Les objets et les jouets connectés sont détournés de leur fonction première à des fins d'espionnage. Beaucoup de politiques et autres personnalités sensibles ignorent que lorsqu'il est impossible de les écouter directement, les APR et services étrangers mettent sur écoute leurs proches, les membres de leur famille, et même leurs enfants. Les ennemis des sociétés qui travaillent dans des domaines sensibles, ce sont les smartphones et les tablettes graphiques sous Androïd, qui sont les pires menaces. Les jouets comme les poupées et les montres connectées sont devenues les nouvelles menaces. Elles sont aussi équipées d'un micro et de la reconnaissance vocale. Selon le site Quartz, depuis début 2017 Google collecte la position de plusieurs milliards de terminaux sous Androïd, les adresses des routeurs Wifi, et des relais de téléphonie mobile, même quand la fonction "tracer localisation" est désactivée. Tout vos déplacements sont suivis à la trace et en temps réel. On imagine les risques pour les politiques, officiers supérieurs, PDG, chercheurs, ingénieurs commerciaux qui travaillent dans le domaine de la recherche, la cryptographie, l'armement, l'aéronautique, le spatial, etc... C'est non seulement une atteinte à la vie privée, mais aussi à la vie professionnelles. Quant à APPLE, il traçait déjà depuis plusieurs années tous les routeurs Wifi qu'un appareil Apple trouvait sur sa route. Cela fait plusieurs années qu'on le sait. Quant à "la ligue des droits de l'homme" sur les atteintes à la vie privée, elle est toujours aux abonnés absents. Elle bénéficie pourtant des subventions payées par les contribuables sans rien faire du tout, c'est tout simplement scandaleux. Avec ce laxisme rampant, bientôt nous auront des boites noires sur les voitures, y compris sur les vélos pour nos déplacements. La dictature est en marche ! C'est pour bientôt. A l'approche de Noël, nous allons voir tous ces parents inconscients des risques offrir tous ces jouets connectés à leurs enfants. Il est vrai que a presse et les agences ont intérêt à maintenir l'opacité sur tous ces risques, il y a plein de fric à se faire.
1°) Encore des failles sur les appareils sous Androïd
Le 08/12/2017, une nouvelle faille interne a été révélée et découverte par les chercheurs du Security Research Center du logiciel OS X, MacKeeper. L'éditeur de l'application clavier virtuel AI.type, pour smartphone sous Android et iOS, a oublié de protéger sa base de données par un mot de passe. Négligence ou faille volontaire pour les services secrets américains, on peut se poser la question. Cela a permis la fuite de 580 Go de données d'au moins 31 millions d'utilisateurs visibles de tous :
Les numéros des utilisateurs, les IMEI, informations de géolocalisation, des contenus personnels, les données des contacts des répertoires des utilisateurs, les numéros de téléphone, les listes des adresses emails des contacts, soit plus de 10,7 millions d’adresses mails et 364 millions de numéros de téléphone... ZDNet.com a réussi à accéder à une partie de ces données. Il est tout à fait logique de penser et possible que l’application collectait aussi toutes les frappes faites par les utilisateurs sur le clavier virtuel à la façon d'un keylogger. Les neuf millions d'entrées archivées pourraient inclure des mots de passe, ou même des numéros de comptes bancaires et password associés. Eitan Fitusi, fondateur et responsable de AI.type, a essayé de minimiser la fuite sur la BBC en précisant « qu'il s’agissait d’une base de données secondaire ». Les données de géolocalisation seraient imprécises et aucune donnée IMEI n'aurait été récupérée. Depuis la fuite a été bouchée.
