Késako la Betty Box* me direz-vous ? C'est un système qui permet de valoriser financièrement le geste de tri des citoyens. Pour chaque emballage déposé, correspond un prix de reprise au kilogramme. Par exemple, l'aluminium des canettes est repris à 50 centimes d'euros le kg. Les tarifs proposés sont similaires à ceux pratiqués par Eco-emballages auprès des collectivités, à l'exception du plastique qui est repris à un prix trois fois inférieur. Les conditions d'implantation sont relativement simples : un endroit fréquenté avec moyen d'accès pour des camions. Un parking de supermarché, comme c'est le cas sur la commune du Séquestre dans le Tarn est un bon exemple. Aujourd'hui, une seule Betty Box est en activité au Séquestre. Comment fonctionne la Betty Box ? Il vous suffit de vous y rendre muni d'un RIB, de l'insérer dans la machine et de récupérer un code en échange. A chaque fois que vous apportez un emballage, vous tapez votre code. Ainsi, la Betty Box, après avoir identifié le type précis de l'emballage, calcule combien elle vous doit. Lorsque vous avez apporté suffisamment d'emballages pour atteindre 15 euros, cette somme est créditée directement sur votre compte en banque. D'après le directeur du supermarché de la commune du Séquestre, la somme de 15 euros peut être atteinte au bout de 3 à 6 mois environ, ceci dépendant du nombre de personnes dans la famille et de ses habitudes de consommation. La Betty Box, à l'intérieur, fonctionne comme un centre de tri automatisé. Elle distingue chaque type d'emballage et les trie par catégorie. Il ne s'agit pas d'un système de consigne puisque le client du magasin ne paie pas de « consigne » à l'achat. En revanche, il récupère une somme d'argent « en échange » de son geste de tri. A l'heure actuelle, la Betty box est le seul outil, avec la redevance incitative, qui permet d'inciter financièrement au tri. |
La newsletter du CNIID du 09 juillet 2008