Ou comment les académies de médecine, des sciences et des technologies ruinent leur crédibilité en aidant les amis dans le besoin.
L'amiante et le mediator on montré la faillite de nos institutions sanitaires, l'académie de médecine n'a tiré aucune leçon de ses 90 ans de silence avec l'amiante, les experts en prévention de risques liés aux rayonnements n'ont rien vu venir sur le risque de sur-irradiation par les appareils de radiothérapie de 1987 à 2007 quasiment sous leur nez dans les hôpitaux.
Lorsqu'un opérateur en l'occurence Bouygues Télécom est condamné à démonter une antenne relais le 16 février 2009, l'académie de médecine se mobilise en à peine 15 jours pour prévenir le risque sanitaire du démontage d'une antenne relais comme l'a signalé le Canard Enchainé qui ne répond pas à cette question :
Quelle est la valeur scientifique de ce document ?
Le communiqué du 3 mars 2009 de l'académie de médecine sur son site
Pendant plus d'un an, on pouvait télécharger une version Word dénommée : Antennes[1].doc qui a semble-t-il disparu du site de l'académie de médecine ou à propriété on lisait que ce document a été corrigé par André Aurengo le 03/03/2009 a 21h05 , confortant ce qu'écrit le canard sur l'auteur présumé du communiqué. on ne trouve plus qu'une version datée du 4/03/09 au matin. Ce communiqué revendique son droit de faire pression sur la justice ignorante suite a la condamnation d'un opérateur, l'académie se devant de porter la bonne parole de la vraie science.
Les académies n'hésitent pas à réécrire la science pour les besoins de la cause comme nous allons le constater.
1° élément de tromperie : les niveaux d'exposition à prendre en compte
On lit : « être exposé pendant 24 heures à une antenne à 1volt par mètre »
Cette valeur de 1V/m est la seule mentionnée dans ce document. Un minimum d'honnêteté de la part d'un organisme scientifique pour prétendre à l'absence de risque connu est d'utiliser un majorant des niveaux relevés ou au moins un maximum qu'il connaît car on n'a jamais vu quelqu'un exposé au lobe principal d'une antenne être exposé à une moyenne nationale ! Autre problème un moyenne journalière n'est pas significative pour certains risques reconnus par la loi où c'est le maximum qui compte.
Voila quelques mesures officielles du site Cartoradio.
Besançon 3,8V/m mesuré à 40 m de l'antenne
Courbevoie 4,53 V/m à 100 m de l'antenne
Lyon 5,75 V/m mesuré à 50m de l'antenne
Courbevoie 6,97V/m à 20 m de l'antenne
Antibes 11,8V/m mesuré à 30m de l'antenne
Ou annoncés par le COMOP : 15,4V/m et 12V/m.
L'académie a présenté dans ce document une valeur 12 fois à 15 fois plus faible(en V/m) soit 225 fois en densité de puissance à ce que l'on peut être exposé au maximum selon les mesures maximales officielles, c'est une grossière falsification des éléments à prendre en compte pour exclure tout risque connu.
Les mesures officielles démontrent le caractère trompeur des valeurs exibées par l'académie de médecine pour nier tout effet ou risque connu .
2° élément de tromperie : l'absence de risque connu autre que thermique.
« On ne connaît aucun mécanisme par lequel les champs électromagnétiques dans cette gamme d’énergie et de fréquence pourraient avoir un effet négatif sur la santé. L’OMS1 et le Scenihr2 se sont prononcés unanimement sur l’absence de risque de ces antennes. »
C'est définitif Mr « On » ne connaît même pas un mécanisme pouvant avoir un effet négatif mais la gamme d'énergie et de fréquences mentionnée par l'académie sont les niveaux imposés par les stations de base et on l'a vu plus haut sur des mesures officielles dépassent régulièrement 3V/m jusqu'à plus de 100 mètres des antennes relais et peuvent aller jusqu'à 12 V/m et même 15V/m et non 1V/m pour des fréquences de la téléphonie mobile de 900Mhz 1,8Ghz et 2,1GHz.