2°) Les montres connectées doivent être détruites.
https://www.youtube.com/watch?v=-OTad9Ytqas
Avec les montres c'est encore pire. A la veille de Noël, sale coup pour l'industrie de ces gadgets inutiles. De plus le ministère de l'éducation nationale a oublié que l'interdiction des téléphones portables à l'école va booster la vente des montres connectées. L'Agence Fédérale des Télécommunications allemande (Bundesnetzagentur) a interdit depuis novembre 2017 ces montres connectées pour les enfants, et encourage les parents à les détruire pour ceux qui en ont déjà. Le président du Bundesnetzagentur a écrit qu'elles sont considérées comme un « dispositif de transmission non autorisé ». Il a précisé qu'une enquête a démontré que les parents utilisent ces montres pour espionner les enseignants pendant les cours. Contrairement à nos agences et dirigeants français laxistes, dès février 2016, le gouvernement britannique et leurs services de sécurité avaient aussi interdit la montre connectée Apple Watch aux ministres, dans les ministères et lors des réunions gouvernementales pour lutter contre les risques d'espionnage. Pour les services de sécurité, les services secrets étrangers et les hackers pourraient pirater ces montres qui sont équipées d'un micro pour écouter les conversations. Comme les smartphones, ces montres sont de véritables mouchards. Le FBI avait alerté les consommateurs que tous les objets connectés peuvent divulguer des informations sur les enfants (nom, école, goût, activités, etc). En septembre 2017 une étude de Forbrukerrådet, l’organisation de consommateurs norvégienne membre du BEUC a révélé que des hackers peuvent prendre le contrôle des montres (Gator 2, Tinitell, Viksfjord et Xplora) pour écouter et suivre à la trace les enfants. Il y a donc un risque aussi avec les réseaux pédophiles qui pourraient communiquer avec des enfants. Suite à la publication en octobre d'un rapport de « l'organisation européenne des consommateurs » (BEUC) qui signale plusieurs problèmes :
Des professeurs s'inquiètent d'être écoutés à distance par les parents
L'enregistrement des données
Les manques de confidentialité et de sécurité des objets connectés.
Les failles, les piratages, et le suivi des enfants par des hackers (et/ou pédophiles).
Les données stockées ne sont pas sécurisées, ni cryptées
La faiblesse volontaire ou pas du mot de passe
Les numéros SOS ou des parents peuvent être modifiés et remplacés
Les données peuvent être stockées sur un compte dans un serveur, impossibles à effacer
L'écoute des conversations par un micro jusqu'à 15 mètres
Le vol des données, y compris médicales
La connexion permanente
L'utilisation clandestine de la caméra
La géolocalisation GPS des enfants par des hackers et/ou pédophiles
Un hacker peut appeler et harceler les enfants ou adolescents
Les risques sanitaires pour les enfants puisque les montres émettent des ondes.
Où cela fait désordre, c'est quand tous ces moyens non sécurisés permettent à des réseaux pédo/criminels d'étendre leurs activités à la drogue, à la prostitution, et de prendre le contrôle de ces appareils pour parler aux enfants. C'est un point sur lequel les parents n'ont pas été alertés. Certains opérateurs ont fait peur aux parents avec les kidnappings pour les obliger à équiper leurs enfants avec des smartphones et montres connectées (smartwatches), alors que ces objets peuvent être piratés aussi par des hackers pédophiles. L'éducation nationale vient de décider d'interdire les téléphones portables à l'école, mais on sait déjà qu'ils seront remplacés par les smartwatches, le gouvernement a encore un wagon de retard. Les parents pourront utiliser à distance les smartwatches pour surveiller leurs enfants, ou écouter les professeurs pour voir s'ils ne disent pas trop de conneries pendant les cours, surtout d'éducation sexuelle ou sur la théorie du genre. On comprend mieux pourquoi l'éducation nationale décide d'interdire les téléphones portables à l'école.
Depuis 2013, les smartphones et les tablettes sont interdits lors des réunions en Angleterre, mais c'est aussi le cas pour les ministres allemands qui sont contraints de déposer leurs appareils dans une corbeille avant de rentrer dans une salle de réunion. Quant à nos ministres français qui sont toujours plus intelligents que les autres, même si le Président François Hollande avait interdit les smartphones, ils utilisaient leur tablette graphique pendant les conseils des ministres pour dialoguer avec leur smartphone. Les ambassades situées à côté pouvaient pirater ces appareils par le biais de l'attaque de "l'homme du milieu".
