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9 septembre 2010 4 09 /09 /septembre /2010 12:19

 

 

 


Pour agrandir le photorama, cliquez sur les quatre flèches situées en bas à droite de la photo.
Vous pourrez ensuite "afficher les infos" du diaporama (en haut à droite ).


Le dossier LGV  a été exposé, le 7 septembre 2010, au  tout début du conseil municipal de Tarnos par d’un côté Régis Dacharry, Président du « Collectif les Barthes de Tarnos » et Roland Legros de l’ACCRIL (Coordination landaise contre la LGV, pour la protection des riverains) et de l’autre par Philippe Lacroix pour RFF.

 

Les protagonistes ont eu 30 minutes pour développer leur argumentaire et 15 pour répondre aux diverses questions des conseillers et adjoints municipaux. Cette joute oratoire  a été suivi par un très nombreux public dont Christiane Loyce, présidente du CADE, Victor Pachon son porte parole ainsi que des membres d’associations anti LGV dont ACE d’Hendaye.

 

En résumé, les représentants du  collectif les Barthes de Tarnos et de l’ACCRIL ont  défini la LGV comme « un projet destructeur, inutile et ruineux » et ont clos leur argumentaire par des propositions constructives intitulées «  Notre vision de l’avenir :

- Décroissance des transports inutiles et coûteux :

  * Halte au transport indécent

  * Augmentation du coût de l’énergie sous toutes ses formes

  * Relocalisation nécessaire de l’économie

  * Favorable aux transports maritimes, fluviaux et ferroviaires

- Transports ferroviaires :

  * Trains longs

  * Transport combiné

  * Halte à la vitesse !

-  Oui aux transports locaux pour les habitants du territoire au quotidien

  * Accélération du développement des transports en commun dans le cadre de notre intégration urbaine avec l’Agglomération Côte Basque-Adour et des saturations actuelles. »

 

RFF a bien évidemment axé son discours sur les gains de temps que procurerait la LGV en omettant de mentionner les pertes occasionnées par les passages sur les anciennes voies notamment  au niveau de Daxe et de Bayonne ce qui aurait ôté toute valeur à sa rhétorique sur la vitesse. Le représentant de Réseau Ferré de France a également consciencieusement éludé les sujets qui fâchent comme les financements, en temps de crise, de ce projet pharaonique, les acquisitions/réquisitions foncières et le sort réservé à Emmaüs….

 

Ce qu’il ressort de cette confrontation démontre une fois  de plus que deux projets de société s’affrontent et que le bras de force est bien présent.

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