Lecture de la documentation des outils de travail des médecins de l'académie
Environ 20 millions d'appareils électroniques médicaux sont utilisés à domicile en France (tensiomètres, thermomètres, lecteurs de glycémie stéthoscope, etc. Ainsi que des millions d'autres appareils (détecteur de chute dans les piscine ou électrostimulateurs musculaires etc...) dont un dysfonctionnement peut présenter un risque pour la santé voire tuer par ses conséquences ! Pour la commission de sécurité des consommateur ces appareils doivent apporter une information fiable. Ces dispositifs médicaux : tensiomètres thermomètres etc, sont aussi les outils de travail quotidiens des médecins de l'académie. Leur documentation concernant les ondes électromagnétique mentionne « niveau de test 3V/m de 80Mhz a 2,5GHz » « niveau de conformité 3V/m » ,« Les forces de champs d’émetteurs RF fixes, telles que déterminées par une étude électromagnétique du site, doivent être inférieures au niveau de conformité dans chaque bande de fréquences » et parmi les source de risque : « tels que stations de base pour radiotéléphones (cellulaires/sans fil) » :
Il est difficile d'être plus clair sur l'existence d'un risque et d'une limite de 3V/ pour le prévenir ainsi que la mise en cause des antennes relais comme source du risque.
La documentation donne aussi des distance de sécurité à respecter (distance = 2.33*racine(Puissance) qui dépassent 100 mètres en cas d'exposition au lobe principal d'une antenne tribande ! (p>4000W)
les constructeurs de ces appareils démentent formellement l'académie de médecine puisque les valeur mesurée officiellement vont jusqu'à 12V/m et 3V/m peut être imposé à plus de 100 mètres des stations de base et les fréquences en causes sont en plein dans la gamme de 80Mhz à 2,5GHz.
La norme Internationale IEC60601-1-2 dans son préambule page 130 est on ne peut plus claire sur l'existence de risque et de limites à respecter
« Bien plus important encore, l'existence des normes d'IMMUNITE ELECTROMAGNETIQUE est essentielle pour assurer la sécurité des APPAREILS et des SYSTEMES ELECTROMEDICAUX »
et mise en garde sur la responsabilité a dépasser les niveaux d'immunité
« à L’ORGANISME RESPONSABLE et à L’OPERATEUR de sorte qu'un ENVIRONNEMENT ELECTROMAGNETIQUE compatible puisse être maintenu, afin que l'APPAREIL ou le SYSTEME ELECTROMEDICAL fonctionne comme prévu. »
Enfin les Tables 5 et 6 de cette norme reprennent les même déclarations que les constructeurs et la limite de 3V/m.
cette norme dément formellement l'académie de médecine.
La fondation santé radiofréquences mentionne ce risque :
« Il n’en reste pas moins que la norme actuelle spécifie, sauf dispositions particulières, que tout matériel électrique doit pouvoir fonctionner sans être perturbé (niveau d’immunité) dans un environnement inférieur ou égal à 3 V/m, que nombre d’équipements y compris médicaux répondent à cette norme, que la probabilité de rencontrer des champs supérieurs à cette limite est croissante. »
La FSR dément formellement l'académie de médecine
Par une extraordinaire coïncidence l'académie parlait de 1V/m, alors que les limites d'immunité étaient de 1V/m pour les appareils mis sur le marché avant 2002 (dont certains sont probablement encore commercialisés ) et beaucoup utilisés, cette valeur permet d'innocenter les antennes relais pour ce risque. L'académie de médecine cite des source OMS, ou SCENIHR (organisme qui lors d'un appel à contribution en novembre 2006 par l'intermédiaire de Katja Bromen a jeté à la poubelle celles indésirables qui mentionnaient les risques liés à la compatibilité électromagnétique et la limite de 3V/m ) et qui entre autre a auditionné un expert de l'INERIS qui procéde aux mêmes dissimulations de ce risque sur son site. Ces organismes font eux référence comme beaucoup au guide d'établissement de limites pour les effets thermique de l'ICNIRP pour se justifier, que l'on peut lire en deux parties :