3°) Poupée Barbie Stasi de la société Mattel.
https://www.youtube.com/watch?v=CXy-f06KycM
La société Mattel avait lancé dès début 2015 un nouveau jouet connecté en WiFi au prix de 75 $. Elle a été retirée de marché depuis. La nouvelle poupée appelée "Hello Barbie", renommée surtout en Allemagne "Hello Barbie Stasi", permettait une communication bidirectionnelle avec les enfants. Elle présentait deux risques principaux :
- Les effets nocifs des ondes sur la santé qui sont connus depuis les années 60.
- Les risques d'espionnage liés aux objets et jouets connectés par le biais d'un routeur ADSL/Wifi.
Alors que des articles américains dénoncent les risques d'espionnage par le biais des jouets et de la poupée espionne "Hello Barbie" connectée en Wifi, ou en Bluettoth, personne ne s'est préoccupé de l'arrivée de ces jouets connectés, ni des tablettes graphiques WiFi ou Bluettoth qui visent désormais les enfants de moins de 5 et 10 ans. Quelques revues féminines comme le site "Femme actuelle" (du 02/12/2015) ont dénoncé l'arrivée de cette poupée et ses risques, mais nos médias radiotélévisés en font le moins possible sur ces sujets, idem pour nos agences absentes sur la prévention des risques en tout genre.
Depuis 3 ans, le chiffre d'affaire et les ventes avaient commencé à baisser, période à partir de laquelle Mattel et d'autres compagnies des jouets ont essayé de fourguer leurs poupées et jouets réservés aux petites filles, aux petits garçons. On comprend mieux pourquoi toute cette polémique a éclaté sur la théorie du genre avec plusieurs ministres dont Mme Belkacem, sous le mandat Hollande. Le principe de l'égalité fille garçon a été détourné par le lobby des jouets qui s'est livré à un lobbying intensif en direction des ministres du gouvernement à des fins immorales et purement mercantiles. Une partie de la population n'a pas réalisé le véritable but de cette opération soutenue par de trop nombreux ministres et politiques. Les compromissions de nos politiques valent encore à la France d'être classé comme un des pays les plus corrompus d'Europe dans le dernier rapport de Transparency International, c'est une habitude. Mattel pour faire de l'argent par n'importe quel moyen comme les opérateurs, avait déclencher cette polémique dans plusieurs pays. Depuis le début de l'année 2015, quelques articles de presse ont été imprimés aux USA pour dénoncer les risques d'espionnage de la poupée "Hello Barbie", appelée aussi "Barbie Stasi", en mémoire de cet ancien service secret de l'Allemagne de l'Est (RDA). En 2011, deux anciens dirigeants de Pixar ont fondé la start-up ToyTalk, qui est devenue depuis un des prestataires de Mattel dans le domaine de la reconnaissance vocale. Depuis elle a eu des petites soeurs similaires, comme Cayla ou autres.
- Cette poupée est équipée de deux micros, et elle pouvait poser des questions aux enfants.
- Les questions pourront être réadaptées en fonction des réponses de l'enfant.
- Cette poupée pourra enregistrer la voix de vos enfants et les bruits ambiants.
- Cette poupée transmettra la voix de l'enfant par le biais du WiFi vers un routeur internet.
- Le routeur pourra transmettre la voix de l'enfant, sur Internet vers une société aux USA avec :
- votre adresse IP et adresse MAC,
- votre localisation,
- vos informations personnelles d'identification et adresse
- La CCFC révèle que le script de la poupée est programmée pour parler de culture pop, des derniers films sortis, ou de ses sœurs.
