Selon le collectif, cette pratique serait courante dans l'intérieur du Pays basque © Illustration Archives Jean Weber
Le Cade dénonce "le déversement et l'enfouissement illégaux de déchets du BTP". Le maire affirme s'être déjà saisi du problème
Le Collectif des associations de défense de l'environnement (Cade) du Pays basque et du sud des Landes a ouvert il y a plus d'un an un "front contre les décharges non réglementaires qui polluent l'environnement".
Ce mercredi matin, les militants écologistes ont dénoncé, lors d'une conférence de presse, l'existence d'au moins cinq terrains utilisés comme "décharges sauvages" sur la commune de Saint-Pée-sur-Nivelle.
Gravats, bidons, bouteilles de gaz
D'une superficie d'1,6 à 18 hectares, situées sur ou à proximité de zones naturelles et de ruisseaux, ces différentes parcelles font l'objet, selon le Cade, "de déversement et d'enfouissement illégaux de déchets par des entreprises locales du bâtiment et des travaux publics (BTP)".
Les objets repérés parmi les gravats par les activistes ("bidons de produits toxiques", "bouteilles de gaz", "produits inflammables") alertent le Collectif sur les risques de pollution occasionnés.
Face à cet exemple, qui serait une pratique courante dans l'intérieur du Pays basque, il exhorte les maires à rédiger des arrêtés de fermeture des sites.
Des procédures en cours
Le premier magistrat de Saint-Pée-sur-Nivelle, Pierre-Marie Nousbaum, assure que sa municipalité "lutte déjà dans le même sens" que le Cade, "avec d'autres moyens". Certains de ces sites auraient ainsi été fermés, d'autres procédures étant elle toujours en cours, via la saisie des services préfectoraux.