« Le respect du présent guide ne permet pas ipso facto d’éviter toute perturbation des dispositifs médicaux » ... "Les stimulateurs cardiaquespeuvent être perturbés par des champs n’atteignant pas les niveaux de référence. » « La prévention de ces problèmes n’entre pas dans le domaine d’application du présent guide mais est traitée dans d’autres documents »
« Il est donc indispensable d'établir et de mettre en application des règles permettant de prévenir : les interférences avec des dispositifs ou équipements électroniques médicaux »
L'ICNIRP dément formellement l'académie de médecine
De plus les principales exigences de la loi applicables aux antenne relais (12°) de l'article L32 du code des p et T transposition de l'article 3 de la directive RTTE oblige à prévenir ce risque :« On entend par exigences essentielles les exigences nécessaires pour garantir dans l'intérêt général la santé et la sécurité des personnes, la compatibilité électromagnétique entre les équipements et installations de communications électroniques "
la loi dément formellement l'académie de médecine
le mensonge n° 2 de l'académie est prouvé par la lecture de la documentation des outils de travail quotidien des médecins, la norme IEC60601-1-2 , du guide d'établissement de limites de l'ICNIRP, le site de la FSR , le rapport 3431 de l'OPECST et par les obligations de la loi !
3° élément de tromperie : l'invocation de principes physiques imaginaires.
On lit "En réalité, d’une part les antennes de téléphonie mobile émettent exclusivement en haute fréquence"
L'insinuation est claire, elles ne pourraient donc agir à distance (pas de lien de cause à effet. On touche le fond, je ne sais pas si les très basse fréquences induisent des risques, mais elles agissent à distance, c'est la réalité scientifique, la théorie de la démodulation d'amplitude est formelle, une non linéarité suffit à reconstituer le signal modulant la porteuse c'est ce qu'a utilisé la radio depuis sa création sur les gammes PO GO.
Le principe physique inventé par l'académie nie l'existence de la radio !!
Quant à savoir si il y a non linéarité c'est France Télecom qui le reconnaît pour les tissus biologiques selon une étude signée Bernard Veyret, Joe Wiart et Bernard Despres publiée par France Télécom :
"Depuis une dizaine d’années, des auteurs ont montré expérimentalement que des résultats pouvaient être obtenus aussi bien à l’aide de champs électriques (et/ou magnétiques) ELF qu’à l’aide de RFmodulées à ces mêmes fréquences. Ainsi, Litovitz a invoqué le rôle de la “cohérence spatiale” : l’activité de l’enzyme ornithine décarboxylase étant augmentée sous exposition à des champs magnétiques ELF, cette équipe pluridisciplinaire a effectué le même type d’expérience à l’aide de microondes modulées en ELF (60 Hz). L’effet étant retrouvé dans ces conditions, et non à l’aide de micro-ondes continues, l’hypothèse formulée était que l’ensemble des cellules “voyaient” le même champ incident alors que l’incohérence subsistaitau niveau du bruit intrinsèque à chaque cellule ou partie de cellule. Cette hypothèse nécessite également l’existence d’un processus de démodulation du signal à l’aide d’un phénomène non linéaire"
Et pour les systèmes électroniques par les auditions de l'Opecst du 5 juillet 2006 rapport 3431.
extrait du rapport 3431 de l'OPECST
M. Philippe SISSOKO""par contre, on a de plus en plus de phénomènes de détection d'enveloppe. C'est le petit « tatac tatac » qu'on entend quand on a un téléphone GSM."
M. Joe WIART « C'est tout le problème de la non-linéarité. Beaucoup des interférences constatées ne sont pas forcément liées à des détections directes"
Contrairement aux insinuations de l'académie les antennes relais transmettent bien un signal TBF et celui-ci peut agir sur des systèmes biologiques et électroniques après avoir été démodulé par le milieu par une non linéarité conformément à la théorie de la démodulation et l'expérience !! (Wiart et Veyret qui démentent l'insinuation de l'académie ne sont pas précisement des détracteurs des antennes relais)
L'élément de tromperie N°3 est prouvé puisque l'académie de médecine est formellement démentie par l'existence de la radio, France Télécom et l'OPECST.
