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14 novembre 2012 3 14 /11 /novembre /2012 12:17

 

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14/11/2012  Carole SUHAS


Le gouvernement français a besoin de temps et le projet de port extérieur de Pasaia n’en finit pas de piétiner. Après l’alerte lancée par le sous-préfet de l’époque Laurent Nunez (voir notre édition du 01/08/2012), où il laissait entendre que le projet semblait “quelque peu compromis” en raison de son coût et de “l’opposition qu’il suscite localement en Espagne”, le gouvernement français réclamerait aujourd’hui trois mois supplémentaires pour se positionner sur la question, selon les affirmations de l’association ACE et du CADE.


Un projet dit “transfrontalier” qui implique un droit de regard de l’État français sur son impact écologique et environnemental, comme l’indique la convention d’Espoo, émanation de l’ONU : “Chaque État a le devoir de faire en sorte que les activités exercées dans les limites de sa juridiction ne causent pas de dommages à l’environnement dans d’autres États ou dans des régions ne relevant d’aucune juridiction nationale”.


Délai de trois mois que les associations protectrices de l’environnement comptent bien mettre à profit pour alerter les élus locaux, peu prolixes jusque là, de l’enjeu de cette enquête publique. Albert Larrousset, maire de Guéthary et président du SAGE Côtiers Basques affirme de son côté n’avoir jamais eu en main cette enquête publique, adressée aux représentants de l’état à savoir préfets et sous-préfets. “Je vais contacter dès aujourd’hui le nouveau sous-préfet pour qu”il nous transmette l’enquête”.


Enquête dans les tiroirs 

Battit Sallaberry, maire d’Hendaye a lui aussi adressé une lettre à la préfecture il y a de cela 15 jours lui demandant quelles dispositions avaient été mises en place par le gouvernement français pour répondre à cette enquête. “Nous ne l’avons pas encore eu”. Pour lui ce projet mis à mal par la situation économique et les prochaines élections dans la Communauté autonome basque reste un “dossier délicat”. Nous le suivons sporadiquement”, concède l’édile. “Parfois le projet est enterré et d’un coup il ressort, un peu comme le projet d’allongement de l’aéroport de Fontarrabie”.


La députée socialiste de la 6e circonscription Sylviane Alaux ou encore le conseiller général Kotte Ecenarro ont également été sollicités par ACE et le CADE qui insistent sur “le rôle d’exemplarité et de défense à jouer face aux préjudices économiques et environnementaux irréversibles que subira la côte basque française classée Natura 2000 si ce projet pharaonique venait à voir le jour.”

 


 

Source: http://www.lejpb.com/paperezkoa/20121114/372377/fr/Delai-supplementaire-pour-Pasaia

 

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