- « Le Parti communiste fait le choix d’une nouvelle croissance au service du développement durable et de la défense de l’environnement. Nous sommes partisans d’une rupture avec le productivisme. Pour autant, nous ne faisons pas nôtres les thèses des partisans de la décroissance absolue. Cela reviendrait à nos yeux à entériner les inégalités. Le type de croissance que nous voulons développer suppose une politique énergétique fondée sur la diversification des sources (...). Cela nécessite également le développement d’une filière nucléaire publique. Celui-ci doit s’accompagner, dans le cadre du renouvellement du parc nucléaire actuel.»
Alain Hayot, en charge du développement durable au Parti communiste Français, L'humanité, 12-10-2006
- «Vous voulez sauver la planète et vous avez raison ! Le développement durable (...) ce n’est pas la croissance zéro, c’est la croissance durable. La (...) révolution que je vous propose, c’est de faire du développement durable le critère de toutes nos politiques publiques. (...) En investissant dans le nucléaire qui ne produit pas de gaz à effet de serre. »
Nicolas Sarkozy, président de l’Union pour un Mouvement Populaire (UMP), Université d'été des Jeunes Populaires à Marseille, le dimanche 3 septembre 2006 lire plus :
- «Le développement durable est pour l'entreprise un mode d'expression de sa liberté.» Site Internet du Medef.
- « … L’environnement n’est qu’un des aspects du développement durable. Et si on peut bénéficier d’une niche de clientèle, quelle qu’elle soit, qui assoie l’économie d’une région, c’est du développement durable. »
Michel Charlet, maire de Chamonix, La Voix des Allobroges, 02-2006.
- Nelly Olin, le ministre de l’Écologie, a « mis en place (…) ce mercredi 22 février un groupe de travail sur l’utilisation des instruments économiques au service du développement durable (…) pour favoriser la croissance durable de notre économie. »
Communiqué du ministère de l’Écologie et du Développement durable le 23 février 2006
- « Le défi que nous devons relever est simple : concilier l’expansion continue de l’humanité et les ressources limitées de la planète. »
Nelly Olin, Ministre de l'écologie et du développement durable- Convention de l’UMP sur l’environnement le 20 octobre.
- « Notre conviction est que le développement durable représente l’horizon du tourisme mondial – non comme entrave à sa croissance, mais, au contraire, comme la garantie de son succès dans la durée. »
Francesco Frangialli, secrétaire général de l’Organisation mondiale du travail, à Marseille en septembre 2003, lors du Forum International Tourisme solidaire et Développement durable. Relevé par CQFD, n032.
- « Le développement durable n'est ni une utopie ni même une contestation, mais la condition de survie de l'économie de marché.»
Louis Schweitzer, pédégé de Renault, Enjeux Les Echos, décembre 2004.
- « Développement durable. Un accélérateur de croissance pour les Entreprises. » Medef.
- « Ce qui compte, c'est le développement durable : il faut investir un euro là où on est sûr d'en gagner deux. »
James Collet, candidat UDF du canton d'Argelès-sur-Mer.
L'Indépendant, (10/03/04).
- « La définition du développement durable, c’est le développement économique dans la durée, qui favorise le progrès social tout en préservant l’environnement et le renouvellement des ressources énergétiques. »
Serge Lepeltier, ex-ministre de l’Ecologie, Métro, 30 mai 2005.
- « Le terme [développement durable] est tellement large, mis à toutes les sauces, qu'à l'exemple de Monsieur Jourdain, tout le monde peut le revendiquer. Et puis, c'est vrai, c'est un concept à la mode. Tant dans le monde des entreprises que dans tout débat de société. Et alors ? De tout temps, les marchands ont su récupérer les bons slogans. »
Michel Edouard Leclerc, Le Nouvel économiste, 26 mars 2004.
- « Le développement durable, c'est tout d'abord produire plus d'énergie, plus de pétrole, plus de gaz, peut-être plus de charbon et de nucléaire, et certainement plus d'énergies renouvelables. Dans le même temps, il faut s'assurer que cela ne se fait pas au détriment de l'environnement. »
Michel de Fabiani, président de BP France, 4e rencontres parlementaires sur l'énergie, jeudi 11 octobre 2001.
- « [le développement durable] permet à l'entreprise de se développer dans un climat de confiance avec l'ensemble de ses partenaires : clients, salariés, actionnaires, financiers, collectivités, riverains… »
Ernest-Antoine Seillière, ex-président du Medef .