Ce communiqué du 3mars 2009 étant un véritable catalogue de mensonges n'a rien à voir avec la science mais avec le révisionnisme.
Cerise sur le gâteau, on réutilise une méthode qui a permis de retarder de 10 ans les mesures de protection avec l'amiante, en conclusion ce document annonce la création d'un comité permanent ondes électromagnétique avec les autres académies dans laquelle on note la présence d'André Aurengo ex conseiller de Bouygues et Rolland Masse conseiller de Bouygues ce qui n'est pas encourageant d'un point du vue déontologique et pour la crédibilité des académies.
Phase II, décembre 2009 : l'académie de médecine entraine dans son naufrage les deux autres académies (peu regardantes sur ce qu'on leur demande de cautionner si ça vient des collègues dans le besoin) en encourageant à polluer jusqu'a 61V/m .
Ce comité permanent a publié un document le 17 décembre 2009 " intitulé "Réduire l’exposition aux ondes des antennes-relais n’est pas justifié scientifiquement"
qui approuve mielleusement le rapport des experts consulté par l'afsset y compris les âneries qu'il contient, exemple de malhonnêtete intellectuelle en réponse à la question légitime : y a-t-il un rique lié au dysfonctionnement d'appareils electronique, quelle limite doit être utilisée pour le prévenir, quelles sont les obligations légales ?
on a droit au tableau indigne de la page 61 traduit en francais : les constructeurs testent les appareils jusqu'à 3V/m, abracadabra une limite de 60V/m suffit à protéger du risque et la loi autorise les antennes relais à ne prendre aucune précaution pour éviter les dysfonctionnement d'appareils électroniques qui présentent un risque pour la santé et peut tuer par ses conséquences...
Le charabia de ce tableau est démenti par la documentation des constructeur quant à l'obligation de ne pas perturber elle est écrite dans l'article 3 de la directive 1999/5/ce : et doublement si le dysfonctionnement conduit à un risque pour la santé puisque" Les exigences essentielles ci-après sont applicables à tous les appareils :
a) la protection de la santé et de la sécurité de l'utilisateur et de toute autre personne,
b) les exigences de protection, en ce qui concerne la compatibilité électromagnétique, figurant dans la directive 89/336/CEE"
Imposer plus de 3V/m au niveau des habitation c'est violer les règles théoriques habituelles et normatives mentionnées par les constructeurs de prévention de ce risque, détruire toutes le garanties apportées par les directives CEM, par la modification de l'environnement normal d'utilisation et mettre en danger autrui de manière délibérée.
Par contre le titre plante un couteau dans le dos de l'afsset, qui en 2009 ne s'est plus contenté comme avant de recopier l'ordonance des lobbies et a commis un crime de lèse majesté en recommandant de limiter les niveaux d'exposition.
4°) Elément de tromperie : sous estimation des niveaux d'exposition par le blanchiement d'un mensonge transformé en réalité scientifique
Ce document reprend les mêmes hypothèses que le communiqué de mars 2009 dans ses comparaisons antenne et portable (élément de tromperie N°1) , il considère donc que les antennes relais générent un niveau de 1V/m mais en cherchant bien il concéde dans son glossaire que 3% des mesures dépassent 4,1 V/m. Lu dans le rapport des experts de l'afsset p.91 Tirée de la synthese ANFR de 2007, cette valeur et réutilisée plus loin.
Que lit-on écrit en gros sur la plaquette de L'anfr "97% des valeurs n'atteignent pas 10% des valeurs limites" or ces limites varient avec la fréquence appliquée à du GSM 900 ces 10% correspondent à 4.1V/m mais appliquée à du GSM 1800 c'est 5.8V/m et à l'UMTS 6.1V/m.