- La société Toytalk pourrait commercialiser vos informations personnelles récupérées, à des tiers si elle le souhaite.
- La société Toytalk qui enregistre toutes vos informations personnelles par le biais de la poupée Barbie, sera contrainte d'autoriser l'accès de ses serveurs aux services de renseignements américains dans le cadre du Patriot Act américain (ou d'une autre loi qui est entrée en vigueur). Elle ne pourra pas s'opposer aux demandes qui viendront de la CIA, DIA, FBI, NSA, etc, sous peine de prison pour les dirigeants, comme cela a failli se passer pour certains ou certaines.
Clapper dans son témoignage publique devant le Sénat avait déclaré, « les services de renseignement des USA peuvent utiliser « l'Internet des objets » pour l'identification, la surveillance, le contrôle, le suivi, la localisation, et le ciblage pour le recrutement, ou avoir accès à des réseaux ou des informations d'identification de l'utilisateur. »
4°) Poupée Cayla de la société Genesis Industries Ltd (Hong Kong).
https://www.youtube.com/watch?v=YSpiKwll3Ao
Dès 2015, un étudiant allemand avait montré avec un portable comment on pouvait pirater et se connecter par la liaison Bluetooth à un jouet pour écouter et communiquer avec un enfant. M. Hunt et Ken Munro, chercheur britannique en sécurité ont déclaré que tous les le jouets connectés avait des failles similaires à celles de la poupée Cayla, et qu'ils pouvaient être piratés pour écouter leurs acheteurs. Dès le 21/02/2017, l'Agence fédérale des réseaux allemand (Bundesnetzagentur), a interdit la poupée connectée Cayla, qui est accusée de contenir « un dispositif d'espionnage dissimulé ». Elle est équipée d'un haut-parleur et d'un micro qui permettent une utilisation comme « kit main libre » et de dialoguer avec l'enfant. Elle enregistre les conversations qui sont collectées ensuite par des serveurs situés à l'étranger. Les autorités allemandes ont interdit la poupée Cayla et encourage les parents à la détruire ou à s'en débarrasser. Aux USA, Digital Trends et le FBI ont alerté les consommateurs sur tous ces objets et jouets connectés qui pouvaient espionner et divulguer des informations personnelles sur les enfants et les membres de leur famille. Son utilisation était déjà déconseillée par l'UFC Que Choisir et faisait l'objet d'une plainte auprès de la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés), qui avait pourtant été alertée dès décembre 2016. Lundi 04 décembre 2017, la CNIL a fini par se réveiller et par épingler deux jouets connectés du fabricant chinois Genesis. Il a été mis en demeure de sécuriser la poupée « Mon amie Cayla » et le robot « I-Que ». La CNIL avait fait des contrôles en ligne en janvier et novembre 2017. La CNIL a constaté que Genesis Industries Limitedcollecte par le biais de ses jouets beaucoup d'informations personnelles sur les enfants et leur famille et les informations renseignées dans un formulaire de l'application « My Friend Cayla App ». Ces jouets peuvent espionner les enfants mais aussi toutes les conversations des personnes qui parlent à côté. L'allemagne a été plus loin que la France dans les sanctions, puisque vous risquez une amende, si vous ne détruisez pas la poupée Cayla.
5°) Peluches de l'américain Spiral Toys, Californie.
https://www.youtube.com/watch?v=BDVvW5xm5ig
Faux jouets, mais vrais espions, 800 000 peluches de l'américain Spiral Toys, du type CloudPets avaient déjà été piratées. Ces jouets connectés permettent aux parents et aux enfants d’enregistrer des messages et de les repasser ensuite. Des hackers ont déjà piraté la base de données du fabricant et accédés aux identifiants des utilisateurs ainsi qu'à des millions d'enregistrements audio. Le chercheur en cybersécurité Troy Hunt a révélé qu'une base de données ouverte a été découverte. Elle contenait des liens vers plus de 2 millions de messages vocaux enregistrés par les acheteurs des peluches CloudPets. Il a aussi précisé que ces données ont même été rachetées.
