Le Grenelle de l’environnement et l’intervention intempestive du professeur Belpomme avaient enfin réussi à percer l’omerta qui régnait sur le problème de la pollution par le chlordécone aux Antilles. Une contre attaque s’imposait.
Elle est d’abord venue des milieux de la "science officielle" réquisitionnés pour l’occasion. Elle s’est poursuivie par l’envoi sur place d’une commission parlementaire dont le très mince rapport vient de sortir.
En juillet 2005, la commission des affaires économiques, de l’environnement et du territoire remettait un rapport d’information intitulé : « Le chlordécone aux Antilles et les risques liés à l’utilisation des produits phytosanitaires. Quel bilan du passé ? Quelles leçons pour l’avenir ? ».
Suite à ce rapport un "Comité de suivi" présidé par Jacques Le Guen député UMP du Finistère était créé. Un comité de suivi dont nous disions, dès sa création, qu’il faudrait "le suivre de très près". Son président étant l’un des principaux défenseur du lobby porcin breton.
Intuition vérifiée. Certes, dès son introduction il rappelle le bilan "accablant" contenu dans le premier rapport, dont il n’était alors que l’un des signataires, mais il s’empresse d’ajouter :
"Les erreurs commises, entraînant de redoutables risques environnementaux et sanitaires, s’imputaient cependant bien plus à l’ignorance qu’à l’imprudence. Un certain productivisme à court terme était certes blâmable mais résultait seulement de nécessités économiques sans réflexion sur les incidences de leur satisfaction."
Du classique : on ne savait pas et puis... les nécessités économiques… discours tant de fois rabâché.
Mais soudain la phrase qui attend les applaudissements nourris :
"Non, il n’y avait pas eu volonté d’empoisonner. Non, il n’y avait pas eu de complot contre l’outre-mer."
Où se croit-il ce député ? A une tribune du congrès de la FDSEA de son département d’origine ?
Qui a parlé de volonté d’empoisonner, de complot contre l’outremer ? Conseillons à ce député de relire les interventions dignes, mesurées et chargées d’émotion de ses collègues des Antilles et de Guyane lors du débat sur la loi sur l’eau.
Le rapport de trente petites pages est constitué de deux partie : 15 pages d’expression de la commission, 15 pages d’annexes dont l’essentiel est consacré à une sorte de "tribunal" auquel semblait convoqué le professeur Belpomme.
Après l’introduction fracassante que nous avons signalée, les premières lignes du rapport proprement dit annoncent la couleur : le chlordécone n’est pas un problème mais une "affaire" montée par certains en métropole :
" « L’affaire du chlordécone » a provoqué aux Antilles françaises, un traumatisme psychologique. Sur ces terres balayées par les cyclones et menacées par les séismes, l’utilisation mal contrôlée de pesticides, pourtant indispensables à l’économie de la banane, est venue ajouter un troisième facteur d’angoisse.
D’autant plus générateur de craintes – celles de l’empoisonnement – et de mise en accusation des hommes – méfait du « néo-colonialisme économique » que la Guadeloupe et la Martinique ne sont évidemment pas des régions françaises comme les autres.
Parmi des populations qui, bien souvent et quelquefois à juste titre, se sentent un peu délaissées par les préoccupations de la métropole, l’éloignement et l’insularité se sont combinés pour dramatiser le problème, multiplier les enjeux, compliquer les données."
Donc une "affaire" et encore pour peu de choses car :
"Rien n’est encore certain ni surtout complet dans ces affaires : ni la dangerosité du produit pour la santé, ni ses effets sur l’environnement. Sur ces deux plans, si de très nombreuses études ont été réalisées depuis 2002 et sont programmées pour les deux années qui viennent, l’incertitude n’a été qu’assez peu réduite."
Rapport Bonan-Prime, Jacques le Guen ne connaît pas.
La commission parlementaire de 2005 avait émis 10 recommandations. Le comité de "suivi" se devait au minimum de les suivre.