Que trouve-t-on écrit en petit sous la figure 3B : les valeurs annoncées correspondent au seul 900 MHz en intérieur.
A la poubelle la contribution du 1800 Mhz et de l'UMTS !!! tout est bon pour tromper le lecteur ! il faut tout lire et vérifier dans les document de gens se prétendant experts dans ce domaine.
L'ANFR comme les autres apporte sa pierre pour tromper les gens, elle dissimule les mêmes risques que les autres et présente la plupart des mesures non pas en valeur absolue mais en pourcentage des valeurs protégeant du seul risque thermique ce qui est une ineptie scientifiquement mais permet de tromper sur la contribution relative des sources. Là elle fait plus fort, si on lit les tableaux, la contribution en absolue du GSM 1800 et à peu près identique au GSM 900 en valeur moyennne fig 1A, fig 3B on voit la distribution des niveaux qui semblent un peu moins élevés mais c'est par rapport à une limite plus forte, donc a priori on peut estimer avoir à peu près la même chose donc environ 3% à la louche, une partie des sites sont soumis à l'exposition cumulatives d'antennes tribandes ou de souces multiples ! On dira que à la louche 5 à 6% des mesures doivent réellement dépasser 4.1V/m (contribution à 900 +contribution a1.8GHz +UMTS)
l'ANFR ne donne pas accès aux chiffres bruts de sa base avant de les avoir traités pour les présenter de la bonne manières aux braves gens (elle arrive même à manipuler les académies dans ce cas) on est obligé de se débrouiller pour essayer de reconstituer la vérité, c'est l'information sur les risques en France ! Les supers experts de l'afsset ont recopié le chiffre en les encadrant et en "oubliant" de préciser que c'est juste pour le 900Mhz afin d'apporter leur pierre à l'opération de blanchiement. Et les académies l'ont re-recopié !!!. Par contre le groupe d'expert de l'afsset a eu accès aux réelles valeurs niveaux d'exposition qui se trouvent non encadreés (sic) à la fin de la page 91 du rapport. 20% des sites mesurés entre 2006 et 2008 dépassent 2V/m et 5% dépassent 5V/m (ce qui est proche du coup de l'estimation à la louche au dessus.) et le double de l'encadré.
Les académies en recopiant un mensonge du rapport des experts qu'elle encense p.91 se font démentir par l'ANFR fig 3B et par les chiffres 2006 2008 de la page 91 du rapport de l'afsset et prouve qu'elles se contentent de recopier des chiffres pour justifier leur titre !
Prétendre que 97 % des mesures sont inférieures à 4.1V/m est faux puisque 5% des lieux mesurés dépassent 5V/m entre 2006 et 2008 quelques lignes en dessous (probablement les 3/4 à cause des antenne relais)
Voila un bel exemple de ce ce que font nos organimes ; l'ANFR trouve une magouille pour tromper les gens un groupe d'expert, la reprend en l'encadrant et les academies y apportent leur "caution scientifique suprême" ; le mensonge est devenu la réalité scientifique avec la participation de 3 académies. Et n'a plus qu'à être reprise par l'AFOM sur son site et le ministère de la santé et les copains... comme d'habitude.
(en passant : la synthèse de l'ANFR Fig 1A et 1B ridiculise l'allégation mensongère que nous ont servi des charlatans de l'expertise pendant des années comme quoi les niveaux générés par la TV ou la radio étaient très largement supérieurs à la téléphonie mobile )
Afin de pouvoir justifier son titre ce document dissimule toujours le risque et la limite de 3V/m qui le ridiculiserait, inscrit dans la documentation des outils de travail des médecins. (élement de tromperie N°2)
le comité permanent nous réchauffe l'élement de tromperie N°3, l'allégation d'absence d'effets par absence de cause en dissimulant le lien. "Il met également fin à certaines polémiques en précisant que les antennes-relais n’émettent pas de basses fréquences (page 96) "
Mais va plus loin dans la manipulation ou l'ignorance.
5° élément de tromperie : l'existance de mauvaises ondes des téléphones portables et de bonnes ondes des stations de base.