- Gao Feng, le chef de la délégation chinoise aux négociations climatiques internationales a affirmé au sommet climatique de Buenos Aires en décembre 2004 que son pays n’accepterait de discuter que « dans le cadre du développement durable » qu’il a défini comme étant celui d’ « une croissance et [d’] un développement qui ne soient pas entravés ».
- « C'est un texte de liberté, de responsabilité et de confiance. Un texte qui stimulera la recherche scientifique et l'innovation technologique pour inscrire la croissance économique dans le cadre du développement durable. »
Jacques Chirac, projet d'inscription dans la Constitution du "principe de précaution" (3 mai 2004).
- « L'objectif affirmé de Porsche est de réduire au minimum les effets préjudiciables à l'environnement, et de soutenir également les efforts internationaux visant à résoudre les problèmes écologiques globaux. »
Site Internet de Porsche.
Nouveau Porsche 4 x 4 Cayenne : poids 2 tonnes et demi , 450 Chevaux, 266 Km/h.
- « Je veux, par ailleurs, rappeler l'engagement de notre Groupe dans le développement durable et la protection de l'environnement. »
Thierry Desmarest, PDG de TotalFinaElf - 2002.
- « Je suis personnellement persuadé que cette démarche de développement durable ne trouvera sa pérennité que si elle ouvre de véritables perspectives de développement économique, en procurant de réels avantages concurrentiels et en constituant un moteur de croissance, d’innovation, de motivation des collaborateurs et de progrès économique pour l’entreprise. »
Jean-Paul Bailly, Président du groupe La Poste.
- « Nous ne pourrions prétendre agir dans la perspective du Développement Durable sans une recherche permanente d’innovation, pour nos produits, nos procédés, nos services et nos organisations. Dans ces domaines, comme pour l’ensemble de nos activités, nous nous attachons à faire vivre notre devise “La Passion du Progrès®”. Nos domaines d’activité (Chimie, Plastiques, Pharmacie) font l’objet de plusieurs préoccupations s’inscrivant dans les exigences du Développement Durable »
Solvay, multinationale de la chimie
- « C’est, je crois pouvoir le dire, grâce au Medef (…) que j’ai découvert ce que pouvait être le développement durable. »
Jean-Eudes Tesson, pédégé du groupe Tesson (groupe industriel spécialisé dans l’entreposage frigorifique).
- « Pas plus qu'hier le socialisme, le développement durable ne peut se réaliser dans un seul pays ».
Daniel Cohn-Bendit, grand timonier des Verts au parlement européen de Strasbourg, Le Livre des Verts, 1999.
- « Le développement durable est réalisé au mieux grâce à une concurrence ouverte au sein de marchés correctement organisés qui respectent les avantages comparatifs légitimes. De tels marchés encouragent l’efficience et l’innovation qui sont toutes nécessaires à un progrès humain durable ».
Business Action for Sustainable Development (BASD), lobby regroupant 167 multinationales.
- « La mondialisation engendre, aujourd’hui, bien des peurs : peur de voir s’aggraver les dangers réels que court notre environnement, peur de voir s’accentuer les déséquilibres entre les pays, les régions et les peuples, peur en somme de perdre toute maîtrise de l’avenir. Chez Carrefour, nous avons, au contraire, foi (sic) dans l’avenir du monde. Présents dans 29 pays, nous vivons cette “mondialisation positive” de l’intérieur, au cœur des populations, et croyons qu’une mondialisation équitable, respectueuse de la diversité de chacun, est possible. (...) Engagés depuis des années dans une démarche de développement durable, nous nous efforçons, jour après jour, de concilier les impératifs économiques propre à notre entreprise avec les besoins de la société, le respect des règles de l’économie et la protection de l’environnement. »
Daniel Bernard, pédégé de Carrefour. « Le développement durable : une façon de “positiver” la mondialisation », site Internet de Carrefour.
- « Ecologie industrielle, une des pistes d'avenir pour le développement durable ? L'écologie industrielle propose de concevoir le système industriel comme un cas particulier d'écosystème. »
Conférence-débat organisée le mardi 16 mars 2004 par l'association "4D".
- « À La Réunion, Total compte 32 stations services. Celle de la ZAC 2000 au port située sur la RN1 vient de choisir le développement durable. Elle est équipée des dernières technologies en matière de production d’électricité solaire, d’économie d’énergie et de protection de l’environnement. »
Erick Chabanne et Philippe Cabus, respectivement directeur général et responsable du développement durable de Total.
