Photo ACE
COMMUNIQUE DE PRESSE DU CADE
03 DECEMBRE 2014
Le CADE tient à manifester son indignation quant à la façon de procéder de Bil ta Garbi sur le devenir de la décharge d'Hazketa et la recherche d'un nouveau site. Sur ce dossier, les élus du syndicat se livrent à un véritable déni de démocratie.
La commission consultative du service public local (commission dans laquelle siège le CADE) cristallise à elle seule les principaux griefs du CADE : rétention d'informations, manque de transparence, une consultation somme toute purement formelle. A plusieurs reprises, nous avons constaté que les décisions ont été prises sans véritable avis de la commission, voire sans possibilité pour la commission de participer à la réflexion. Cette commission s'apparente dès lors à un simulacre de démocratie.
Ainsi, lors des deux premières phases de présentation de recherche de site, les noms des communes où figuraient des sites potentiels ont été occultés aux membres de la commission. Dans ce cas-là, quelle part peut-on prendre à la concertation? Dans d'autres cas, l'avis de la commission est postérieure à la décision du comité. Comment peut-on prétendre prendre en compte l'avis de la population quand cet avis intervient après le vote des élus du syndicat de Bil ta Garbi ?
Aujourd'hui, le CADE regrette que la politique de gestion des déchets de Bil ta Garbi ne soit pas suffisamment efficace (on note ainsi une diminution des tonnages dans les communes ayant mis en place les conteneurs individuels. A contrario, les communes de l'agglomération produisent beaucoup et réduisent peu car il faut alimenter Canopia. De facto, les tonnages de Canopia entrants à Hasparren sont très importants.... ). Le meilleur déchet étant celui qu’on ne produit pas, le CADE a systématiquement préconisé de développer l’information et la sensibilisation des populations pour tendre vers une réduction des tonnages produits et une valorisation accrue de ceux-ci dans le respect de la santé et de l’environnement. Au vu de des expériences précitées, le CADE observe que le citoyen n'a pas de place effective dans la mise en place d'une politique de gestion des déchets.
Les élus du Syndicat se moquent des citoyens et donc de la démocratie. Le Collectif prend acte de cette réalité qui entrave dès lors pour longtemps la mise en place d'une politique des déchets raisonnée et efficace.