Le comble du ridicule va être atteint avec cette allégation grotesque et ses justifications démenties par les sources citées elles mêmes.
:"Il a été avancé que les antennes-relais émettaient des « basses fréquences » de 217 Hertz. Dans cette gamme, les fréquences s’appellent extrêmement basses fréquences et les antennes-relais n’en émettent pas (rapport Afsset p. 96), contrairement aux portables eux-mêmes."
Il est symptomatique de constater que ces académies en sont réduites, en relevant comme argument scientifique décisif que certain utilisent "BF" au lieu de "ETBF" par rapport a cette ânerie monumentale qu'elles proposent " les antennes-relais n’en émettent pas (rapport Afsset p. 96), contrairement aux portables eux-mêmes."
Dans quel marc de café ou tripes de poulet les académies ont vu que les portables émettent des ondes à 217Hz et pas les stations de base ? Cette allégation grotesque mais ayant un objectif téléphoné est démentie formellement page 95 du rapport de l'afsset au lieu de 96 ! "Les seuls champs électromagnétiques basses fréquences mesurables à proximité des antennes de stations de base et des téléphones mobiles sont ceux induits par leur alimentation électrique (secteur ou batterie) et par les appels de courants électriques au cours d’une communication." Il n'y a pas plus d'émission ETBF des portables que des antennes relais merci aux académie de citer le document démentant leurs allégations.
les 3 académies se font encore démentir cette fois par le rapport de l 'afsset qu'elles citent pour se justifier ; il suffit de lire la page d'avant
Au cas où les académies aient confondu signal ETBF et signal émis (porteuse modulée par un signal ETBF), ils ont encore tout faux puisque les ETBF sont présentes dans les deux cas (portables et antennes relais) les signaux émis sont fortement modulés en amplitude à 217Hz.. Rien de permet de justifier des élucubrations sur une différence de nature des ondes émises entre le téléphone (mauvaises ondes) et les stations de base (bonnes ondes) puisque le document de supelec cité dans le rapport confirme dans les figures 7 et 8 que les ondes émises sont fortement modulées en amplitude avec une récurrence de 217Hz pour la majorité des transmetteurs... seul le canal balise n'est pas modulé.
dans ce cas les académies ont pu être trompées par cette ânerie du rapport des "experts":p96
"La fréquence de répétition de ces transmissions (217 Hz), qui ne correspond pas à l’émission d’énergie basse fréquence, n’est obtenue que si un seul utilisateur communique avec la station de base"
En réalité le seul cas où il n'y a plus de 217Hz est celui où tous les canaux sont plein et au même niveau d'amplitude, donc que les utilisateurs aient bien calculé leur distance et ne bougent plus afin d'avoir tous la même atténuation pour ne pas ridiculiser les experts (lol), cette hypothèse est grotesque et dans ce cas miraculeux on aura une interruption de l'émission de 31µs (temps de guard) à la fréquence de 1736 Hz entre chaque 'time slot", l'émission continue n'existe pas pour le GSM, dans tous les autres cas le signal modulant à un fondamental à 217Hz.
Les super-experts peuvent s'instruire avec ce lien, on voit que le spectre d'un signal rectangulaire récurrent à la fréquence 217Hz modulant la porteuse et quel que soit le rapport cyclique ou la forme contient toujours le fondamental (fréquence de récurrence) !
Si N (N de 1 à 7) canaux consécutifs émettent sur 8 le fondamental est à 217 Hz, et même si on avait 1 canal sur 2 qui transmet on pourrait attendre un fondamental a 868Hz mais à cause des différences de niveaux on retrouvera une récurrence à 217 hz.
Dans le cas d'une station de base en ville 3 transmetteurs sur 4 émettront des ondes fortement pulsées à 217Hz et à une puissance bien supérieure à un portable vu les gains d'antennes (PIRE de l'ordre de 1000 w pour une seule bande de fréquence ! et près de 4000 W dans le cas d'une installation tribande.
