Novembre • Mobilités • Lancé en 1992, le projet de la ligne à grande vitesse est relancé par le Gouvernement.
06 JAN. 2022 - 07:10h
Alicia Muñoz
Le débat est relancé par Emmanuel Macron à l’occasion des 40 ans du TGV. L’un des défenseurs de la LGV, le président de la région Nouvelle-Aquitaine fraîchement réélu, Alain Rousset, en profite pour la remettre à l’ordre du jour.
La somme en jeu pour l’Agglo Pays Basque représenterait environ 65 millions d’euros. Un investissement qui irrite son président, Jean-René Etchegaray, mais pas seulement. Lors du conseil communautaire du 18 décembre, les élus de l’Agglo se prononceront contre la réalisation du projet (148 voix contre, 41 pour et 18 abstentions), avant même d’évoquer les enjeux financiers. Preuve que les lignes n’ont pas réellement bougé sur ce dossier.
On se souvient encore des manifestations au tournant des années 2010, à Bayonne mais aussi à Hendaye et Irun. Quand Alain Rousset dit “Bordeaux-Dax”, les Basques entendent “Bordeaux-Irun”. Quelques années auparavant, l’État avait temporisé en repoussant les études sur le tronçon Dax-Irun à 2032, mais élus, administrés et associations n’ont pas baissé la garde. Car le débat dépasse le seul aspect financier. Les considérations écologiques s’additionnent aux répercussions économiques et donc sociales. À l'heure où la crise du logement frappe de plein fouet les communes basques, il semble “irresponsable de construire une voie d'or pour les futurs propriétaires de maisons secondaires et tous les problèmes associés”, estime la rédactrice en chef de MEDIABASK dans son édito du 28 octobre.
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Source: https://www.mediabask.eus/fr/info_mbsk/20220106/le-projet-de-la-lgv-de-nouveau-sur-les-rails