Témoignages (quotidien de la Réunion), 15-09-2005
- « Dans développement durable, il y a avant tout “développement” et notre secteur [le BTP] innove ; développe et s’implique formidablement en la matière. Les industriels en ont quasiment tous fait un cheval de bataille et un projet de recherche et développement inscrit dans la durée. »
Batiweb (Bâtiment et Travaux Public).
- « Nous pouvons fabriquer du béton en étant respectueux de la nature. »
Bertrand Collomb, président du groupe Lafarge et président du club des entreprises pour le développement durable.
Terre Sauvage, Hors Série 2005.
- « Le développement durable, c'est faire qu'une entreprise soit responsable de ce qu'elle fait vis-à-vis d'elle même, de ses salariés et du reste de la société, aujourd'hui, demain et après-demain. »
Anne Lauvergeon, PDG d' AREVA, extrait de développement durable, 21 patrons s'engagent, Pierre Delaporte et Teddy Follenfant, Editions Le cherche Midi.
- « Dow Chemical Compagny rachète la branche agrochimique de Rohm and Haas pour un montant d'environ 1 milliard de dollars. y compris les fongicides, les insecticides, les herbicides et d' autres gammes de produits, les appellations commerciales et les licences couvrant l' ensemble des applications agricoles des ressources biotechnologiques de Rohm and Haas. The Dow Chemical Company est une entreprise leader dans les domaines des sciences et des technologies qui fournit des services et des produits chimiques, plastiques et agricoles innovants sur de nombreux marchés grand public. Avec un chiffre d’affaires annuel de 30 milliards de dollars, The Dow Chemical Company dessert des clients dans plus de 170 pays ainsi que plusieurs marchés essentiels au progrès de l’humanité, notamment l’alimentation, les transports, la santé et la médecine, les cosmétiques et l'hygiène et la construction, pour n’en citer que quelques-uns. Fidèle aux principes du développement durable, Dow et ses quelque 50 000 employés cherchent à concilier leurs responsabilités économiques, environnementales et sociales. »
Dow Chemical Compagny.
- « En 2001 nous nous sommes fixé des objectifs d'exploitation visant à assurer la croissance durable de DuPont au profit des actionnaires et de la société en général, tout en diminuant l'impact environnemental de nos activités le long des chaînes de valeur. Nos objectifs pour 2010 visent à promouvoir la durabilité sur les plans économiques, sociaux et environnementaux de façon globale et dans un esprit de collaboration. »
Rapport annuel de DuPont Canada (fabriquant de produits chimiques) par Jennifer Hooper, directrice de l'équipe de croissance durable 2010.
- « 2001 a été une très bonne année pour SUEZ, dont les résultats sont cohérents avec ses objectifs à moyens termes. Les difficultés économiques de 2001 ont été un révélateur de la solidité du Groupe dont le modèle industriel bâti depuis 5 ans fonctionne, tient ses promesses et s'inscrit dans une logique de croissance outenue sur le très long terme, basée sur le développement durable. »
Gérard Mestrallet, PDG du Groupe Suez.
- « Depuis la Conférence de Rio en 1992, sur le développement durable, la notion de respect de l'environnement vient désormais s'ajouter à la conception de l'agriculture moderne. Ainsi, les agriculteurs français et ceux du monde entier doivent relever le défi d'une alimentation saine et abondante dans un environnement préservé. Les biotechnologies sont un des moyens parmi d'autres de résoudre les enjeux futurs de nos sociétés. »
Monsanto.
- « Un engagement vers le développement durable pour concilier croissance économique, respect de l'environnement et progrès social. Pour mener de front développement économique et protection de l'environnement, les efforts à mener tiennent globalement en peu de mots : recours aux énergies renouvelables et au nucléaire. (...) L'énergie ne peut s'envisager qu'au regard du développement durable. Qui dit développement durable dit développement économique »
EDF.
- « Respecter et protéger l'environnement est pour Lafarge un objectif majeur. Nous sommes convaincus qu'un groupe industriel international comme le nôtre ne peut réussir dans la durée que s'il sait s'inscrire dans la perspective du développement durable et si son souci de l'environnement est réel et reconnu. »
Ciment Lafarge.
- « TotalFinaElf participe activement, en France comme à l'international, à la démarche des entreprises pour promouvoir l'éthique et le développement durable. »
Site Internet deTotalFinaElf.
- « Etre à l'écoute de la terre pour accroître et maintenir une production durable des champs pétroliers et gaziers, telle est notre mission. Notre engagement pour le développement durable exige une large connaissance et une expérience du comportement des réservoirs à la fois statique et en mouvement. »
Publicité TotalFinaElf.
