La désormais bien mal nommée rue des Chênes vient de perdre ses derniers arbres majestueux qui laisseront peut-être un jour place à la réalisation d’un projet immobilier de plus.
Selon des informations recueillies par notre association, le promoteur du projet s’est empressé de faire raser la maison inhabitée qui était assise au beau milieu du terrain de 1267 m² dans le seul but de parvenir à cette fin dans les délais administratifs impartis. Il apparaît qu’il n’est toutefois pas dans ses intentions de lancer une quelconque construction avant d’avoir pu prendre la mesure de la crise immobilière et des prêts bancaires qui est actuellement en cours de développement.
Le ralentissement important des lancements de chantiers immobiliers constaté depuis un peu plus d’un an, et qui est directement lié à la crise de confiance exprimée par les instituts de crédit envers la solvabilité des emprunteurs, sème un vent de panique chez les promoteurs et constructeurs. Ces derniers commençant enfin à prendre la juste mesure de l’insupportable situation financière de ceux qui se sont lourdement et longuement endettés afin de parvenir à faire l'acquisition de biens immobiliers dont les prix sont par ailleurs manifestement surfaits.
Cette affaire de la rue de Chênes est, dans le contexte actuel, d’autant plus à suivre à la loupe que la nouvelle municipalité disposera de la possibilité de remettre en cause la validité du permis existant si la construction envisagée n’est pas entreprise dans un délai de deux ans à compter de la délivrance du permis de construire ou si les travaux sont interrompus pendant un délais supérieur à une année. Une prorogation pour une année pouvant toutefois être demandée deux mois au moins avant l’expiration du délai de validité.
Le renversement du marché immobilier offre une lueur d'espoir aux riverains de ce projet et défenseurs de notre environnement local car, alors que le permis de construire a été octroyé le 06 juillet 2006, le chantier est toujours en l'état représenté sur notre photo ci-dessus à la date du 25 novembre 2008.
Nous comptons sur vos observations et informations pour nous aider à suivre cette affaire de près !
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