Le 16/11/2017, l'association britannique de consommateurs Why et l'allemand Stiftung Warentest, sonnent l'alerte sur les risques de plusieurs jouets connectés, la peluche « Furby Connect », le robot « i-Que », le petit chien « Toy-Fi Teddy » et les animaux CloudPets. Ils ont tous une faille de sécurité qui permet à une une personne après avoir téléchargé une application, de se connecter à ces jouets, par le biais de la connexion Bluetooth (démonstration), avec une portée de 10 à 50 mètres selon le type d'antenne utilisée. Une antenne directive permet en effet d'augmenter la portée.
Numerama.com précisait que toute personne peut se connecter par la liaison Bluetooth au jouet Furby Connect pour dialoguer avec l'enfant. Une personne qui réussi à se connecter au jouet, serait en capacité de lui faire dire un message écrit depuis son smartphone, même s'il ne se trouve à l'extérieur. La société Hasbro, qui commercialise le Furby Connect, affirme avoir pris connaissance de l'étude Why. « Nous sommes convaincus que la conception de notre produit et de son appli garantissent sa sécurité. Le Furby Connect n'a pas été conçu pour récolter le nom, l’adresse ou les informations de contact en ligne des utilisateurs... Il ne recourt pas au microphone de votre appareil et n’enregistre pas votre voix... Quand nous avons été informés de la violation potentielle de la sécurité, nous avons mené une enquête interne et immédiatement invalidé tous les mots de passe des clients actuels afin de s'assurer qu'aucune information ne pouvait être consultée... À notre connaissance, nous ne pouvons détecter aucune violation sur nos données de message et d'image, car toutes les données ont été cryptées par mot de passe. » Bien souvent les utilisateurs conservent le mot de passe par défaut et ne pensent pas à le modifier.
5°) Peluches de l'américain Spiral Toys, Californie.
https://www.youtube.com/watch?v=BDVvW5xm5ig
La CNIL avait adressé en mars 2017 un questionnaire à la société chinoise Genesis. Elle lui a ordonné de se mettre en conformité, faute de quoi une procédure de sanction sera engagée, ben voyons. La présidente Isabelle Falque-Pierrotin nous précise que la CNIL n'a pas le pouvoir d'interdire ces jouets. Ah bon, pourtant l'Allemagne prend moins de gant et a décidé d'interdire la poupée Cayla. La France est donc un pays FAIBLE. « Si Genesis ne se conforme pas à cette mise en demeure dans le délai imparti, la présidente pourra désigner un rapporteur qui proposera le cas échéant à la formation restreinte de cette autorité administrative en charge de réprimer les manquements à la loi, de prononcer une sanction. » Ouh là là, qu'est-ce que la CNIL fait peur, les chinois doivent bien rigoler. Que la CNIL fasse un peu moins de discours et qu'elle passe aux actes, et qu'elle fasse un peu plus de prévention en amont, au lieu d'attendre le dernier moment juste avant les fêtes. Les messages de la CNIL sont le plus souvent inaudibles, et ne sont jamais repassés en boucle sur les grands médias. L'article 1er de la loi Informatique et Libertés spécifie qu'un dispositif « ne doit porter atteinte ni à l'identité humaine, ni aux droits de l'homme, ni à la vie privée, ni aux libertés individuelles ou publiques ». L'article 34 de la même loi prévoit que le fabricant « est tenu de prendre toutes précautions utiles, au regard de la nature des données et des risques présentés par le traitement, pour préserver la sécurité des données et, notamment, empêcher qu'elles soient déformées, endommagées, ou que des tiers non autorisés y aient accès. »
La CNIL vient de faire plusieurs recommandations :
- de protéger par un mot de passe l'écran du smartphone utilisé avec l'objet connecté
- d’être vigilants sur la sécurité des objets contenant des données sur la santé des enfants
- d'être attentif sur la vie privée et celle des autres
- d'éviter de capter ou de stocker des données sensibles
- de désactiver le partage automatique sur les réseaux sociaux
- de s’assurer de la possibilité d'accéder aux données et de les supprimer
- de penser à effacer ses données lorsqu'on n'utilise plus un service.