- « L'Union Pétrolière, groupement des importateurs de pétrole en Suisse, s'engage pour le développement durable en créant un prix dédié à cette action: le Prix Evenir. Ce prix doté de 50 000 FrS. sera attribué tous les ans. Il récompensera des personnalités du monde scientifique, économique, social, écologique, politique et culturel qui associent à long terme dans leur travail les valeurs écologiques, économiques et sociales. Le prix du développement durable sera décerné pour la première fois au printemps 2003 par le Conseiller fédéral Pascal Couchepin qui déclare : Notre avenir dépend avant tout de notre capacité à trouver un équilibre entre les besoins d'une économie florissante et ceux de la protection de l'environnement et de la solidarité sociale. Non pas au sens d'un match nul zéro-zéro, mais d'une situation win-win. Telle est la vision qui s'est imposée depuis la conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement organisée à Rio en 1992. Après 1997, le conseil fédéral a repensé une nouvelle fois en mars 2002 sa stratégie de développement durable pour la Suisse. Cette question est devenue - tout à fait dans l'esprit de la nouvelle constitution fédérale - le principal objectif de l'Etat pour l'avenir. L'heure est aux actions qui s'étendent sur plusieurs générations. On observe aujourd'hui un remarquable consensus en faveur d'une croissance économique durable et les partisans d'une croissance ZÉRO se sont tus. Tout le monde s'accorde pour dire que la croissance et la prospérité ne sont pas fondamentalement incompatibles avec la protection de l'environnement. Seul un pays qui dispose de moyens adaptés est en mesure de mettre en place des projets d'avenir - par exemple en matière d'environnement ou de politique sociale. Dans le cas de la Suisse, on pensera notamment aux tâches immenses liées au maintien de l'AVS, à une époque marquée par le vieillissement démographique. C'est pourquoi je forme le voeu d'une Suisse dynamique à long terme, qui envisage les changements et la croissance comme une chance et non comme une menace pour son économie et ses acquis sociaux. »
L'Union Pétrolière.
- « La vocation de l'Institut français du pétrole (IFP) est d'innover et de développer les technologies qui permettront à la collectivité et à l'industrie des hydrocarbures et de l'automobile une croissance durable et respectueuse de l'environnement. La recherche et développement de l'IFP s'inscrit dans une perspective de développement durable. »
Institut français du pétrole
- « Malgré le contexte de ralentissement économique, le groupe Monoprix poursuivra sa croissance durable et rentable et investira de manière significative dans le développement et la rénovation des City-Marchés. Notre objectif est d'offrir à nos clients un mode de vie plus pratique, davantage de qualité, de services et de convivialité, dans l'esprit d'un commerce plus équitable et plus respectueux de l'environnement. »
Monoprix
- Le groupe Casino a fait en mars 2002 une demande d'autorisation auprès de la Commission départemental d'équipement commercial de la Loire, en vue d'implanter une nouvelle surface de vente, autour d'un hyper "Géant", de 17000m2 au total, qui deviendrait "sa vitrine internationale". Le dossier, consultable à l'enquête public en mairie d'Andrézieux-Bouthéon (près de Saint-Etienne) est titré "DEVELOPPEMENT économique durable du groupe Casino"
- « Un projet de développement durable. Nous sommes depuis longtemps parfaitement conscients de nos responsabilité vis-a-vis de l'environnement et de la communauté au sens large. L'action l'Oréal figure d'ailleurs dans tous les indices dits "éthiques" [guillemets d'origines] intégrant des valeurs européennes (...) symbole de cet engagement : notre partenariat avec l'UNESCO vise à promouvoir le rôle des femmes dans la recherche scientifique. Ainsi en ajoutant à une stratégie gagnante une conscience toujours plus forte de nos responsabilités, nous visons une croissance réellement durable. »
L'Oréal.
- « Renault, pour être un acteur majeur du développement durable, anticipe, dans le temps et dans l'espace, l'évolution des modes de vie et des valeurs pour concevoir ses produits et définir ses comportements. »
« Pour Renault, qui met en oeuvre une stratégie ambitieuse de croissance rentable dans le respect de ses collaborateurs, de ses partenaires et de son environnement, ce site développement durable est à la fois une garantie et un moyen d'action. »
Louis Schweitzer, Président de Renault, en parlant du site http://www.developpement-durable.renault.com.
