Ce que nous réclamons c’est l’arrêt définitif du projet”.


“Clientélisme identitaire” 

Par ailleurs, trois élus communistes ont fait passer un communiqué hier matin expliquant pourquoi ils ne prenaient pas part à cette manifestation. Yvette Debarbieux, Christelle Cazealis et Dominique Mélé, respectivement élus de Saint-Jean-de-Luz, Hendaye et Urrugne, estiment qu’“avec l’argument réducteur ‘La LGV ne passera pas au Pays Basque !!!’, ces élus s’empêtrent dans leur contradiction politique et jouent le jeu d’un certain clientélisme identitaire”.

 


Source : http://www.lejpb.com/paperezkoa/20120110/314454/fr/Les-elus-basques-etaient-hier-a-Bordeaux

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