"Mises en œuvre, mais de façon inégale", telle est l’appréciation du comité qui signale par exemple que :
"S’agissant du droit à compensation pour les agriculteurs antillais « sinistrés », plusieurs réunions de concertation se sont tenues mais n’ont toujours pas débouché sur des résultats concrets ; les syndicats d’agriculteurs continuent de réclamer une aide à la conversion et l’annulation (ou la réduction) de leurs dettes sociales et fiscales."
Concernant les LMR (limites maximales de résidu) fixées en 2005 par arrêté ministériel, on se souvient que dans la panique liée à "l’affaire", la ministre de la santé Roselyne Bachelot, s’était précipitée pour annoncer leur renforcement. Ce qu’apprécie moyennement la commission qui appelle les "scientifiques" du monde entier au secours du "laisser faire" :
" Nous ne cachons pas que cette mesure nous laisse perplexes : modifier ainsi les LMR, au titre du principe de précaution, a un effet psychologique déplorable sur les populations concernées, à qui on donne l’impression d’avancer à l’aveuglette. Tous les scientifiques s’accordent à considérer que les LMR en vigueur sont largement suffisantes pour pallier les risques éventuels d’un produit dont la toxicité n’est toujours pas démontrée, depuis trente-cinq ans d’utilisation."
Et le Principe de précaution ? Dans le petit monde du député Le Guen, on ne connaît pas !
Il est vrai que dans le même rapport on trouve pourtant un passage alarmant sur la consommation des produits des jardins familiaux :
" Le problème de l’autoconsommation agricole a fait l’objet d’un soin tout particulier. Une étude dite « JAFA » (pour jardins familiaux) vient de montrer que les populations les plus modestes se nourrissaient de légumes racines, qu’elles produisaient dans leurs jardins ou échangeaient avec leurs voisins, dans des proportions beaucoup plus élevées que ce que l’on croyait a priori.
L’AFSSA en a tiré la conclusion que l’exposition au chlordécone en était d’autant aggravée et qu’il convenait donc, outre la baisse des LMR, de recommander aux personnes concernées de limiter leur consommation.
Cette approche nous laisse dubitatif car elle ne propose aucune solution alternative et paraît contradictoire avec d’autres normes : ainsi, en métropole, sommes-nous incités à consommer au moins cinq légumes et/ou fruits différents par jour alors que, dans le même temps, on conseille à des populations extrêmement modestes de faire moins appels aux produits de leurs terres, qui sont pour eux les seuls économiquement abordables. Il y a, dans cette directive, un côté « qu’ils mangent donc de la brioche » qui nous choque. Il nous paraît donc nécessaire de nous montrer plus ambitieux et plus volontaristes en la matière, c’est-à-dire : d’identifier avec le maximum de précision les populations concernées et d’élaborer, en leur faveur et au nom de la solidarité nationale, un programme intégré d’accompagnement alimentaire."
Et oui ! Le problème est bien là. Savoir que l’on risque d’empoisonner sa famille par les légumes cultivés dans son jardin a de quoi casser le moral du plus équilibré des humains. Surtout quand on apprend que le sol est pollué pour des siècles. Alors, non, Monsieur Le Guen, ce problème n’est pas une simple "affaire" gonflée médiatiquement. C’est un drame dont nous avons peine, aujourd’hui, à mesurer la portée.
La seconde partie du document est un compte rendu de l’audition du 7 novembre 2007 :
" La commission des affaires économiques a, dans sa séance du 7 novembre 2007, entendu le professeur Dominique Belpomme, cancérologue, et les docteurs Luc Multigner (INSERM), Juliette Bloch (InVS) et Daniel Eilstein (InVS) ainsi que Mme le professeur Marie Favrot (AFSSA)."
Belpomme contre INSERM, InVS, AFSAA. Un beau match en perspective.