- « Nous percevons le développement durable comme l'intégration de trois grands axes : économique, environnemental et social. Chaque axe s'imbrique dans l'autre - il ne peut y avoir d'engagement par rapport à l'un sans engagement à l'égard de l'autre. Nous travaillons à incorporer les principes du développement durable dans tout ce que nous faisons. Le rapport de Shell Canada sur le développement durable a remporté le premier prix de la catégorie " sociétés du secteur des ressources " pour l'établissement de rapports sur la durabilité et l'environnement à la 50e cérémonie de remise des prix au concours du meilleur rapport annuel. Lisez nos rapports, les discours de nos dirigeants et nos communiqués sur le développement durable. »
Shell Canada.
- « Le développement durable est au coeur de la stratégie de l'Aéroport Lyon-Saint Exupéry. Durant l'année 2001, de multiples actions ont été engagées tant dans le domaine environnemental que dans celui du développement local ou de la concertation et du dialogue. »
Yves Cochet (Les Verts), alors ministre de l'Environnement, décerne en 2001 le Prix entreprises et environnement à Bernard Chaffange, directeur des Aéroports de Lyon-Saint Exupéry pour sa " prise en compte du développement durable ".
- « Le principe de développement durable économique est synonyme de cette philosophie. Ces dernières années, ce principe économique a été évalué comme facteur clé déterminant pour le management entrepreneurial. Lescompagnies qui s'engagent dans la DURABILITE placent à égale importance les préoccupations économiques, écologiques et sociales dans les formulations de leurs stratégies économiques. »
BMW.
- « Pour la seconde année consécutive, nous soutenons activement la campagne de sensibilisation de la Fondation Nicolas Hulot “Sans nature pas de futur" car c’est une cause universelle, s'il en est. Nous avons donc mis à la disposition de la Fondation Nicolas Hulot nos dispositifs, particulièrement efficaces pour toucher le plus grand nombre et susciter une prise de conscience collective sur un sujet vital pour l’avenir de chacun d’entre nous et des générations futures. Le développement durable est intrinsèque à la culture de JC Decaux. Chaque jour, nous veillons à contribuer à l’embellissement des villes et à l’amélioration du cadre de vie des citoyens du monde. »
Jean-Charles Decaux, Président du Directoire et co-Directeur Général de JC Decaux (dossier de presse de la Fondation Nicolas Hulot).
- « Notre groupe à pour ambition d'offrir à tous un accès à des modes de transports rapides, sûrs, économiques et fiables sans sacrifier les richesses humaines et écologiques d'aujourd'hui et de demain. Cet objectif en faveur de la mobilité durable est clairement inscrite dans les priorités de la Stratégie Nationale de développement durable. Aujourd'hui, l'ouverture réussie de notre capital [...] nous amène plus que jamais à concilier notre mission de service public, le respect de l'environnement et des hommes [...], et le souci de performance économique attendue par nos actionnaires [...] Notre adhésion au programme "Global Compact" de l'ONU [...] témoigne de notre volonté d'inscrire notre croissance dans le long terme. »
ASF, Autoroutes du Sud de la France.
Note : Au péage de Vienne, 6 000 véhicules de plus de 3,5 tonnes, en moyenne par jour, dans chaque sens. (Statistiques 2003 d'ASF)
Ce qui fait 4 380 000 véhicules sur l'autoroute du sud, par an, entre Vienne et Orange
- « Nos hypermarchés Cora, par leurs actions locales (partenariats de longue date avec les PME régionales) et leur forte implication dans la ville, dans la région, sont au cœur de notre stratégie de développement durable. Bien que le chiffre d'affaires du commerce équitable soit encore limité, les excellentes performances du café nous laissent espérer un bon potentiel de croissance dans les 2 prochaines années. Les débouchés et les volumes de la distribution permettront le développement économique des petits producteurs, preuve qu'il y a la place pour les produits de ces structures extrêmement petites. (...) Aujourd'hui, nos attentes vont vers une demande de diversification des filières labellisées, notamment vers le non alimentaire. En effet, le faible nombre de références issues du commerce équitable rend difficile leur visibilité en magasin. Nous redoublerons donc d'efforts pendant la Quinzaine, notamment en terme de merchandising (balisage du linéaire) et d'animation des gammes (opérations spéciales commerce équitable et dégustations). »
Contact presse : Service développement durable, Gaëlle Leclève.
Hypermarchés Cora.