La preuve que seul le canal balise est constant se trouve aussi dans le protocole de mesure de l'anfr V2,1 graphique page 19 Le mensonge est prouvé cette fois par l'ANFR
Les trois académies dans leur tentative de discriminer mauvaises ondes du portable et bonnes ondes des "antenne relais" aidée par le rapport des "experts" sont démenties formellement par le rapport de l'afsset (cas1) ou Supélec et l'ANFR (cas 2).
6° élément de tromperie : Présentation de limites dangereuses pour la santé du fait du risque dissimulé comme comportant une grande marge de sécurite de tous risques connus
a : "glossaire effet thermiques et non thermique" donc tous les effets connus !
Pour prouver la grande marge de sécurité (sic) les académies utilisent un niveau d'exposition plus élevé on lit par exemple"C’est pourquoi nous n’avons comparé les DAS utilisés qu’à celui d’une antenne-relais en un lieu où le champ électrique serait de 4,1 V/m (soit environ 0,2 mW/kg)" puis plus loin "Par exemple dans le champ d’une antenne-relais qui serait à 6 V/m" soit la moitié (en V/m) des valeurs maximales mesurées officiellement, bien sûr pour le comparer au seul effet d'augmentation de température de 1° dont le niveau de puissance serait 10000 fois plus élevé, soit environ 600V/m. (rapport de 100 des champs)
En cherchant sur internet on trouve 1°) que le DAS varie avec le carré du champ électrique et est proportionnel à la densité de puissance caractérisant le niveau d'exposition.
On trouve à 900 MHz une élévation de 1° pour 4W/kg soit pour 300V/m, limite thermique de 41V/m donnat un DAS de 0.08W/Kg
A 1800 Mhz on aura 1° pour 420 V/m, limite thermique de 58 V/m donnant un DAs de 0.08W/Kg
La littérature précise que ces limites apportent un marge de sécurité de 50 en rapport de puissance donc environ 7 en rapport de champs électriques
En reprenant ces données à 900 Mhz pour 4.1 v/m on devrait avoir 0.8 mW /Kg (divisons par 100 de la valeur a 41V/m) et environ 1.6mW/Kg pour 6V/m or on lit dans ce document : "C’est pourquoi nous n’avons comparé les DAS utilisés qu’à celui d’une antenne-relais en un lieu où le champ électrique serait de 4,1 V/m (soit environ 0,2 mW/kg)" ce document propose pour 6V/m 0, 4mW/Kg d'où sortent ces valeurs 4 fois plus faibles ? ce qui fausse tous les rapports de puissance présentés.
Le document mentionne un rapport de 10 000 pour 6V/m alors que la réalité est un rapport de champs électriques de 300/6 soit 50 donc 2500 pour les rapports de puissance. La réalitée est embellie par les valeurs et en plus par la présentation en rapport de puissance qui les élevent au carré mécaniquement tout est utilisé ! Si on compare 12V/m des mesures a 3V/m on obtient un rapport de mise an danger d'autrui de 4 pour 3V/m soit 16 en densité de puissance et 144 pour un appareil d'immunité 1V/m.
Si on compare les limites thermiques aux valeur des limites 3V/m et 1V/m (pour les appareils mis sur le marché avant 2002), on trouve un facteur de violation des limites normative et habituelle de protection d'un risque connu de jusqu'à 61/3 soit 20 fois donc 400 fois en densité de puissance et 3700 pour les dispositifs d'immunité 1V/m.
La prétendue protection des limites invoquées n'est possible que par la dissimulation d'un risque et d'une limite pour le prévenir
Quant aux conséquences d'une augmentation de l'exposition de ceux qui téléphonent à cause d'une baisse des niveaux et où l'augmentation du nombre de cellules à cause du hand Over :
Les associations considèrent que 10 à 15% des antennes relais arrosent trop le voisinage, on se demande bien par quel miracle 100% des utilisateurs de téléphone portables vont subir une augmentation de niveau.
