Alerte : la direction d'UFC-QC veut la transformation des compteurs électriques en puissants émetteurs wi-fi !
A travers sa nouvelle pétition, la direction de l'UFC-QC demande l'installation dans les compteurs de l'Emetteur Radio Linky qui va inonder les logements d'ondes électro-magnétiques
Prise la main dans le sac à faire le jeu du compteur Linky, la direction de l'UFC-QueChoisir a cru pouvoir me faire taire en lançant à mon encontre pas moins de 4 procédures en justice. Mais, dès son premier jugement, le Tribunal de Paris m'a donné entièrement raison et a indiqué que j'étais parfaitement fondé à dénoncer la collusion de la direction de l'UFC-QC avec celle d'Enedis.
Il se trouve que nombreux adhérents de l'UFC-QC ont vivement protesté, voire carrément démissionné du fait du soutien objectif de cette organisation au programme Linky et du fait des procédures lancées à mon encontre (au lieu de combattre Enedis !)
C'est pour cela que la direction de l'UFC-QC tente depuis quelques semaines de brouiller les pistes et de redorer son image par des publications dont on peut vraiment dire qu'elles sont sournoises.
Par exemple, le "dossier noir" publié récemment par Que Choisir compile la plupart des critiques portées depuis longtemps par les collectif anti-Linky (surfacturations, dysfonctionnements divers, etc) mais :
- en continuant à nier deux des principaux problèmes : la captation des données sur la vie privée et la question sanitaire (ondes) ;
- en continuant à prétendre contre toute évidence (les exemples sont en effet légion !) que ni une commune ni un particulier ne peut refuser le compteur Linky ;
Mais un coup de théâtre s'est alors produit début février 2018 : la Cour des comptes a porté de très vives critiques contre le programme Linky, montrant en particulier que les usagers n'allaient rien y gagner et que, au contraire, c'était le distributeur Enedis qui allait s'en mettre plein les poches sur notre dos.
Loin de faire amende honorable et de rejoindre enfin le front du refus des compteurs communicants, la direction de l'UFC-QC a vu dans cette information une excellente opportunité de redorer son image… tout en continuant à soutenir le programme Linky de son complice Enedis !
C'est ainsi qu'elle a lancé le 8 mars 2018 une pétition nationale demandant en particulier aux autorités "de revoir les conditions de financement du compteur, et notamment les conditions de rémunération d’Enedis" : nul besoin d'être expert en communication pour comprendre qu'il n'y a là aucune remise en cause du programme d'installation du compteur Linky, bien au contraire.
Mais il y a encore bien pire. En effet, la pétition demande aussi (c'est même son premier objet) "l’accès libre et simple à l’information sur votre consommation, pour en faire un véritable outil de maîtrise de la consommation énergétique". Rien de scandaleux… a priori.
Notons déjà que la direction de l'UFC-QC se joint à nouveau aux mensonges d'Enedis en laissant croire que c'est en consultant de jolies courbes de consommation que l'on peut faire des économies d'énergie, ce qui est faux.
Mais il suffit de lire le contenu de la pétition pour comprendre de quoi il en retourne : "Les informations disponibles via les compteurs sont très maigres et peu accessibles. L’affichage déporté, permettant une information en temps réel plus complète et lisible, est limité aux seuls ménages précaires. En l’état, les compteurs Linky ne sauraient donc garantir une meilleure maîtrise de la consommation énergétique par les ménages".
En clair, l'UFC-QC demande le déploiement généralisé de l'affichage déporté, à savoir l'installation dans votre logement, en plus du Linky, d'un écran qui vous permettrait de voir en direct votre consommation. A nouveau, il n'a jamais été prouvé qu'un tel outil permette de réduire sa consommation mais, ce que l'UFC-QC et son complice Enedis se gardent bien de mettre en lumière, c'est la façon dont cet affichage déporté doit fonctionner.
Voici donc la vérité : pour faire fonctionner le fameux affichage déporté, le compteur Linky doit être doté d'un super émetteur wi-fi, l'ERL (Émetteur Radio Linky), qui va inonder votre logement d'ondes électromagnétiques pour être en contact avec divers objets connectés (dont le fameux boitier déporté).
La direction de l'UFC-QC bat assurément tous les records de mauvaise foi lorsqu'elle prétend qu'il n'y a pas le moindre risque sanitaire avec le programme Linky sous prétexte que les informations doivent circuler dans les fils électriques du logement par la technologie du CPL (*) et non par wi-fi, alors que, dans le même temps, elle milite activement pour que les compteurs électriques du pays soient transformés en super émetteurs wi-fi !
Nous sommes désolés de constater que de nombreux citoyens sont trompés par la duplicité de la direction de l'UFC-QueChoisir et signent cette pétition sans savoir quelles sont les conséquences réelles des revendications qui sont si sournoisement présentées.
Le refus des compteurs communicants d'électricité (Linky), de gaz (Gazpar) et d'eau se démultiplie partout en France, que ce soit par les communes, les collectifs, les associations ou les particuliers eux-mêmes, désireux d'échapper à ces compteurs prétendus "intelligents" mais qui surfacturent, font dysfonctionner les appareils électroménagers, causent des incendies, espionnent et émettent diverses ondes électromagnétiques dangereuses pour la santé.
Il faut donc démultiplier cette résistance contre ces programmes qui ne servent que les intérêts des entreprises commerciales, de l'industriel Enedis… et des ses complices comme la direction de l'UFC-Que Choisir.
Stéphane Lhomme
Conseiller municipal de Saint-Macaire (33)
Animateur du site web http://refus.linky.gazpar.free.fr
(*) Bien noter que l'utilisation du CPL est elle aussi très controversée sur le plan sanitaire d'autant que, comme pour la téléphonie mobile, cette technologie est évolutive (CPLG1, CPLG3, etc). Avec l'ERL, ce sera la double peine : CPL+wi-fi !