- « Les Mousquetaires s'associent à la 4ème Quinzaine du Commerce Equitable, pour participer à la promotion des produits issus du commerce équitable et aider les producteurs qui cultivent ces produits. Dans le cadre d'une démarche de développement durable, Les Mousquetaires soutiennent d'ores et déjà le commerce équitable en mettant tout en œuvre pour sélectionner des produits issus d'une démarche éthiquement correcte et pour permettre aux pays producteurs la mise en place des droits du travail internationaux. »
Intermarchés.
- « Les centres E.Leclerc ambitionnent de devenir le premier distributeur de produits équitables en 2004 (…) nos catalogues produits présenteront une gamme d'une quinzaine de produits qui bénéficieront d'une " offre découverte " de 10 % en ticket E.Leclerc. Edité à 160 000 exemplaires, un guide gratuit sur le commerce éthique et équitable sera disponible dès le 1 er mai en magasin ou sur simple appel à Allo E.LECLERC. Commerce équitable, produits éthiques et développement durable, comment s'y retrouver ? Qui est Max Havelaar ? Quels sont les produits concernés ? Qui attribue les labels ? Comment les producteurs sont-ils sélectionnés puis contrôlés? Autant de questions auxquelles ce guide de 16 pages répond clairement et simplement. Enfin, dans le cadre de la " Tournée des producteurs " organisée par Max Havelaar en région, des adhérents du Mouvement E.Leclerc interviendront lors des tables rondes pour apporter le témoignage de la grande distribution. »
Leclerc.
- « Carrefour soutient le commerce équitable et participe globalement au développement durable, véritable levier de création de valeurs pour l'enseigne. La vocation du groupe aspire à démocratiser l'accès à la consommation en générant localement du progrès, en stimulant les échanges, le commerce et la liberté économique. »
Carrefour.
- « Cela fait un vingtaine d'années que le concept de développement durable a fait son apparition. Laconférenceinternationale de Rio, en juin 1992, a montré que l'idée en elle-même commençait à se frayer un chemin, sinon dans la pratique, tout du moins dans les esprits. C'est, en tout cas, un principe qui fait l'unanimité chez les écologistes. Même l'ancien Premier ministre, Alain Juppé, n'avait pas hésité à clôturer les Assises nationales du développement durable qui se tenaient à l'Unesco, en décembre 1996, en affirmant qu'il nous fallait "répondre aux besoins du présent, sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs". On ne saurait rêver définition du développement durable plus orthodoxe ! Il nous revient maintenant de démontrer de façon pragmatique que cette idée-force n'est pas une utopie, mais une réalité mesurable. Les écologistes opposent ainsi le concept de croissance durable à celui de croissance éphémère. La croissance durable adapte les lois du marché à la protection de l'environnement. Ainsi, la croissance durable s'appuie sur une économie qui préserve l'équilibre social, garantit l'accès à l'emploi pour tous et s'applique à réduire la "fracture sociale". En fait, les partis traditionnels - qui ont tous eu le loisir d'exercer le pouvoir au cours des dernières décennies - ne font qu'alimenter cette fracture au lieu de la combattre, ligotés qu'ils sont par leurs archaïques certitudes. »
Les Verts. Etats Généraux de l'Ecologie Politique - Intervention de Yves Piétrasanta - Député européen - Aux 6 Heures de l'Ecologie Politique - Le 26 février 2000.Note de decroissance.org : Noël Mamère, lors de l’élection présidentiel de 2002, a fait campagne sur la"croissance durable". Cette expression a aussi été utilisée par Dominique Voynet lors de réunions de soutien aux candidat-e-s Vert-e-s pour les législatives de 2002. Il y a donc confusion entre croissance et DEVELOPPEMENT.
- « Article 3: Les objectifs de l’Union […]
3. L'Union oeuvre pour le développement durable de l'Europe fondé sur une croissance économique équilibrée,une économie sociale de marché* hautement compétitive, qui tend au plein emploi et au progrès social,et un niveau élevé de protection et d'amélioration de la qualité de l'environnement.Elle promeut le progrès scientifique et technique. »
Projet de Traité établissant une Constitution pour l'Europe.
Adopté par consensus par la Convention européenne les 13 juin et 10 juillet 2003.
*nous avons aussi apprécié ce nouveau concept : "l'économie sociale de marché".
