- Oui, contrairement aux idées fausses colportées par l’industrie nucléaire, la filière nucléaire prise dans son ensemble rejette des volumes de CO2 non négligeables, liés au cycle de vie des réacteurs, de leur combustible, et aussi à la nécessité de recourir à des centrales thermiques à flamme lors des pointes de consommation.
En savoir plus... - Non, pour une raison simple : le nucléaire “civil” ne sert qu’à produire de l’électricité, qui est très loin d’être la forme d’énergie la plus utilisée sur la planète.
En savoir plus... - La production mondiale actuelle d’électricité est d’environ 18 235 TWh. Si on voulait l’assurer uniquement par du nucléaire, il faudrait immédiatement construire quelque 1 500 réacteurs, un peu partout dans le monde… Or c’est tout simplement impossible : les ressources financières, industrielles et matérielles de la planète n’y suffiraient pas ! De plus, le rapport 2007 du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) montre que les économies d’énergie et le développement des énergies renouvelables permettent de réduire les émissions de CO2 beaucoup plus efficacement que le nucléaire, à moindre coût et plus rapidement !
En savoir plus... - Parce que le nucléaire ne peut pas être considéré comme une “option” : investir dans son utilisation signifie accaparer d’énormes moyens financiers et humains dont seront forcément privées les alternatives possibles. En jargon d’économiste, c’est l’« effet d’éviction ». Cela concerne la recherche, le financement par les banques et les institutions internationales, de même que les dépenses des compagnies électriques. Ce déséquilibre va toujours dans le sens d’une « sanctuarisation » de la dépense nucléaire, tandis que les budgets des économies d’énergie varient en permanence, souvent à la baisse.
En savoir plus... - Oui : l’abandon du nucléaire est avant tout une question de volonté politique. Le Réseau “Sortir du nucléaire” et les associations Virage Energie, Les 7 vents du Cotentin et Négawatt ont démontré l’efficacité des alternatives énergétiques dans plusieurs études basées sur les technologies actuelles. Bien sûr, ces dernières pourront être perfectionnées d’autant plus vite et mieux qu’on leur attribuera les subventions et avantages dont bénéficie aujourd’hui le nucléaire.
En savoir plus... - Non : à investissement égal, il y a bien plus d’emplois à créer dans les secteurs des économies d’énergie et les énergies renouvelables que dans le nucléaire. Selon le Syndicat des Energies Renouvelables, les emplois en France dans ce secteur pourraient passer de 38 900 en 2004 à 115 000 en 2010, soit le double de l’effectif total du nucléaire en France.
En savoir plus... - Présenté comme LA solution au changement climatique, le nucléaire est omniprésent dans les discours et tente un retour en force. Mais la « relance » mondiale du nucléaire n’aura pas lieu. C’est un habile jeu d’effets d’annonces, largement relayé en France par une presse complaisante ou naïve, bref, une stratégie de communication qui ne résiste pas à l’examen des faits.
En savoir plus... - Leur promotion vise à maintenir le mythe que le nucléaire sera un jour une solution énergétique pour la planète. Mais l’exploitation industrielle de ces techniques reste hypothétique.
En savoir plus... - Aucun. D’ailleurs, malgré les efforts du lobby pronucléaire, cette énergie est exclue des mécanismes du Protocole de Kyoto (1997). A l’inverse, le Protocole prône “l’accroissement de l’efficacité énergétique” et la “recherche, promotion, mise en valeur et utilisation accrue de sources d’énergies renouvelables”.
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