Dès le début le procès est introduit par Patrick Ollier dans le rôle de procureur :
"un rapport de l’ARTAC et certaines déclarations, dans la presse, du professeur Dominique Belpomme ont jeté l’émoi dans la communauté scientifique et auprès des populations antillaises. Beaucoup ont jugé intempestifs et inopportuns des termes tels que « désastre sanitaire », « empoisonnement », « affaire plus grave que celle du sang contaminé »,…. Or, personne n’a intérêt à alimenter des polémiques en la matière. La seule chose qui compte est de répondre efficacement aux légitimes inquiétudes des populations et des exploitants agricoles antillais."
Le sens du rapport parlementaire se confirme donc : il faut faire taire les trublions genre Belpomme. Par exemple en rameutant contre lui la "science" officielle des Instituts et des Agences financées pat l’état.
Intervention vexée de Luc Multigner, chercheur à l’INSERM de Rennes, qui reproche surtout à Belpomme de ne pas l’avoir consulté avant de pondre son rapport. Un bon rapport semble-t-il penser est un rapport dicté par l’INSERM. Difficile de mieux expliciter le concept de "science officielle".
Intervention neutre de Mme Favrot, de l’AFSSA qui rappelle les recommandations émises par l’Agence
" On estime que 3 à 5 % des aliments sont effectivement contaminés. Subsistent plusieurs problèmes. Tout d’abord, celui de l’autoconsommation : 97 % de la population antillaise mange un produit issu du jardin ou de la pêche familiale. Or, il n’existe pas de moyens de contrôler ces produits. L’AFSSA a cependant émis plusieurs recommandations, les concernant telles que celle de ne pas consommer plus de 2 fois par semaine des patates douces ou des ignames, ou encore de ne pas consommer plus de 4 fois par semaine des produits issus de circuits de distribution courts."
Mais cette neutralité scientifique ne suffit pas à Patrick Ollier qui enchaîne en précisant que :
" la médiatisation du rapport Belpomme avait conduit des scientifiques de l’AFSSA et de l’INSERM à rédiger une lettre de protestation adressée au directeur général de la Santé le 16 août dernier."
Bonne méthode : quand les scientifiques ne disent pas ce qu’on attend d’eux, mieux vaut le dire à leur place. Une telle intervention laisse cependant planer le doute sur la "spontanéité" de la lettre de protestation rédigée par "des" scientifiques de l’AFSSA et de l’INSERM.
Prenant ensuite la parole, les représentants de l’InVS, ne pouvaient aller que dans le sens qui leur était indiqué :
" L’ensemble du monde scientifique est inquiet sur le fond mais il est nécessaire de dépassionner le débat. Le rapport de l’ARTAC et les déclarations de son président peuvent générer beaucoup d’angoisse au sein de la population, ce qui n’est pas une bonne chose. "
Oui, la politique de l’autruche, il n’y a que cela de vrai.
Dominique Belpomme trouvait cependant un sérieux défenseur en la personne de Victorin Lurel, Président du Conseil Régional de la Guadeloupe et député de la 4e circonscription de la Guadeloupe.
"M. Victorin Lurel a déploré que l’on semble oublier la résolution adoptée par 204 députés demandant la création d’une commission d’enquête parlementaire. Il a rendu hommage au professeur Dominique Belpomme, grâce à qui l’opinion publique a pu être informée de la gravité du problème. La question fondamentale est de déterminer dans quelles conditions la pollution a pu se produire, quelle est la responsabilité des distributeurs de pesticides et des services de l’État.
Existe-t-il une médecine ethno raciale ? On peut contester cette vision aux plans philosophique et scientifique. Tout est affaire de méthode s’agissant des référentiels choisis et des échantillons utilisés. Pourquoi les enquêtes menées n’ont-elles pas été rendues publiques ? N’y a-t-il pas aussi des conflits d’intérêts dont le professeur Dominique Belpomme aurait été la victime ? "
Une déclaration qui fait bondir Patrick Ollier :
Le président Patrick Ollier a rappelé que M. Michel Barnier, ministre de l’agriculture et de la pêche avait pris la décision d’interdire le paraquat quelques jours après avoir discuté avec les députés UMP de la commission des affaires économiques. Il a déploré l’agitation politicienne sans lien avec la réalité scientifique, déclenchée par la présentation du rapport Belpomme au groupe parlementaire S.R.C. le 18 septembre dernier, à l’Assemblée nationale. Les populations des Antilles doivent savoir qu’il n’y a évidemment pas d’action volontaire d’empoisonnement. Les préconisations de l’AFSSA et des scientifiques présents sont de nature à protéger les populations des conséquences des pollutions provoquées par les pesticides.