- « La Communauté a pour mission, par l'établissement d'un marché commun, d'une Union économique et monétaire et par la mise en oeuvre des politiques ou des actions communes visées aux articles 3 et 3 A, de promouvoir un DEVELOPPEMENT harmonieux et équilibré des activités économiques dans l'ensemble de la Communauté, une croissance durable et non inflationniste respectant l'environnement, un haut degré de convergence des performances économiques, un niveau d'emploi et de protection sociale élevé, le relèvement du
niveau et de la qualité de vie, la cohésion économique et sociale et la solidarité entre les États membres.
Article 2 du Traité instituant la Communauté européenne, (signé à Rome le 25 mars 1957). »
- « Le rapport présente les travaux d'une commission pour la préparation du XI plan présidée par Bertrand COLLOMB (1992). Le lecteur trouvera dans la première partie sur le thème des enjeux de l'environnement dans les années 1990, une argumentation claire et étayée sur la nécessité du développement durable et l'urgence d'une redéfinition des relations entre environnement et croissance. Le rapport expose ensuite les conditions d'une croissance soutenable fondée par la concurrence pour la qualité. »
Commentaire de la Maison de l'environnement des Hauts-de-Seine (source : Agora21, bibliothèque) sur le rapport Croissance et environnement: les conditions de la qualité de la vie du commissariat général du plan - COLLOMB; TRAN-THIET; LACOSTE; THEYS ET AL. Paris, DOCUMENTATION FRANCAISE, 1993.- 274 p.
- « Le Parlement européen et le Conseil de l'Union européenne,etc. Considérant ce qui suit :
(1) L'article 2 du traité dispose que la Communauté a notamment pour mission de promouvoir une croissance durable dans l'ensemble de la Communauté et la résolution du 1er février 1993 (cf. note 4) souligne l'importance de cette croissance durable.
(2) Le programme "Vers un développement soutenable" présenté par la Commission et approuvé dans ses grandes lignes par la résolution du 1er février 1993 souligne le rôle et les responsabilités des organisations en ce qui concerne tant le renforcement de l'économie que la protection de l'environnement dans l'ensemble de la Communauté. »
Règlement (CE) no 761/2001 du Parlement européen et du Conseil du 19 mars 2001 permettant la participation volontaire des organisations à un système communautaire de management environnemental et d'audit (EMAS) (Journal officiel des Communautés européennes L. 114 du 24 avril 2001.)
- « Je suis convaincu de la nécessité de redéfinir le concept de développement durable, trop restrictif en matière économique et qui a eu à souffrir de trop longues querelles idéologiques. Je lui préfère l’idée de croissance durable, à la fois respectueuse de l’environnement et des besoins liés à l’activité humaine. Cette définition d’une écologie humaniste, à laquelle se réfère également le Président de la République, permet de dépasser certaines contradictions et d’articuler notre action autour d’objectifs plus réalistes. »
Michel Barnier, Président du conseil du développement durable à l’U.M.P.
- « Responsable développement durable.
Depuis 2002 et le sommet de Johannesburg cette fonction se met en place dans tous les grands groupes. (…) le responsable du développement durable s'occupe des problèmes d'environnement, (…) du respect des principes éthiques, parfois aussi de mécénat humanitaire (...) Souvent en déplacement, ce cadre touche-à-tout… gagne entre 60 000 et 120 000 euros. Les voies d'accès : Idéalistes s'abstenir ! Le responsable du développement durable n'est pas là pour sauver la planète, mais pour faire en sorte que l'entreprise respecte les nouvelles normes de qualité et d'environnement. »
Les métiers d'avenir et comment s'y préparer, mensuel Capital, juillet 2004.
