L’aventure de l’Airbus A 320 qui a échappé de peu à un crash au-dessus de New York le jeudi 15 janvier 2009 après avoir "ingéré" au moins deux oiseaux migrateurs par ses réacteurs relève du quasi miracle.
Deux facteurs déterminants ont permis de sauver ce jour là cet avion de la compagnie US Airways et ses 155 occupants de la catastrophe :
a - L’exceptionnelle habileté du pilote particulièrement chevronné qui se trouvait heureusement aux commandes de l' appareil,
b - Le fait que cet aéronef disposait de l’immense plan d’eau de la Baie de l’Hudson comme lieu illimité d’amerrissage.
Ce sauvetage réussi nous remémore que l’aéroport de Fontarabie/Hondarribia a lui aussi déjà été au moins par deux fois confronté au problème des oiseaux migrateurs qui viennent percuter et enflammer les réacteurs au cours des cinq dernières années, incidents majeurs dont le public n'a d'ailleurs été informé que plusieurs mois après les faits.
On sait par ailleurs que le risque de voir se renouveler une situation dramatique liée à la présence d’oiseaux migrateurs sur le Bassin de Txingudi ne fait que s’ajouter aux conditions de sécurité déjà défavorables qui entourent les conditions de trafic sur cet aéroport qui est le cauchemar des pilotes du fait de son positionnement en fond d'une cuvette entourée de montagnes.
Souvenons-nous que la Baie de Txingudi n'est pas configurée comme celle de l'Hudson, et que ce n'est donc pas ici qu'un aéronef pourrait venir se poser paisiblement sur l'eau en cas de perte de contrôle !
MIRACLE SUR L'HUDSON