Intervention qui aura eu le mérite de réveiller la commission et de prouver à Patrick Ollier que la manière forte avait ses limites :
M. Victorin Lurel a indiqué que le groupe SRC n’était pas à l’origine de cette polémique et regretté la loi du silence qui régnait jusqu’alors au Parlement sur cette question.
M. Alfred Almont a estimé qu’il était de la responsabilité des élus du peuple d’exiger que toute la lumière soit faite sur les conséquences des pollutions persistantes. Les populations sont extrêmement inquiètes. Il a demandé au professeur Dominique Belpomme si les dernières données disponibles pouvaient faire évoluer les conclusions de son rapport.
Le professeur Dominique Belpomme a répondu que c’était le cas en ce qui concernait les cancers du sein. L’important reste toutefois le plan en cinq points proposé pour l’avenir. D’un point de vue scientifique, on peut parler d’empoisonnement, ou en termes plus doux, de pollution généralisée des îles, toujours plus vulnérables que les continents. Un plan d’action coordonné est absolument nécessaire.
M. Serge Letchimy a approuvé la volonté du docteur Eilstein de dépassionner le débat, l’important étant de trouver les bonnes solutions, alors que trop d’incertitudes demeurent. Le président Patrick Ollier et M. Jacques Le Guen doivent préciser les perspectives du « comité de suite ». Si une commission d’enquête est nécessaire, il faut la constituer.
L’alerte de l’opinion lancée par le professeur Dominique Belpomme a été efficace. Les souffrances de la population sont grandes, et la question de la dépollution des sols reste entière.
Il faut enfinposer la question des responsabilités : le chlordécone a été utilisé en Martinique à partir des années soixante, interdit aux États-Unis dans les années soixante-dix, puis en France en 1991 avec une dérogation pour l’outre-mer jusqu’en 1993. Des traces en ont encore été trouvées en 2003. Comment évaluer par ailleurs les conséquences de la combinaison du chlordécone avec d’autres pesticides, en particulier le paraquat, dont l’interdiction en France suit la décision récente de la Cour de justice des Communautés européennes. Il faut que l’État applique la réglementation, particulièrement sur les dosages.
Comment dépolluer les terres ?
Que faire contre les produits importés, par esormais le plan d’action du Gouvernement ?
Quelles sont les mesures prévues, avec quels moyens pour les garantir ?
Mme Jeanny Marc a regretté que le message entendu jusqu’à présent soit « Dormez tranquilles, bonnes gens ». Dans sa circonscription, la troisième de Guadeloupe, 87 % de la population est inquiète. Ses questions sont concrètes : que puis-je mettre dans mon assiette ? En quelle proportion ? Comment traduire les conclusions des rapports de l’AFSSA ?
En 2003 seuls les produits poussés en terre étaient évoqués, tandis qu’en 2007 sont aussi mentionnés de nombreux autres aliments, poissons de mer et d’eau douce, produits laitiers, etc. Que penser du conseil de la ministre de la santé de ne consommer que deux fruits par jour, ou des arrêtés préfectoraux interdisant la capture de poissons de rivière ?
Quel est le contenu de la réunion du Groupe de recherche pour l’éducation et la prospective (GREP) du 23 octobre dernier ? Lors de la présentation du rapport Belpomme, trois mois s’étaient écoulés depuis les élections législatives, et les courriers au Premier ministre sur le rejet sont restés sans réponse.