- « Cette vision " économiste" du développement durable, qui ne cessa de se développer au cours des dix dernières années, appelle un questionnement sur le sens et la finalité de l’engagement des entreprises envers un concept dont l’élasticité favorise des interprétations aussi nombreuses que réductrices. (...) Si les exigences environnementales ont longtemps été considérées comme des contraintes et des coûts pouvant compromettre la compétitivité des entreprises (Jaffe et al., 1995; Palmer et al., 1995 ; Walley et Whitehead, 1994), elles sont progressivement apparues, au cours des années 90, comme des approches dites « gagnant-gagnant » qui vont se réclamer, pour la plupart, du développement durable. Ainsi, selon les tenants de cette nouvelle logique vertueuse, les investissements verts permettent de stimuler l’innovation par la recherche de procédés et de méthodes de travail à la fois moins polluants et plus efficaces. (...) La possibilité, énoncée par la Commission Brundtland, de concilier croissance durable et protection des écosystèmes va trouver son prolongement naturel dans la quête d’une « entreprise durable », même en l’absence de méthodes claires pour y parvenir. (…) Le postulat commun à ces études sur « l’entreprise durable » est qu’il est possible, pour reprendre le sous-titre de l’ouvrage de Berle (1990), de « faire de l’argent et sauver la terre » car, comme le souligne Robins : « si les firmes mettent en œuvre des programmes de qualité pour l’emporter sur leurs concurrents, elles doivent voir le management écologique exactement sous le même angle : une arme dans la compétition » (Robins, 1992, p. 301). »
Du développement durable à l’écologie industrielle, ou les métamorphoses d’un « concept caméléon » (Olivier Boiral et Gérard Croteau), rapport suite à la Xème Conférence de l’AIMS (Association International de Management Stratégique)
- « Au-delà de cette définition purement comptable [PIB], il existe des variantes, comme, par exemple, la croissance potentielle ou encore la croissance soutenable. La croissance potentielle est celle que peut supporter le système productif sans surchauffe : plus clairement elle correspond à la croissance possible sans augmentation du niveau général des prix, i.e. sans inflation. Cette notion précise la première dans la mesure où elle fixe un objectif à atteindre. La notion de croissance soutenable est différente, plus normative. Elle est à relier au concept de développement durable. [Voir rapport Bruntland] Ces définitions ont le mérite de mettre en avant plusieurs problèmes. Premièrement, la croissance économique mesurée en valeur ne signifie pas forcément que le pays est plus riche : si une nation produit autant que l’année précédente mais avec des prix ayant augmenté, elle verra son PIB croître en valeur. Pourtant elle ne permettra pas de consommer plus : le pays n’est pas foncièrement plus riche, son PIB en volume est resté constant. La croissance non inflationniste est donc un objectif important à atteindre. Deuxièmement, elle est un mauvais indicateur du bien-être. Quand un pays connaît une croissance économique importante, cela signifie que le pays est plus riche mais pas nécessairement que tous les agents le sont : le « gâteau » économique a une taille qui augmente, mais les « parts » individuelles ne croissent pas forcément. Troisièmement, la croissance peut s’accompagner de maux. Construisez une entreprise très productive, vendant beaucoup, mais très polluante et vous verrez croître le PIB. Pire, imaginez que les rejets de cette entreprise rendent malades les habitants du voisinage, cette « nuisance » augmente la consommation de médicaments, les ventes du secteur pharmaceutique et in fine le PIB. Croissance de la production et bien être ne sont pas nécessairement compatibles, loin de là. Si le bien-être est vu d’une manière plus égalitaire, ou encore dans une optique de développement humain et de réduction des inégalités, il faut donc trouver des indicateurs alternatifs. Parmi ceux qui sont le plus souvent employés on trouve l’Indicateur de développement Humain (IDH). »
Problèmes d'actualité et réponses de la recherche moderne, par Arnaud Mayeur (Normalien et agrégé d'économie), professeur en classes préparatoires aux grandes écoles, formateur IUFM.
Presse Universitaire de France, Paris octobre 2003.
- « De prime abord, le concept de "développement durable" peut rallier à peu près tous les suffrages, à condition souvent de ne pas recevoir de contenu trop explicite ; certains retenant surtout de cette expression le premier mot " développement ", entendant par là que le développement tel que mené jusqu'alors doit se poursuivre et s'amplifier ; et, de plus, durablement ; d'autres percevant dans l'adjectif " durable » la remise en cause des excès du développement actuel, à savoir, l'épuisement des ressources naturelles, la pollution, les émissions incontrôlées de gaz à effet de serre... L'équivoque de l'expression « développement durable » garantit son succès, y compris, voire surtout, dans les négociations internationales d'autant que, puisque le DEVELOPPEMENT est proclamé durable, donc implicitement sans effets négatifs, il est consacré comme le modèle absolu à généraliser sur l'ensemble de la planète. »
Extrait du rapport du Sénateur Marcel Deneux sur L'évaluation de l'ampleur des changements climatiques, de leurs causes et de leur impact prévisible sur la géographie de la France à l'horizon 2025, 2050 et 2100.
- « Il n'y a pas le moindre doute que le développement durable est l'un des concepts les plus nuisibles »
Nicholas Georgescu-Roegen, (correspondance avec J. Berry, 1991).
- « "Râble" ayant pour sens (familier, selon le petit Robert) "bas du dos", on a tout à fait le droit de dire qu'on en a plein le dos du développement du râble!
Yvan Gradis.
Source:
Institut d'études économiques et sociales pour la décroissance soutenable