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23 octobre 2014 4 23 /10 /octobre /2014 05:45

 

 

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Le CADE tient à apporter les préconisations suivantes :

1- Les zones humides sont celles où l’on a construit le plus et que l’on a imperméabilisées le plus.

2- Nous tenons à rappeler l’engagement pris par l’ACBA (communauté d’agglomération) lors de l’enquête publique« loi sur l’eau » liée à l’aménagement d’Ametzondo pour l’implantation d’ IKEA. Cet engagement était de ne pas aménager la zone de l’ex SAFAM, sur la commune de Bayonne. Or nous ne voyons pas apparaître ces éléments dans l’enquête publique du zonage pluvial. Cet engagement faisait suite à une étude hydraulique qui montrait que si le site d’Ametzondo (zone d’IKEA) était construit, il fallait garder cet espace libre de tout aménagement. Suite à cet engagement, et aux autres réponses fournies au commissaire enquêteur, l’avis donné avait été favorable.

3- Aujourd’hui, quand des aménagements sont réalisés, ils sont réalisés en béton. D’autres alternatives et d’autres matériaux doivent être utilisés. Par exemple, les parkings peuvent être réalisés sur des plots en bétons avec des trous de manière à ce que les pluies puissent être absorbées.

4-  Si la densification est l’une des solutions retenues, elle ne peut l’être qu’à la condition que le réseau séparatif soit calibré pour recevoir l’accroissement des eaux usées liés au nombre des habitations prévues et que les eaux de pluie de toiture soient captées et renvoyées dans le milieu naturel.

5- Que les communes concernées par l’estuaire de l’Adour proposent des aides aux usagers pour disposer de récupérateurs et de systèmes de réutilisation des eaux de pluie,

6- Les modèles proposés tiennent comptent de données que nous jugeons optimistes. Compte tenu des phénomènes naturels de plus en violents que nous connaissons, ce n’est pas sur des pluies décennales ou trentenales qu’il faut s’appuyer pour réaliser des prévisions mais bien sur des pluies centennales comme celle qui s’est abattue sur le Pays Basque en juillet dernier. Un fort coefficient de marée, conjugué à ce type de pluie diluvienne et à une rentrée de houle importante (comme celles qui se sont produites l’hiver dernier) peuvent remettre en question tous les calculs proposés.

7-  Prévoir une surélévation de 20 cm au-dessus de la voierie pour les bâtiments collectifs relève, à notre avis, de la plaisanterie eu égard aux risques énoncés au point n°6.

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