Dans le cas des objets qui nécessitent l'ouverture d'un compte en ligne, il est recommandé :
- d'utiliser au maximum des pseudonymes au lieu des vrais noms et prénoms
- de ne communiquer que le minimum d’informations nécessaires au service
- de ne pas donner une date de naissance
- de créer et de communiquer une adresse de messagerie différente pour chaque objet
- d’éviter d’utiliser une adresse qui serait partagée par plusieurs personnes de votre foyer
- de ne pas employer le même mot de passe pour plusieurs services en ligne.
L'ARCEP, la CNIL et autres institutions qui travaillent sur l'Internet des objets rejettent l'idée d'une régulation trop stricte du marché pour ne pas défavoriser l'innovation, et surtout les profits financiers de certains puissants groupes. On comprend mieux d'où vient le laxisme de nos agences et associations comme la ligue des droits de l'homme qui n'ont pas l'air de s'inquiéter des atteintes à la vie privée. En mai 2018, un nouveau règlement européen sur la protection des données devrait renforcer la protection des informations personnelles des consommateurs. Quand les politiques français ou européens promettent de protéger les intérêts des citoyens, on sait le plus souvent comment ce la se termine, avec moins de protection.
7°) Espionnage des personnalités par les Smart TV Samsung, LG et autres.
https://www.youtube.com/watch?v=j7IEltnN9kA
Combien de politiques et autres ont été espionnés par leur téléviseur, on l'ignore. Non seulement les tablettes tactiles, les smartphones vous espionnent, mais c'est aussi le cas de vos téléviseurs. Il est connu que les politiques, les élus, PDG d'entreprises, hauts fonctionnaires, s'équipent avec les derniers gadgets coûteux à la mode. Sauf qu'aucun ne sait réellement qu'il peut se faire espionner par la console de jeux en ligne de son gamin, ou par son téléviseur quand il est raccordé sur un routeur internet. Les derniers téléviseurs moyens et hauts de gamme appelés Smart TV sont tous équipés de la fonction reconnaissance vocale. Vous avez un micro dans la TV et un autre dans la télécommande. Toutes les fonctionnalités utilisées et autres informations peuvent être retransmises via votre box sur Internet en direction des constructeurs coréens. Même quand certaines fonctionnalités s'affichent comme désactivées dans le menu, un ingénieur britannique a découvert en analysant les trames émises vers la box, que les informations pouvaient quand même être retransmises vers le constructeurs. Il est inutile de rappeler les liens militaires qui existent entre la Corée du Sud et les USA, surtout en matière d'espionnage. Samsung avait été contraint de reconnaître que les informations récupérées pouvaient être retransmises à des tiers. Les ordinateurs chinois Lenovo se sont aussi retrouvés sur la sellette en raison de la présence de certaines applications qui ont été retirées, ce qui ne garanti pas l'élimination des autres failles. Ne jamais raccorder non plus sur une télé, une clef USB ou un disque dur qui contient des fichiers privées ou sensibles, car là aussi il a été constaté que la liste des fichiers pouvait être retransmis vers le constructeur. En février 2017, les polices allemande et britannique ont arrêté un Britannique qui aurait mené une cyberattaque contre les routeurs à domicile gérés par l'opérateur allemand Deutsche Telekom. En novembre 2016, il avait bloqué l'accès à Internet de plus d'un million de foyers allemands. Vincent Steckler avait montré les dangers de ce type d'attaque, en piratant un routeur lors d'une présentation aux USA. Avast a alors modifié le firmware (logiciel interne) d'un routeur pour prendre le contrôle d'un téléviseur, en lui faisant répéter à plusieurs reprises un discours de l'ancien président américain, Barack Obama. Vincent Steckler a précisé, « Même si vous éteignez votre téléviseur, le routeur le rallumera et l'utilisateur ne pourra voir autre chose que le discours d'Obama... Un pirate aurait pu exiger une rançon. Je sais que pas mal de gens, en particulier des Américains, s'occupent beaucoup plus de leurs téléviseurs que de leurs données et seraient probablement plus enclins à payer la rançon. »
8°) L'enceinte connectée de Google Home Mini peut vous espionner 24/24h.