Les gens sont vraiment des vicieux ils vont tous aller près des antennes modifiées (où le niveau sera comme les autres après réduction ) et se déplacer pour déclencher des hand over !!!
Exemple de l'arrogance incongrue des académies à la vue de leurs actes :
"Les Académies rappellent que des mesures de précaution préconisées sans justification suffisante ne peuvent que renforcer artificiellement les préoccupations de la population"
La justification de limites en dissimulant un risque pour la santé et d'autres limites bien plus faible, c'est plus brillant ?
"Les Académies soutiennent la réflexion conduite actuellement sur une Charte de l’expertise qui éviterait la traduction inexacte des données de l’expertise scientifique en termes de mesures sanitaires"
La minute de détente : les académies n'arrivent pas à compter les membres du comité puisque dans le communiqué de l'académie de médecine le groupe de travail comporte 6 membres et sur le site de l'académie des sciences le groupe de travail comporte 8 membres ! Allo maman j'ai perdu deux experts !
Conclusion : les académies avec les éléments de tromperie de ces documents prouvent qu'elle ne sont pas une caution scientifique crédible , souvent l'argument d'autorité et le CV tiennent lieu de contenu, le recopiage d'autre écrits sans vérifier autre chose que la signature en ajoutant une caution morale est une opération de blanchiment, de contre-vérité ; le résultat pourra être recopié par le ministère de la santé ou le pollueur en difficulté pour manipuler les gens ou les juges.
Ce communiqué encourageant à utiliser des limites de 41 a 61V/m qui seraient très protectrices selon ses allégations mensongères puisque dissimulant un risque quela loi oblige à prévenir et une limite de 3V/m normative permettant de le prévenir ; 7 experts sur 8 sont en faute ; 6 médecins dissimulent un risque mentionné dans la documentation de leurs outils de travail comme les thermomètres ou tensiomètres. Un électronicien qui a été président de l'URSI France dissimule un risque connu de tous les électroniciens sur lequel travaille la commission E de l'URSI, le chimiste peut bénéficier de la présomption d'ignorance.
Concernant les antennes relais pour en connaitre au moins les obligations ! (12° de l'article L32 du code des P t T). Aucun d'eux n'a eu la curiosité de lire les principales exigences de la loi
Que peut être une faute lourde pour un expert en risque sanitaire qui dissimule un des deux risques reconnu par la loi dont les limites permettant de le prévenir sont plus basses d'un rapport 400 (densité de puissance) que les valeurs limites qu'il encourage à utiliser ?
Quand un gamin sera noyé dans une piscine parce que le détecteur de chute (d'immunité 3V/m) a été neutralisé ou qu'un diabétique a sombré dans un coma hypoglycémique parce que le lecteur de glycémie a donné un fausse valeur ayant entrainé un mauvais dosage d'insuline, ou qu'un gamin est dans un état grave car le thermomètre n'a pas donné un bonne valeur et les parents n'on pas consulté. Que diront-ils le jour où ils seront mis en cause ? " Nous avons dissimulé un risque reconnu par la loi car la connaissance de ce risque par la populace est de nature à créer un stress supplémentaire dont l’impact est non négligeable en termes de santé publique "
Il est à noter que le code de le consommation s'applique aussi aux académies et aux groupes d'experts.
La méthode Coué croisée en répétant les mêmes éléments de tromperie avec d'autres organismes pour se donner un alibi (INERIS, SCENHIR, groupes d'experts ..etc. ) en se citant les uns les autres ne les transforme pas en vérité mais accrédite la thèse d'une action concertée de désinformation.
En tant que membre du bas peuple, j'ai dû faire quelques erreurs (qui ne sont pas des fautes professionnelles pour moi, et ne mettront personne en danger), mais je ne pourrais pas en faire autant que les experts et les académies.
Qui relit les documents publiés ? Qui vérifie les écrits des experts et des copains ? Quand les présidents des 3 académies vont-ils enfin réagir, et cesser de laisser ridiculiser leurs institutions ? Que font le Conseil de l'ordre des Médecins, l'IGAS et la DGCCRF ?