M. Louis-Joseph Manscour est intervenu à trois titres : en tant qu’ancien membre de la mission d’information, parce qu’il a demandé la création d’une commission d’enquête et parce que, dans sa circonscription, neuf communes sur dix présentent une pollution au chlordécone. Cette réunion de la commission aurait dû être ouverte au public, et non seulement à la presse, afin de permettre de lever les inquiétudes et les incertitudes que le rapport du professeur Dominique Belpomme a fait naître dans la population ultramarine concernée.
Seul un débat public entre scientifiques est de nature à la rassurer. Le rapport Belpomme a eu le mérite de relancer un débat et d’assurer une meilleure information. Cette étude milite en faveur de la création d’une commission d’enquête parlementaire dont les moyens d’investigation sont supérieurs à ceux d’une mission d’information.
Personne n’a remis en cause le travail de la mission d’information de 2005, mais deux ans et trois mois se sont écoulés depuis la publication de son rapport, sans être vraiment mis à profit, malgré un travail de terrain outre-mer."
Bref les accusateurs deviennent accusés
On comprend que ce "pseudo-rapport" ne fasse que trente pages !
"Le président Patrick Ollier a informé la commission qu’il venait de saisir l’Office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPECST) d’une demande d’étude sur les effets des pesticides sur la santé. Il a demandé par ailleurs à Jacques Le Guen, président du comité de suite, de vérifier la réalité des actions entreprises, annoncées et envisagées depuis le rapport de la mission d’information. Il a indiqué que les auditions allaient se poursuivre. Il a enfin évoqué la possibilité d’une mission aux Antilles de la commission des affaires économiques, après la remise du rapport du comité de suite."
Nous aussi, nous suivrons.
Publié par " Le Mel Agricole"
13 députés UMP bretons, emmenés par Jacques Le Guen, élu dans le Finistère, montent au créneau après l’introduction de nouvelles normes sur le phosphore.
Les élus ont saisi la Préfète de Bretagne. Le troisième programme d’action de la directive européenne relative aux nitrates prévoit en effet le plafonnement à 100 kg annuel par hectare des quantités de phosphore organique et minéral épandues.
Les 13 députés craignent que la directive " mette en péril l’avenir de nombreuses petites exploitations, celles-ci n’étant pas en mesure économiquement de se conformer à cette prescription." Ils demandent un réexamen de cette directive.
Source : Milfeuille Presse / TV Agri
Auteur : Elise Moreau
A quand un "comité de suivi" de l’action de Jacques Le Guen en Bretagne ?
La vidéo de la commission. C’est long, c’est bavard, ça se congratule entre gens du même monde. Cela fait passer pour sérieux un travail qui ne l’est pas.
Retenir, si vous avez le courage de voir la vidéo jusqu’au bout, l’insistance de Jacques Le Guen à ne pas diminuer les Limites Maximales de Résidus (LMR) dans les denrées consommables. Critique voilée à Roselyne Bachelot qui aurait pris la décision pour des raisons "politiques" et non "scientifiques". Il soutient sensiblement le même discours sur les normes nitrate en Bretagne : elles ne seraient pas "scientifiquement" justifiées et on devrait les augmenter.
Peu entendues à cette audition : les associations de protection de l’environnement, les consommateurs et les syndicats agricoles. Ci dessous les propositions de l’Union des Producteurs Agricoles de la Guadeloupe.
Aujourd’hui, une grande partie des terres agricoles de la Basse Terre ainsi que quelques zones de Grande Terre sont contaminées par les organochlorés. Cette molécule insecticide a été largement utilisée à partir des années 1970 jusqu’à son interdiction en Guadeloupe en 1993 voire un peu au-delà, par l’intermédiaire des produits Kepone, Curlone et Mireix notamment. De nombreuses exploitations sont concernées par cette pollution d’où notre démarche d’interpeller les pouvoirs publics sur la gestion actuelle d’une situation de plus en plus critique.
source : http://seaus.free.fr/spip.php?article315