Le 4 octobre 2017, Google a présenté lors d'une conférence deux nouvelles enceintes connectées dont la Google Home Mini au prix de 59$. Elle est équipée d'une fonction de reconnaissance vocale, qui permet de poser des questions, et d'obtenir des réponses comme la poupée Barbie Stasi. Un millier d'exemplaires a été distribué à plusieurs journalistes pour des tests. Problème, le journaliste Arthem Russakovskii à découvert qu'il a été écouté en permanence pendant plusieurs jours à son insu. Le tout a été transmis vers les serveurs de Google, sur lesquels les services d'espionnage américains n'hésitent pas à se connecter comme chacun le sait maintenant. L'activation ne pouvait être détectée que lorsque les quatre diodes sur l'enceinte se mettaient à clignoter, à la condition qu'on les regarde. Quand il s'en est aperçu, il s'est connecté au portail de son activité sur les appareils connectés, et il a découvert que des milliers d'informations horodatées avaient été transmises par son Home mini au serveur Google de Mountain View, qu'il a immédiatement contacté. Google a répondu qu'il mettait en place « une mise à jour logicielle pour régler ce problème ». Google a mis quelques heures pour éliminer l'option responsable de cette faille de sécurité. Google a supprimé toutes les activités générées par les Home Mini sur ses serveurs. Le constructeur avait installé un bouton tactile au sommet de l'enceinte qui s'active à la moindre vibration, ou signal fantôme. Un bouton tactile peut donc se comporter comme un micro. Dès le 15/10/2017, une mise à jour des Home Mini a été faite pour éliminer les bugs. Tout le monde aura compris maintenant que les services de renseignements américains disposent des moyens nécessaires pour espionner tout acheteur de cette enceinte dotée de la fonction reconnaissance vocale, il suffira de retirer les rustines. Google a depuis rassuré ses clients en précisant que les appareils en précommandes n'étaient plus concernés par cette faille, ouf, on est rassuré.
9°) En conclusion.
Le 18/05/2017 à Prague le PDG de l'entreprise de sécurité informatique Avast, Vincent Steckler, a mis en garde les utilisateurs contre des attaques qui visent les objets et appareils électroménagers reliés à Internet. Il a déclaré « c'est une chose triviale à faire. Tout ce que l'utilisateur peut faire, c'est jeter le routeur et en installer un autre. » Le directeur technique, Ondrej Vlcek, a parlé lui de « cauchemar total en matière de sécurité », en dénonçant l'utilisation d'appareils connectés à Internet par les consommateurs. Avast compte environ 3,5 milliards d'attaques par des logiciels malveillants et 500 millions de visites sur des sites nuisibles, et environ 444 millions d'utilisateurs chaque mois. Tout appareil qui dispose d'une fonction, enregistrement, inter-réactivité et reconnaissance vocale est à risque, car il permettra l'espionnage à domicile, donc à bannir. En ce qui me concerne je n'ai jamais utilisé de smartphone ni de tablette graphique, car je sais depuis le début qu'ils n'ont jamais été fiables, et que ces appareils sont de vrais mouchards. Même les appareils dits cryptés peuvent être piratés. Tous ces objets connectés vont augmenter les risques d'espionnage et de pédophilie, reste à savoir quand les autorités vont se réveiller.
Source ! https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/objets-connectes-et-jouets-199639