Sondage LGV : expulsion gendarmes ARCANGUES 07 01 2011
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Rédaction - 08/01/2011 | eitb.com |
Vendredi matin à Arcangues (Pays Basque nord), c'est plus de 25 gendarmes qui ont empêché les opposants à la LGV de venir sur le site d'un sondage effectué par la société Fondasol, avec, pour la première fois, l'évacuation des contestataires afin de laisser repartir les engins à l'oeuvre dès 7h du matin.
Il n'est désormais plus possible de considérer cette confrontation désormais quotidienne comme une démonstration de force symbolique, quand le sous-préfet des Pyrénées Atlantiques, Laurent Nuñez, a clairement fait entendre sur les ondes de France Bleue Pays Basque que le dispositif des gendarmes saurait "s'adapter" aux enjeux de l'Etat et à la situation de conflit ouvert à gérer.
Plusieurs véhicules de gendarmerie dont des tout terrain, des motards et un nombre croissant de képis escortent dorénavant les camions de Fondasol, depuis le dépôt de la gendarmerie de Marracq où sont stockés tous les matériels et véhicules nécessaires aux forages, jusqu'aux 76 points répertoriés par l'opérateur Réseau Ferré de France (RFF).
Le sondage de vendredi a bénéficié de l'appui du maire d'Arcangues Jean-Michel Colo, fort du dernier arrêté préfectoral pris dans une certaine urgence la veille, permettant d'interdire toute circulation sauf piétonne dans les chemins communaux du village, à l'exception des engins de Fondasol.
Une opportunité dont l'Etat ne bénéficiera pas sur la totalité du chantier entrepris, Arcangues étant l'une des rares communes où le premier élu ne s'oppose pas à ce projet "inutile et destructeur".
Dans son empressement à prouver que les sondages continuent et continueront, le Préfet semble se dépêcher de marquer des points "à domicile", quand les autres communes l'attendent à coups d'arrêtés municipaux devant bloquer l'accès de foreuses.
La foire d'empoigne n'en est pas terminée, et pourrait se déplacer sur le terrain juridique, où le Préfet a sous-entendu sa volonté d'attaquer en justice les dispositions municipales de Mouguerre, Ustaritz ou Urrugne.
L'heure ne semble plus à l'intimidation, mais à la confrontation de blocs contre blocs : ni les uns ni les autres n'ont l'intention de baisser les bras, laissant désormais place au chemin dangereux qui relie les déclarations aux actes les plus déterminés.
Siource : http://www.eitb.com/infos/societe/detail/576759/entre-letat-opposants-lgv-confrontation-se-durcit/