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3 septembre 2011 6 03 /09 /septembre /2011 07:16

 

 

 

49-ter-manif-11-12-10.JPG

Manifestation anti-LGV du 11 décembre 2010 à Bayonne (photo ACE)

 

 

 

Le faisceau au Pays basque est ramené à 500m.

C’est généralement la largeur soumise à l’enquête publique. Ceci permettra aux maires de retrouver la maîtrise sur les 500 m libérés (le fuseau faisait 1000m jusqu’ici). Autrement dit : une annonce qui ne change pas grand-chose.

 

Les sondages sont suspendus jusqu’à l’enquête publique, deux ans environ.

C’est une décision sage compte tenu de l’importante tension générée sur les lieux de sondages entre les populations et les forces de l’ordre. Les associations ont donc eu raison de s’opposer à ces sondages. Cependant, l’enquête publique est maintenue aux dates prévues et le projet n’est pas arrêté pour autant.


Un observatoire des trafics est mis en place pour déterminer le point de saturation des lignes qui donnerait le signal des nouvelles voies si nécessaire.

C’est sûrement le point le plus important. Les travaux sont donc envisagés à la saturation des lignes. Celle-ci était prévue pour 2010 puis en 2020. Le dernier rapport gouvernemental la repoussait vers 2035 ce qui signifierait selon lui un début des travaux en 2028. Cela confirme de façon incontestable que les associations avaient raison : les estimations étaient surévaluées. La création de l’observatoire peut être une bonne initiative si la transparence est de rigueur car jusqu’à présent, on nous a abreuvés de chiffres faux. L’observatoire franco-espagnol sur les transports ne divulgue aucun chiffre depuis plus de cinq ans, les trafics marchandises SNCF de 2007, 2008, 2009, 2010 ne sont toujours pas publiés malgré nos demandes répétées.


Nous sommes contraints à compter les trains au bord de la voie pour que Réseau Ferré de France abandonne des chiffres de trafic artificiellement doublés etc… Si ces pratiques perdurent, outre une perte totale de la confiance des populations, l’observatoire ne sera qu’un artifice.

 

D’une manière générale, ces propos constituent un coup de frein au projet mais pas un coup d’arrêt. Ces décisions sont la conséquence de la mobilisation des populations, de la détermination des maires opposés au projet, de la conjoncture économique (financement et croissance n’étant pas au rendez-vous) et de la fin du modèle TGV progressivement abandonné dans de nombreux pays au bénéfice de la modernisation des voies existantes. Cet abandon d’une politique ferroviaire inutile, ruineuse et socialement irresponsable reste notre objectif.

 

Nous souhaitons que ce coup de frein soit également répercuté dans les autres départements.D’autre part, nous demandons que la protection des riverains de la voie existante soit lancée dès maintenant en incluant, les traverses béton, les rails de 800m soudés, les matériaux composites appliqués systématiquement aux freins, les différentes protections phoniques jusqu’à la couverture des voies. Nous demandons également que RFF cesse de supprimer des voies de garage sur la ligne existante et qu’elle prenne en compte son propre projet de mise à 3 voies du pont Adour (pont de fer) contre 2 aujourd’hui.


Nous appelons donc les populations à ne pas se démobiliser et à rester solidaires des autres lieux de contestation jusqu'à l'obtention de garanties sur la prise en compte de nos revendications.

 

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