Le Premier ministre est un ardent défenseur des zones humides. Il a signé une pétition dénonçant leur destruction en Loire-Atlantique.
Hervé Kempf (Reporterre) - 19 décembre 2012
On médit beaucoup sur Jean-Marc Ayrault. Le premier ministre est en fait un ardent défenseur des zones humides. Dès 1996, il a pris position contre la destruction des zones humides que projetait alors EDF pour réaliser la centrale nucléaire du Carnet, en Loire-Altantique.
Celui qui était alors maire de Nantes avait signé une pétition lors de l’"Enquête publique pour autorisation de remblaiements de zones humides au Carnet". M. Ayrault avait apposé sa signature au document qui expliquait : "EDF utilise une dernière supercherie : dissocier les remblaiements de zones humides de la programmation d’une centrale nucléaire".
Il n’était pas seul : Jacques Auxiette, qui est aujourd’hui président du Conseil régional des Pays de la Loire, Patrick Rimbert, maire de Nantes, et Patrick Mareschal, président du Conseil général de Loire-Atlantique, ont aussi signé cette pétition, que nous publions ci-dessus.
La prise de position de ces élus reste plus nécessaire que jamais. Comme vient de l’expliquer le Commissariat général au développement durable, dans sa revue publiée en octobre 2012 (L’évolution des zones humides entre 2000 et 2010, la situation de ce type d’écosystèmes en France se dégrade
Personne ne peut douter que M. Ayrault et ses amis signeront à nouveau une pétition qui expliquerait : "Vinci utilise une dernière supercherie : faire croire que l’on peut compenser la destruction des zones humides à Notre Dame des Landes"
Source : Reporterre à partir des documents dénichés et envoyés par l’excellente Lettre à Lulu
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